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La propagande si efficace de cette entité terroriste a, pour la première fois, atteint Jérusalem Est.

Nous vous parlions il y a peu, de son arrivée contestée à Gaza, (voir notre article : Gaza pourrait-être déclarée « province de l’état – islamique), maintenant nous pouvons êtres sûrs que c’est également le cas à Jérusalem.

En effet, des tracts signés par l’état islamique appelant à la vengeance contre les chrétiens ont été distribués.

DAESH n’est pas encore physiquement présent en Israël, et pourtant, de nombreux groupes islamistes le soutiennent, notamment, en envoyant combattre à leurs côtés en Irak et en Syrie, des dizaines de citoyens arabes.

Lors du conflit l’été dernier, il semblerait que Hamas ait reçu des renforts militaires de l’état islamique.

Une cellule terroriste, proche de DAESH a été arrêtée à Hébron en Judée au mois de novembre.

A Gaza, de nombreux terroristes dissidents affrontent le Hamas et tirent des roquettes sur Israël afin de déclencher des combats entre Israël et le Hamas.

Il est fort probable que c’est la menace de prise de pouvoir de l’état islamique à Gaza, qui a poussé un des chefs du Hamas, Halad Ameira, à proposer des pourparlers avec Israël.

Il déclare que : « Une négociation entre musulmans et non-musulmans est quelque chose qui devrait être pris en compte ».

Halad Ameira affirme que même si le Hamas signait une "trêve" de dix ans avec Israël, ce ne serait pas une violation de leurs principes fondamentaux.

Pour lui : « Le djihad n’est pas un but en soi, mais plutôt un moyen de parvenir à la paix ».

Il termine sa déclaration en disant que :

« La violence terroriste visant à détruire Israël est destinée à aboutir à la paix ».

Ce qu’il faudrait lui demander, c’est avec qui, il pense arriver à la paix avec cette méthode, puisque la charte du Hamas, qui rappelle le serment premier et fondamental de tous les membres du Hamas, appelle à un génocide contre tous les Juifs et à la destruction de l'Etat d'Israël.

David BRISSET.