“Free Gaza” à la pistache ? Ben & Jerry’s lance son nouveau parfum géopolitique

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“Free Gaza” à la pistache ? Ben & Jerry’s lance son nouveau parfum géopolitique

Ben Cohen, le fondateur de Ben & Jerry’s, au service de la  cause palestinienne 

Quand l’activisme tourne à l’obsession anti-israélienne

« Je ne peux plus me considérer comme Américain », a déclaré Ben Cohen, cofondateur de Ben & Jerry’s, après avoir été arrêté pour avoir interrompu une audition au Sénat américain en hurlant contre le soutien militaire à Israël.
Un acte de plus dans une longue série de prises de position qui, sous couvert d’humanisme, ont pris une tournure violemment partisane — et profondément injuste envers l’État juif.

Un engagement dévoyé contre l’État hébreu

Ben Cohen n’en est pas à sa première sortie contre Israël. En 2021 déjà, il soutenait la décision de son entreprise d’arrêter les ventes de glaces dans les implantations juives de Judée-Samarie, qualifiant cette initiative de « geste de paix ».

Il affirmait alors qu’on pouvait « soutenir Israël tout en critiquant certaines de ses politiques ». En réalité, ce soutien s’est vite mué en hostilité systématique : en refusant la vente de produits dans des zones juives contestées, c’est Israël dans son ensemble qu’il a stigmatisé — et avec lui, des millions de Juifs attachés à leur terre.

Le 15 mai 2025, la scène qui s’est jouée à Washington a franchi un cap. En plein débat sur le financement de la santé,  Ben Cohen a interrompu l’audition pour dénoncer « les bombes qui tuent des enfants à Gaza » — sans un mot pour les enfants israéliens assassinés le 7 octobre, sans un mot pour les otages toujours détenus par le Hamas, sans une once de compassion pour les familles juives endeuillées.

L’arrestation d’un provocateur, pas d’un martyr

Ce jour-là,  Ben Cohen a été expulsé de la salle, arrêté, et inculpé pour trouble à l’ordre public. Il risque jusqu’à 90 jours de prison, mais a surtout consolidé son statut de héros pour une frange de la gauche radicale américaine — celle qui justifie les attaques terroristes par une rhétorique anticoloniale délirante, celle qui refuse de nommer le Hamas pour ce qu’il est : un mouvement islamiste totalitaire et génocidaire.

Ce n’est pas un acte de courage. C’est un acte d’aveuglement moral.

Un modèle d’entreprise instrumentalisé à des fins idéologiques

Ben & Jerry’s a longtemps cultivé une image progressiste : équité salariale, engagement pour le climat, inclusion. Mais depuis sa fusion avec Unilever en 2000, l’entreprise n’a cessé de dériver vers un activisme qui confond la justice sociale avec le militantisme anti-israélien.
En mars 2025, le conseil d’administration a même intenté un procès contre Unilever pour avoir évincé un PDG jugé trop politisé. En clair : Ben & Jerry’s entend imposer une ligne idéologique, même contre sa propre maison mère.

Un discours dangereux pour les Juifs d’Amérique et du monde

Ce qui inquiète, ce n’est pas seulement la haine affichée contre Israël. C’est l’effet miroir que ce type de discours a sur les sociétés occidentales : lorsqu’un homme d’affaires célèbre, blanc, américain, philanthrope, martèle qu’Israël est une puissance oppressante et criminelle, il nourrit sans le vouloir — ou peut-être volontairement — l’antisémitisme latent. Il légitime les accusations mensongères, il donne une tribune aux extrémistes.

C’est d’autant plus irresponsable que des Juifs sont aujourd’hui menacés dans les campus, dans les rues de Paris, de Londres ou de New York. Chaque mot compte. Chaque silence aussi.

Un devoir de vigilance face à la banalisation de la haine d’Israël

Ben Cohen se présente comme un homme de paix. Mais la paix ne peut être bâtie sur le mensonge, ni sur l’effacement des victimes israéliennes. Où était-il le 7 octobre ? A-t-il pleuré les bébés de Kfar Aza, les familles brûlées vives à Nir Oz ? Son indignation est sélective. Et ce que l’histoire nous enseigne, c’est que l’indignation sélective est la porte d’entrée de toutes les injustices.

Face à ces discours dévoyés, nous avons un devoir : dire la vérité. Rappeler que la guerre a été déclenchée par un massacre. Que les bombes israéliennes visent des tunnels, pas des enfants. Que le Hamas utilise les civils comme boucliers humains. Et que le soutien à Israël n’est pas une option morale : c’est une nécessité.

ous ne lèverons jamais la main sur notre propre histoire

Ben Cohen a choisi son camp. Celui de la posture. Celui du renoncement à la complexité. Celui où l’émotion l’emporte sur la responsabilité..

À ceux qui hurlent contre Israël sans hurler contre le Hamas, rappelons les mots du Rav Lord Jonathan Sacks :

« Les peuples qui sanctifient la mort ne vaincront jamais un peuple qui sanctifie la vie. »

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