Claudine Douillet

Claudine Douillet parisienne et juive de naissance de parents profondément sionistes (un père sur l’Altaléna ça laisse des traces).

Fondatrice du premier magazine Juif sur le net, Alliance, en 1997, avant Google !
220 000 lecteurs uniques par mois à son actif.

En 1999 création Alliance-Hosting LLC , une "Web Agency » conceptrice de sites internet pour les entreprises et leur migration sur le net. Formation d’internet pour chefs d’entreprise.

Alliance-Hosting LLC a permis grâce ses moyens techniques la retransmission en directe des 4 radios juives de France 94.8 FM sur le net ,dés 2000, pendant 12 ans.

Experte en communication digitale avec Alliancefr.com, et radiophonique avec "Internet sans prise de tête" sur judaïques FM 94.8 depuis 2000, ma passion est née de la découverte, dés 1996, du plus important moyen de communication avec le monde, internet.

Mon expérience est le résultat de 22 années au service des entreprises désireuses de migrer sur le net et des médias.

Rendre réel ce monde virtuel c’est l’alliance du savoir faire et du faire savoir.

Les articles de Claudine Douillet

Israël sous un Dôme de Verdure : Les Avenues Majestueuses qui Enchantent le Pays -photos-

Israël sous un Dôme de Verdure : Les Avenues Majestueuses qui Enchantent le Pays -photos-

« Un spectacle d'ombre et d'oxygène » : les plus belles avenues bordées d'arbres d'Israël

Une nature qui raconte l'histoire

Des ficus de Zichron Yaakov aux pins et cyprès de Haïfa, en passant par les sycomores d'Acre, les avenues d'Israël sont bien plus que de simples alignements d'arbres. Elles portent en elles l'empreinte du temps, témoins silencieux du régime mandataire, des vagues de colonisation et du développement urbain.

Leur présence ne se limite pas à l'embellissement du paysage : elles offrent de l'ombre, purifient l'air, apaisent l'âme et créent des espaces de quiétude pour les habitants et les visiteurs. Une ville dotée de telles avenues ne gagne pas seulement en beauté, mais aussi en valeur : les arbres augmentent le prix de l'immobilier, réduisent la température et apportent une bouffée d'air frais aux centres urbains.

Le boulevard Ficus à Herzliya : un tunnel végétal fascinant

Il est impossible de rester insensible à la majesté du boulevard Ficus de la rue du Président Yitzhak Ben Zvi à Herzliya. Plantés il y a 80 ans, ces arbres forment un véritable tunnel végétal, aux troncs enchevêtrés et aux branchages créant une arche naturelle.

"Le ficus est l'un des arbres les plus magnifiques d'Israël, en particulier le ficus d'avenue, qui atteindre une hauteur de 17 à 18 mètres et dont le tronc peut atteindre des dimensions gigantesques d'environ deux mètres", explique Tal Evron Carmel, architecte paysagiste de la municipalité d'Herzliya.

Si ces arbres sont une manne pour les oiseaux et les insectes, ils posent aussi quelques défis : les chauves-souris frugivores et les pigeons laissent derrière eux des fruits écrasés et des fientes, exigeant un entretien régulier de la municipalité.
Mais quelle autre ville pourrait se vanter d'un tel havre de paix en son cœur ?

Les ficus du jardin botanique de l'Université de Tel Aviv : un laboratoire à ciel ouvert

Le jardin botanique de l'Université de Tel Aviv abrite une collection fascinante de ficus aux noms poétiques : ficus figuier, ficus sycomore, ficus à tête de violon ou encore ficus sacralis.

Plantés en 1975, ces arbres font l'objet d'études approfondies sur leur mécanisme de pollinisation. Tal Lebanoni, conservateur du jardin, explique :

"Le ficus avenue est originaire des tropiques, d'Asie du Sud-Est, et constitue une source de nourriture pour la faune. Cependant, il est plus adapté aux grands parcs qu'aux trottoirs urbains."

Deux espèces de minuscules guêpes jouent un rôle clé dans la pollinisation des ficus en Israël, transformant les fruits autrefois secs et stériles en de véritables festins juteux pour les chauves-souris. Un spectacle fascinant, mais qui peut aussi poser des problèmes de propreté en milieu urbain.

Les avenues sauvées par la mobilisation citoyenne : Acre et Bethléem en Galilée

L'avenue des ficus d'Acre, datant du mandat britannique, a bien failli disparaître pour laisser place à une ligne de métro. Une mobilisation massive a permis de la sauver, prouvant que les citoyens sont prêts à se battre pour ces poumons verts irremplaçables.

De même, l'entrée de Bethléem en Galilée, avec ses chênes et ficus centenaires, offre un spectacle saisissant. Yoram Madan, résident du moshav, confie :

"Les chênes de Bethléem en Galilée remontent à l'époque ottomane. Même si certains ont été abattus par les Turcs, la forêt a résisté."

Haïfa : un héritage allemand protégé

Les pins et cyprès de Haïfa, plantés à la fin du XIXe siècle sous la direction du vice-consul allemand Keller, offrent aujourd'hui un cadre majestueux à la ville. Mais le développement urbain menace ces allées historiques.

"Ces avenues ont une valeur paysagère, environnementale, historique et esthétique. La municipalité doit les protéger comme la prunelle de ses yeux", plaide le professeur Yossi Ben-Artzi, historien et géographe.

Zichron Yaakov et la magie des ficus sacrés

Dans la rue Hanadiv de Zichron Yaakov, les ficus sacrés, plantés dans les années 1960, sont taillés avec une infinie délicatesse pour préserver leur splendeur. En mai, la floraison des jacarandas, aux fleurs violettes enchanteresses, transforme cette avenue en un tableau féerique.

Un monde de racines et de souvenirs : Bitan Aharon et Avichail

Les ficus du moshav Bitan Aharon, plantés en 1936, sont connus pour leurs racines spectaculaires qui évoquent une mer agitée.

Dans le moshav Avichail, une allée de ficus plantée par des écoliers en 1946 continue de croître, ses troncs majestueux atteignant aujourd'hui 40 mètres.

La beauté des arbres d'Israël

La beauté des arbres d'Israël

Eitan Israeli, agronome et ancien élève du moshav, philosophe :

"Les arbres sont comme nous : ils respirent, se nourrissent, grandissent et produisent des graines. La seule différence, c'est qu'ils ne marchent pas."

Les arbres d'Israël

Un avenir verdoyant pour les villes israéliennes

Aujourd'hui, les nouvelles plantations tiennent compte de considérations écologiques et urbanistiques. Israël continue de planter des boulevards, conscients que ces avenues végétales ne sont pas seulement des décors, mais des êtres vivants qui protègent l'équilibre fragile entre nature et ville.

Un patrimoine précieux, à chérir et à préserver.

Les arbres en Israël

Trump menace l’Égypte et la Jordanie : la crise diplomatique qui pourrait tout faire basculer !

Trump menace l’Égypte et la Jordanie : la crise diplomatique qui pourrait tout faire basculer !

Vers une collision : les leviers de pression de Trump sur l’Égypte et la Jordanie, et le plan arabe pour le contourner

La menace du président américain Donald Trump de suspendre l’aide à l’Égypte et à la Jordanie s’ils n’acceptent pas d’accueillir des réfugiés palestiniens de la bande de Gaza a engendré une crise diplomatique sans précédent entre ces nations et les États-Unis.
Ces deux pays, dépendants de l’aide américaine tant sur le plan économique que sécuritaire, se trouvent confrontés à un dilemme majeur.
Néanmoins, Le Caire et Amman affichent une opposition coordonnée face au plan de Trump, au point que l’Égypte envisage d’annuler la rencontre prévue entre le président Abdel Fattah al-Sissi et Trump si la question du transfert des Palestiniens de Gaza est abordée.

Une dépendance économique profonde

Depuis la signature de l’accord de paix avec Israël, l’Égypte a reçu près de 90 milliards de dollars d’aide des États-Unis, dont 1,3 milliard annuellement destiné à son armée, largement équipée en armements américains.
Bien que ces dernières années, Le Caire ait diversifié ses sources d’approvisionnement militaire en se tournant vers la Russie, la Chine, la France et l’Allemagne, Washington demeure un partenaire clé.

La Jordanie, quant à elle, perçoit environ 1,5 milliard de dollars d’aide américaine par an.
En septembre 2022, un protocole d’accord a été signé, garantissant à Amman une assistance économique et militaire de 1,45 milliard de dollars par an jusqu’en 2029, soit une augmentation de 13,7 % par rapport à l’accord précédent.
Pour 2025, le Congrès a approuvé une aide totale de 2,1 milliards de dollars pour la Jordanie, représentant plus d’un dixième de son budget annuel estimé à 18 milliards de dollars.

Au-delà de l’aide financière

La dépendance de l’Égypte et de la Jordanie envers les États-Unis ne se limite pas à l’aide financière directe. Washington exerce une influence économique, militaire et diplomatique significative sur ces deux nations. Les États-Unis soutiennent ces pays au sein des institutions financières internationales, notamment le Fonds monétaire international, qui a accordé des prêts de plusieurs milliards de dollars à l’Égypte et à la Jordanie ces dernières années dans le cadre de programmes de réformes économiques.

“Les mesures de pression américaines supplémentaires contre les deux pays, bien que beaucoup moins probables, pourraient inclure la suppression du soutien américain aux programmes de réforme du FMI, le retrait des accords commerciaux bilatéraux et la réduction des investissements”, explique le Dr Ofir Winter, chercheur principal à l’Institut d’études de sécurité nationale (INSS) et professeur au département d’études arabes et islamiques de l’Université de Tel-Aviv.

“L’importance économique pourrait être grande pour les pays dont les économies sont déjà fragiles et qui doivent faire face à des difficultés aiguës telles qu’une dette extérieure importante, l’inflation et le chômage, et à une réalité démographique complexe.”

Sur le plan militaire, les États-Unis fournissent non seulement des fonds, mais aussi des équipements, des formations et une coopération en matière de renseignement.
L’arrêt de l’aide pourrait affecter la maintenabilité des systèmes d’armes américains et la disponibilité des pièces de rechange, en particulier pour l’armée égyptienne, qui dépend fortement de l’équipement américain.
La Jordanie, alliée clé des États-Unis bien qu’elle ne soit pas membre de l’OTAN, organise des formations conjointes avec les forces américaines et d’autres pays, dont Israël. Environ 3 000 soldats américains sont présents en permanence en Jordanie, et l’armée américaine a libre accès à 12 bases militaires jordaniennes clés sur ordre du roi Abdallah.

Une opposition coordonnée

Malgré leur profonde dépendance, al-Sissi et Abdallah sont unis dans leur opposition au plan de Trump. L’Égypte a réaffirmé à plusieurs reprises, tant dans des déclarations officielles que dans des rapports médiatiques, son refus de coopérer à toute initiative visant à déplacer et expulser les Palestiniens de la bande de Gaza.
“Il y a une réelle inquiétude à ce sujet”, déclare le Dr Winter, “mais les deux pays soulignent qu’ils ne renonceront pas à leurs principes sur la question palestinienne ni aux éléments qu’ils perçoivent comme étant d’un intérêt national suprême en raison des pressions financières américaines.”

Selon le Dr Winter, l’Égypte et la Jordanie tentent d’éviter une confrontation frontale et publique avec Trump et préfèrent parvenir à un accord avec lui. Dans le cadre des efforts de médiation, le roi de Jordanie a fait un geste symbolique en accueillant 2 000 enfants malades de Gaza.
Parallèlement, les deux pays devraient présenter à la fin du mois un plan arabe global pour la reconstruction de la bande de Gaza, tout en maintenant ses habitants sur place.
Ce plan vise à obtenir un large soutien du monde arabe et musulman, avec l’Arabie saoudite – considérée comme ayant une influence particulière sur Trump – en tête de la démarche.

Un plan de contournement

À ce stade, Le Caire et Amman tentent de convaincre Washington que la clé de la stabilité régionale réside dans la solution à deux États et non dans un transfert de population.

Ils soulignent l’importance de l’alliance stratégique avec les États-Unis en tant qu’intérêt mutuel, y compris pour les Américains, notamment dans des domaines tels que la lutte contre le terrorisme et la gestion des relations avec l’Iran.

Il y a une discussion dans les deux pays sur la possibilité d’intensifier la politique de diversification des alliances mondiales et de se rapprocher des rivaux des États-Unis dans le monde, comme la Chine, la Russie et l’Inde, et dans la région, comme l’Iran”, note le Dr Winter.

“Bien sûr, un changement d’orientation des deux pays, qui font partie du camp régional pro-occidental modéré depuis des décennies, n’est pas souhaitable pour les États-Unis et Israël.”

Déferlement de haine : la mère d’un otage du Hamas lynchée en ligne

Déferlement de haine : la mère d’un otage du Hamas lynchée en ligne

# La mère d'un otage victime d'insultes en ligne : la colère du Forum des familles d'otages

Une campagne de haine contre Einav Zangauker

Einav Zangauker, la mère de Matan, otage du Hamas toujours retenu en captivité, subit une vague d'attaques sur les réseaux sociaux. Certains internautes l'accusent d'être responsable du maintien en otage de son propre fils. Face à ces attaques, le Forum des otages et des familles disparues a lancé un appel solennel aux Israéliens :

"Ne vous laissez pas entraîner dans cette spirale de haine ! Ces familles ont déjà enduré l'insupportable."

Des accusations choquantes

Les commentaires visant Einav Zangauker sont d'une violence inouïe. Parmi eux, on peut lire :

  • "Elle a vendu son fils pour des soins dentaires. Une femme dégoûtante !"
  • "Vous donnez toute la force aux terroristes du Hamas pour continuer à le retenir."
  • "Matan reste en captivité parce qu'il est l'atout le plus précieux du Hamas."
  • "Elle ne réclame pas la libération de son fils, mais de l'argent du Qatar et un appartement à Tel Aviv !"

Cette avalanche d’insultes s'inscrit dans un climat délétère où les familles des otages sont de plus en plus ciblées.

Un phénomène qui se répète

Einav Zangauker n'est pas la seule à faire l'objet de cette persécution en ligne. Sharon Kalderon, la sœur d'Ofer Kalderon, récemment libéré, a elle aussi été attaquée après sa conférence de presse au centre médical Sheba, le 2 février.

Le Forum des familles d'otages vent debout

Face à cette déferlante de haine, le Forum des familles d'otages a publié un communiqué officiel, dénonçant une campagne de persécution cruelle et honteuse :

"Ces familles vivent un enfer depuis 16 mois. Elles subissent une souffrance indicible, un tourment permanent lié à l'incertitude sur le sort de leurs proches."

Le Forum prévient qu'il prendra toutes les mesures nécessaires, y compris des actions juridiques, pour sanctionner les auteurs de ces attaques :

"Nous ne tolérerons pas cette persécution. Ceux qui répandent la haine, l’incitation et les mensonges sur les familles seront poursuivis."

Enfin, le Forum rappelle un principe fondamental :

"Chaque famille a le droit de choisir sa propre manière de lutter pour le retour de ses proches. Personne n’a le droit de les juger."

Un climat d'hostilité préoccupant

Ces attaques contre les proches des otages témoignent d'un climat de tension extrême en Israël. L’attente insupportable, la pression sociale et l’absence de solution immédiate exacerbent les divisions. Mais la souffrance des familles doit rester au cœur des préoccupations. La solidarité doit primer sur la discorde.

La libération des otages est un combat national. S’en prendre à leurs proches n’est qu’un coup de poignard supplémentaire dans leur douleur déjà abyssale.

L'Israélien derrière la vidéo d'IA qui dénonce l'antisémitisme de Kanye West - Interview

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L'Israélien derrière la vidéo d'IA qui dénonce l'antisémitisme de Kanye West - Interview

Une vidéo qui crée l'événement

« Nous nous attendions à ce que la vidéo gagne en popularité, mais nous n'avions pas anticipé l'ampleur qu'elle prendrait », explique Guy Bar, fondateur du pôle technologique d'IA Elevaitor.

Enfin, une mobilisation majeure contre l'antisémitisme voit le jour à Hollywood. Un collectif de personnalités juives influentes réagit face à la dernière vague de provocations antisémites de Kanye West.

La semaine dernière, le rappeur a multiplié les tweets antisémites avant d'aller encore plus loin en diffusant une publicité lors du Super Bowl. Cette annonce dirigeait les spectateurs vers un site ne vendant qu'un seul produit : un t-shirt affichant une croix gammée pour 20 dollars.

Un message fort contre la haine

Mardi, sur un remix techno de "Hava Nagila", une vingtaine de célébrités emblématiques apparaissent dans une vidéo, habillées d'un simple t-shirt blanc — réminiscent de celui porté par Kanye West. Parmi elles : Jerry Seinfeld, Woody Allen, Scarlett Johansson, Mark Zuckerberg, Simon & Garfunkel, tous un doigt d'honneur levé, marqué d'une étoile de David, avec l'inscription "KANYE" au-dessus.

Puis, les visages disparaissent pour laisser place à un message percutant :

"Assez, c'est assez. Rejoignez la lutte contre l'antisémitisme."

La vidéo devient instantanément virale, partagée massivement sur Facebook, X/Twitter et d'autres réseaux sociaux. Juifs fiers et opposants à Kanye West relaient le message à travers le monde.

Une vidéo 100 % IA

Seul hic ? Tout est artificiel.

La vidéo a été conçue par une équipe israélienne d'experts en IA générative, une technologie en plein essor capable de produire des images ultra-réalistes.
Une avancée qui ouvre des horizons créatifs, mais pose aussi des questions éthiques sur la véracité des contenus et leur encadrement.

« Nous nous attendions à ce que la vidéo gagne en popularité, mais nous n'avions pas anticipé l'ampleur qu'elle prendrait », confie Guy Bar, qui a conçu la vidéo avec son associé Ori Bejerano.

« Son impact vient du fait qu'elle touche une corde sensible : les gens en ont assez de la violence, du racisme et de l'antisémitisme. »

Bar décrit leur travail comme étant à l'opposé du style agressif et provocateur de Kanye West. Le calme de la vidéo est justement ce qui la rend si puissante.

Le choix musical a été stratégique :

« Nous avons modernisé une mélodie emblématique de la culture juive. Choisir "Hava Nagila" est un message : nous n'avons pas peur, nous resterons toujours joyeux et optimistes. »

Une réaction partagée

Plusieurs personnalités présentes dans la vidéo, comme David Schwimmer, ont déjà pris position contre l'antisémitisme.
D'autres, comme Adam Sandler, se sont montrés plus discrets sur la question depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Bar précise :

« Tous sont juifs et font partie du milieu culturel de Kanye West. Nous avons voulu utiliser leurs "voix" pour lui envoyer un message clair : trop, c'est trop. »

La réalisation a été extrêmement rapide : 24 heures ont suffi pour produire la vidéo.

La question éthique de l'IA

Mais cette initiative pose une question cruciale : qui a le droit d'utiliser l'image d'autrui ?

Aucune des célébrités concernées n'a donné son accord.
Bar affirme pourtant n'avoir reçu aucune plainte de leur part.

« Ce projet relève de l'art, de la culture et de la créativité, et non du commerce. Nous ne vendons rien, seulement un message social fort. »

Malgré cela, Scarlett Johansson a réagi vivement :

« Je suis une femme juive qui ne tolère ni l'antisémitisme, ni les discours de haine. Mais l'utilisation de l'IA sans consentement est une menace. Nous devons reprendre le contrôle de la réalité. »

Pourtant, certains signes indiquent que la vidéo trouve un écho positif.
Jessica Seinfeld, épouse de Jerry Seinfeld, a aimé la publication sur Instagram.

Un message qui résonne au-delà de l'IA

Même une fois l'utilisation de l'IA révélée, la vidéo continue à être partagée massivement.

« IA ou pas, cette vidéo fait du bien », confie Sarah Tuttle Singer, journaliste basée à Jérusalem.

L'avocat international Arsen Ostorovsky ajoute :

« C'est la publicité qu'ils auraient dû diffuser pendant le Super Bowl.

« Même si c'est une création artificielle, elle reste une des campagnes les plus percutantes jamais vues contre l'antisémitisme. »

Les Israéliens floués par des loueurs de voitures de luxe à Dubaï

Les Israéliens floués par des loueurs de voitures de luxe à Dubaï

"Il n'y a personne à qui parler" : les Israéliens floués par des loueurs de voitures de luxe à Dubaï

Dubaï est devenue la destination phare des Israéliens en quête d'exotisme et de luxe. Mais derrière les paillettes et les bolides de rêve, une réalité bien plus amère se dessine : de nombreux touristes israéliens dénoncent une arnaque massive orchestrée par des loueurs de voitures de luxe.

Des milliers de dollars envolés

Ces voyageurs affirment qu'à la restitution des véhicules, leurs dépôts de garantie, versés en cas de dommages ou d'accident, ne leur ont jamais été remboursés.

Alon, originaire de Tel-Aviv, fait partie des victimes. Il raconte avoir loué une Lamborghini auprès d'une entreprise privée à Dubaï il y a un mois, déposant une caution de 2 500 dollars.

"J'ai rendu la voiture sans une seule égratignure. Le propriétaire m'a assuré que je récupérerais mon argent le lendemain. Je l'attends encore. Ils m'ont piqué sans raison."

Après des dizaines de messages envoyés au propriétaire et à son employé, les deux l'ont bloqué.

"J'ai compris, d'après des amis en Israël, qu'il s'agissait d'une arnaque bien rodée ciblant les touristes israéliens."

Un scénario répétitif

Yoav, autre victime, décrit une situation similaire. Il avait réservé une voiture de luxe pour quatre jours, avec une caution de 3 000 dollars.

"J'ai rendu la voiture dans un état impeccable, le réservoir plein. L'agent m'a promis que mon argent serait reversé sur mon compte le lendemain. J'attends toujours. Ils ne répondent plus, je n'ai personne à qui parler."

Yoav n'est pas seul : des dizaines d’Israéliens rapportent le même stratagème.

Un fléau connu à Dubaï

Guides touristiques et agents de voyage israéliens à Dubaï mettent en garde : il est essentiel de réserver uniquement auprès d’entreprises réputées.

"Beaucoup d’Israéliens tombent dans le piège de petites sociétés de location peu scrupuleuses. Je conseille de ne faire confiance qu'aux grandes agences bien établies." explique un guide sur place.

L’arnaque ne date pas d’hier. Les années précédentes, de nombreux problèmes similaires ont été signalés :

  • Utilisation frauduleuse des données de carte bancaire
  • Facturation de dommages inexistants
  • Pièges financiers en cas d’accident, avec des sommes astronomiques exigées

Une vigilance de mise

Pour ces victimes, les recours sont quasiment inexistants. Les sociétés incriminées disparaissent sans laisser de trace, et la justice locale est difficile à mobiliser pour des touristes de passage.

Face à cette vague d'escroqueries, les touristes israéliens sont appelés à redoubler de prudence et à ne traiter qu'avec des loueurs réputés. Sans quoi, la voiture de rêve risque de se transformer en cauchemar financier.

Israël court pour la solidarité : des baskets pour une nouvelle vie !

Israël court pour la solidarité : des baskets pour une nouvelle vie !

Marathon Runners with Love : des baskets pour ceux qui en ont besoin.
En collaboration avec l'association "Rouch Tova" du Groupe Arison

Donner une seconde vie aux chaussures de course

Lilach Faer, passionnée de marathon, a eu une idée simple mais percutante : récupérer des chaussures de course encore en bon état pour les offrir à ceux qui n'ont pas les moyens d'en acheter. « Je me suis demandé : comment puis-je avoir quatre paires de chaussures si certains n'en ont même pas une seule ? » raconte-t-elle.

Ainsi est né le projet "k500Run", qui prend de l'ampleur depuis un an et demi. Les coureurs de marathon changent de chaussures tous les 700 km, soit environ tous les trois mois.
Faer a alors eu l'idée de récupérer ces baskets après seulement 500 km pour qu'elles puissent être encore utilisées au moins 200 km supplémentaires par des personnes dans le besoin.

Un engagement pour la solidarité et l'environnement

Au-delà de l'aspect caritatif, Lilach Faer met également l'accent sur l'impact environnemental : « Produire une paire de chaussures consomme environ 4 000 litres d'eau et émet 1 kg de dioxyde de carbone. Il est essentiel de lutter contre le gaspillage et de prolonger la durée de vie des produits. »

Avec l'aide de bénévoles, plus de 4 500 paires de baskets ont déjà été offertes. Chaque paire est soigneusement nettoyée, équipée de nouveaux lacets et de nouvelles semelles intérieures, et remise à son nouveau propriétaire avec une citation inspirante.
« Ces mots d'encouragement apportent espoir et lumière à ceux qui reçoivent ces chaussures », confie Faer.
« Les réactions sont incroyables, j'ai vu des gens sauter de joie en recevant leur paire. »

Un réseau de solidarité actif

Les chaussures sont collectées par des bénévoles à travers tout le pays et passent par un processus de rénovation rigoureux. « Je veux que chaque bénéficiaire ait l'impression de recevoir une paire neuve », explique Lilach. Seules des baskets de qualité et en bon état sont acceptées.

Les bénéficiaires sont nombreux et variés :

  • L'association Big Brother,
  • Les personnes sans-abri,
  • Les jeunes filles en difficulté,
  • Les soldats blessés en rééducation,
  • L'association Shova,
  • Les soldats isolés.

Malgré son travail à temps plein, Lilach consacre son temps libre à ce projet.
Sa motivation ? « L'étincelle dans les yeux de ceux qui reçoivent ces chaussures me donne la force de continuer. »

Journée des bonnes actions : participez à la solidarité

Le 18 mars, la "Journée des bonnes actions" offrira à chacun la possibilité de s'engager. Initiée par la philanthrope Shari Arison, cet événement encourage à « faire un choix du fond du cœur et de l'âme ». Son message : « Lorsque nous choisirons d'être unis, de nous aimer, de bien penser, parler et agir, notre monde deviendra meilleur. »

Lilach Faer prévoit d'organiser plusieurs activités pour mobiliser des étudiants et volontaires. Envie d'aider ? Faites don de vos chaussures ou devenez bénévole en écrivant à : RUN500K.LP@gmail.com.

La solidarité est à portée de pas !

Otage du Hamas : Daniela Gilboa, affamée , forcée de mettre en scène sa propre mort

Otage du Hamas : Daniela Gilboa, affamée et forcée de faire la morte dans les tunnels

# Daniela Gilboa : « Entre la vie et la mort pendant deux semaines »

Le témoignage bouleversant sur les conditions de captivité des otages du Hamas

Trois semaines après la libération de sa fille Daniela, Ran Gilboa livre un récit glaçant des souffrances qu'elle a endurées en captivité. "Elle a bu de l'eau souterraine sale, a été nourrie avec de la nourriture pour ânes, et un éclat d'obus lui est entré dans la tête."

« Ma fille est revenue de l'enfer »

Ran Gilboa, propriétaire de "Physiosport", un centre de rééducation pour athlètes israéliens, partage un message poignant : "Nos cœurs ne seront entiers que lorsque tout le monde sera revenu." Il insiste sur l'urgence de libérer tous les otages encore détenus.

Un enlèvement traumatisant

Daniela a été capturée au Migonit, sur la base de Nahal Oz. Le 7 octobre, elle termine son service et se réfugie avec ses amis. Peu après, des coups de feu résonnent. Elle envoie un dernier message : "Priez pour que je m'en sorte."

Deux balles sont tirées sur ses jambes, des éclats d'obus volent dans toutes les directions, l'un pénètre sa tête. Les terroristes les séparent entre morts et vivants. Ils assistent à des scènes insoutenables : meurtres, tortures, exécutions.

Un récit insoutenable

"Pendant des jours, nous avons cru qu'elle était morte." Une vidéo mise en scène par le Hamas la montre "assassinée". "Ils l'ont enveloppée dans des draps, maquillée, et ont mis en valeur son tatouage."

Daniela a été enfermée dans des tunnels étouffants, parfois sans pouvoir se tenir debout, avant d'être transférée dans des appartements. "Il y a eu des bombardements près de l'endroit où ils étaient retenus. Sans eau potable, ils ont été contraints de boire de l'eau souterraine contaminée, ce qui lui a causé une grave infection de l'estomac." Elle a été entre la vie et la mort pendant deux semaines.

La nourriture ? "De la nourriture pour ânes, des légumes moisis mélangés à de la farine dure."

La survie en captivité

Avec son amie Karina Ariyev, elles écoutent discrètement les conversations en arabe des terroristes, qui ignorent qu'elles comprennent leur langue. Elles apprennent ainsi ce qui se passe à l'extérieur.

Doron Steinbracher, une autre otage, la soigne et lui refait ses pansements chaque jour. "Daniela a encore des balles dans la jambe et devra subir une opération."

"Les filles ont vu des horreurs. Elles ont assisté à la mort de leur amie la plus proche, elles ont été témoins de confessions forcées et d'exécutions brutales."

Pour survivre, "ils jouent aux cartes, chantent, jouent aux échecs." Daniela parvient à manipuler ses geôliers : "Elle les convainc de la laisser regarder la télévision et écouter la radio." Elle voit alors sa mère, Orly, se battre publiquement pour leur libération.

Une libération orchestrée pour la propagande

Le Hamas met en scène sa libération devant une foule armée et des centaines d'hommes armés. Daniela affiche un sourire défiant et fait le signe V : "Elle a demandé à tous ses amis de lever la tête, de sourire et de faire le signe de la victoire."

"Ils nous ont nourris en prévision de notre libération, et trois jours avant, nous avons été informés que nous allions être libérés."

Ran Gilboa conclut : "Nous devons ramener tout le monde, et le plus vite possible."

Erreur judiciaire : André Kaas innocenté et indemnisé

Erreur judiciaire : André Kaas innocenté et indemnisé

                        Erreur judiciaire : André Kaas innocenté et indemnisé

Le 11/12/07, La justice a finalement reconnu son erreur dans le procès d’André Kaas qui a finalement été innocenté. Nous nous souvenons de cette déclaration d’Andrée Kaas en 2005 : « On a tué ma femme, détruit ma famille, jeté 3 ans en prison, et le meurtrier de ma femme court toujours...ce qu’ils ont démoli, j’avais mis 20 ans à le construire, je me battrai jusqu’au bout pour qu’il y ait réparation. »

Le 5 avril 1992, Sylviane Kaas est assassinée alors que son mari et leurs enfants sont sortis au cinéma. Sur la base d’un dénonciation douteuse, André Kaas est jeté en prison un an et demi après. Un non-lieu général est prononcé le 26 mars 2004. L’assassin n’a pas été retrouvé, alors que des pistes, connues peu de temps après le meurtre mais non ou mal exploitées, auraient peut-être pu permettre son arrestation. Dans la foulée, l’innocent André Kaas est arrêté et détenu à tort pendant plus de trois ans, entre 1993 et 1996. Son innocence vient d’être reconnue ce lundi 10 décembre et il se voit attribuer 103.000 euros de dommages et intérêts par la Commission nationale d’indemnisation de la détention provisoire.

Le dimanche 5 avril 1992, André Kaas et ses 4 enfants, qui habitent une superbe maison en banlieue rouennaise vont au cinéma. Sylviane, la mère, reste au domicile familial.. C’est au retour de la séance que tout bascule. Sylviane gît sur le sol, morte, tuée par les balles d’une carabine qu’on a retournée contre elle. Des bijoux et sa voiture ont disparu. Le cauchemar démarre. La police pense à un crime crapuleux et jette 2 suspects en prison avant de les relâcher. L’enquête n’avance pas. Les mois passent, et les enquêteurs vont s’intéresser à André Kaas, une personnalité hors du commun, qui dénote dans la bonne société rouennaise. Sur les révélations d’un dealer arrêté à la frontière lilloise, ils vont se forger la conviction -que partagera ensuite le juge d’instruction - que c’est André Kaas qui a commandité le meurtre de son épouse.

Celui-ci est homme d’affaire flamboyant, ancien champion de judo, qui a fait fortune en vendant des maisons individuelles. Il a la passion des femmes et multiplie les conquêtes, tandis que son épouse collectionne les amants. « on se disait tout, il n’y avait pas de mensonge entre nous ». Ils sont un couple libre. « J’avais, explique-t-il, une double vie, d’abord celle du grand bourgeois qui menait grand train –nous avions une villa somptueuse, des employés de maison- et celle du champion de judo qui avait un club dans la banlieue rouennaise où j’entraînais les jeunes beurs des cités. J’aimais être au confluent de ces 2 mondes, celui des affaires et celui du sport » ajoute-t-il encore. André Kaas est placé en garde à vue. Puis en prison. « Dans cette affaire, s’emporte-t-il il n’y a pas d’aveu, pas de mobile, pas de preuve, pas de préméditation et je prends 19 mois de prison ! Alors pour moi ce n’est que de l’antisémitisme ! » L’enquête a été bâclée. « L’incompétence du juge » est pour lui flagrante et déterminante dans le déroulement de l’affaire.

André Kaas est d’autant plus catégorique que l’année dernière, il a retrouvé un « pv de gendarmerie » rédigé 5 jours après le meurtre de sa femme –le 10 avril 1992. Ce pv énonce les pistes en présence à ce moment de l’enquête .Il y en a 3. La 3e évoque « une personne vendant des tableaux (qui) s’est présentée » au domicile des Kaas, « elle s‘occupe de réinsertion de personnes sortant de maison d’arrêt ». Il est écrit : « Cette piste n’a pas été explorée ». C’est hallucinant que l’on soit passé à côté de ça… ». Et puis selon Monsieur Kaas, une autre chose a joué contre lui :« le fait que je ne vive pas comme tout le monde ; trop d’argent, trop de femmes, une vie différente. J’avais certainement tout pour attirer la haine et puis certains voulaient se faire un gros juif » commente-t-il aujourd’hui. Le mari de Sylviane Kaas passe alors, dans un premier temps,19 mois en prison à Rouen. Au terme de cette période, le juge enfin convaincu de son innocence le libère. Mais un mois plus tard, il est renvoyé derrière les barreaux par la présidente de la chambre d’accusation et contre l’avis des parties civiles. Il va refaire 16 mois.

En tout ce sera 3 ans pour un crime dont il est soupçonné à tort. 3 ans pour rien. Il sortira le 16 octobre 1996. le non-lieu ne viendra que le 5 avril 2004 –exactement 12 ans après la mort de sa femme.

Entre temps, le nouveau procureur de la République de Rouen Joseph Schmidt a repris l’affaire. Et est tombé sur la fameuse piste « non explorée » mentionnée dans le pv de gendarmerie, celle du vendeur de tableau à domicile récemment sorti de prison. « Cet individu fait du repérage chez moi 15 jours avant le meurtre et vend un tableau à une de mes employées de maison, et quand on l’interroge en 2000 sur le dossier Kaas, on s’aperçoit que le portrait robot -établi 8 ans plus tôt au lendemain du meurtre de ma femme- lui ressemble trait pour trait !! »...« Ainsi, reprend André Kaas, avec toujours autant de détermination « nous estimons qu’aujourd’hui il y a assez d’éléments pour envoyer cet homme devant une Cour d’assises. Mais il est toujours en liberté et une femme peut mourir à cause de lui…je veux que l’instruction reprenne et que mes enfants puissent faire le deuil de leur mère ! D’un point de vue judiciaire : on se trouve face à une erreur monumentale ! » et ce père de famille d’enchaîner « je voudrais également dire que les conséquences humaines de cette histoire sont tragiques ».

Au moment de son interpellation, sa fille aînée Nathalie a 21 ans et vient de passer sa maîtrise de Droit, son fils Julien a 14 ans, Jérôme en a 12, et le petit dernier 4. « Les gosses ont été abandonnés et recueillis par ma fille. On habitait dans une villa somptueuse, et dans les semaines et les mois qui ont suivi mon incarcération j’ai dû brader tout mon patrimoine. Mes enfants ont été contraints d’arrêter leurs études pour subvenir à leurs besoins ».

Retrouver l’assassin mais aussi obtenir réparation. Voilà les combats d’André Kaas maintenant innocenté du meurtre de sa femme. Il réclame réparation par rapport au préjudice économique subi. « Ca a été une épreuve difficile de voir tout ce que j’ai bâti en 20 ans, détruit. Je veux avoir les mêmes liquidités qu’avant et c’est d’ailleurs ce que prévoit la Loi de 2001 ». Aujourd’hui la justice ne prend pas en compte les conclusions de l’expertise financière réalisée aux frais de Kaas et qui chiffrent les pertes de la famille à 1,7 million d’euros (pour la détention). « J’irai au bout. Je suis têtu, ça durera ce que ça durera, je ne lâcherai pas le Garde des Sceaux. Je suis prêt à lancer une campagne à Lyon où il veut être maire, en racontant aux Lyonnais ce qui s’est passé pour que les gens voient qu’il ne s’intéresse pas aux victimes. »

« Vous savez, ajoute-t-il encore en guise de conclusion, on ne peut pas se remettre d’un tel drame. Par contre tout ce qui ne vous tue pas, vous rend plus fort ». Et assurément André Kaas, 13 ans après le meurtre de sa femme, semble plus déterminé que jamais à combattre.

Fuck Kanye West : la vidéo virale des célébrités juives qui enflamme la toile -vidéo-

Fuck Kenye » : la vidéo virale des célébrités juives qui enflamme la toile

Fuck Kanye : la vidéo virale des célébrités juives qui enflamme la toile

 

 

Une IA qui fait trembler Internet

Uri Bejarno et Guy Bar ont frappé fort. Leur vidéo générée par intelligence artificielle secoue la sphère numérique. On y voit des figures iconiques d'Hollywood arborer un t-shirt blanc floqué d'une croix gammée et du mot « Kenye » en guise de réplique au rappeur qui persiste à répandre sa haine des Juifs. Parmi eux : Jerry Seinfeld, David Schwimmer, Adam Sandler, Mark Zuckerberg ou encore Steven Spielberg. Mais voilà, ces images ne sont qu'une illusion.

Une réponse à Kanye West

Tout part d'une provocation de Kanye West. L'artiste controversé, déjà connu pour ses déclarations antijuives, a une nouvelle fois franchi la ligne rouge. Après avoir glorifié Hitler et proclamé son admiration pour le nazisme, il a profité d'un espace publicitaire du Super Bowl pour promouvoir un t-shirt orné d'une croix gammée. Face à cette escalade, Bejarno et Bar ont choisi la riposte technologique.

Une manipulation assumée et virale

Les images paraissent si réalistes que la confusion est totale. « Avez-vous déjà vu une vidéo de célébrités juives portant un t-shirt représentant un doigt à trois phalanges, une étoile de David et le mot Kenye, le tout sur fond de ‘Hava Nagila' ? » demande un internaute incrédule.

Réalité ou fiction ? Les plateformes sociales, Twitter et Instagram en tête, ont rapidement réagi en ajoutant une mention explicite : « Ce contenu a été créé ou modifié numériquement par l'IA pour paraître réel. »
Pas de quoi freiner sa propagation fulgurante. En l'espace de 48 heures, la vidéo cumule des dizaines de millions de vues. Partagée par le compte Twitter de Vivid, elle enregistre à elle seule plus de 4 millions d'impressions. Même le rappeur 50 Cent s'en est emparé.

Hollywood entre silence et indignation

Si quelques figures publiques comme David Schwimmer ont pris position contre l'antisémitisme, la majorité des grandes stars d'Hollywood restent étonnamment silencieuses. Un mutisme qui exaspère les créateurs de la vidéo. Sur sa page Facebook, Bejarno ne mâche pas ses mots : « Va te faire foutre Kanye West. Ces derniers jours, il a une fois de plus franchi toutes les lignes rouges possibles. Il est temps d'arrêter de se taire et de répondre aux antisémites comme Kanye West de la manière la plus forte possible. Nous devons exiger que les réseaux sociaux cessent de donner une tribune à l'antisémitisme et à la haine. »

Une stratégie qui divise

Mais tout le monde ne cautionne pas cette initiative. Zach Sage, un créateur de contenu juif, s'indigne : « Il y a une vidéo virale d'IA de célébrités juives portant des t-shirts ‘F Kanye', et pour être honnête, je ne pense pas que nous devrions la partager.
Presque toutes ces stars sont restées silencieuses depuis le 7 octobre, et même maintenant, alors que nous voyons des images néo-Shoah de Juifs torturés et affamés revenant de Gaza. Cette vidéo est un mensonge et la plupart de ces gars ne méritent pas une once de crédit pour avoir combattu la haine des Juifs. »

Derrière l'effet viral, une réalité plus sombre. En réalisant cette vidéo, Bejarno et Bar ont forcé un débat sur l'indifférence d'Hollywood face à l'antisémitisme. Mais en attribuant artificiellement un engagement à des personnalités qui ne l'ont jamais exprimé, n'ont-ils pas faussé le combat ?
Une chose est sûre : en manipulant l’image pour contrer la désinformation, ils ont démontré la puissance et les dangers de l’IA dans le combat pour la vérité.

Retour impossible pour 64 000 évacués du Nord : insécurité, écoles en ruine et avenir incertain !

Retour impossible pour 64 000 évacués du Nord - insécurité, écoles en ruine et avenir incertain !

Éducation défaillante, infrastructures détruites et chaos pour les évacués du Nord : « L’État n’a aucun plan »

À moins de trois semaines du retour forcé, 64 000 déplacés livrés à eux-mêmes

Des écoles délabrées, des infrastructures en ruine, une économie exsangue et aucune garantie sécuritaire : tel est le tableau que découvre la population évacuée du Nord d’Israël à l’approche de la date fixée par Tsahal pour leur retour. 64 000 habitants vivent dans l’incertitude, sommés de regagner leurs maisons, “avec une arme sur la tempe”, sans que les conditions minimales ne soient réunies.

L’armée israélienne assure qu’il n’existe plus d’obstacle sécuritaire au retour dans 42 localités frontalières du Liban. Mais l’État, qui a ordonné leur évacuation, se montre incapable d’assurer une transition digne et viable. Écoles sinistrées, hôpitaux en sous-effectif, commerces à l’agonie… et des habitants laissés sans réponse.

Un retour sous pression et un État absent

Depuis deux mois, Ze’ev Elkin, ministre en charge de l’Administration et de la Reconstruction du Nord, tente de colmater les brèches. Mais il se bat seul. Les ministères tournent le dos, certains bureaucrates considérant même les évacués comme des “mangeurs d’illusions”.

Les médias Ynet et Yedioth Ahronoth ont enquêté sur l’état actuel des évacués. Verdict : un abandon total.

Un système éducatif en ruine

Des écoles en lambeaux et des enfants traumatisés

200 millions de shekels ont été alloués à la rénovation des écoles, mais sur le terrain, le constat est alarmant :

Des bâtiments endommagés, sans protection contre de nouvelles attaques.

Des enfants traumatisés, après plus d’un an et demi d’exil, contraints de revenir sans soutien psychologique.

Aucune prise en charge sociale : pas de psychologues, pas de thérapeutes, pas d’assistants sociaux.

Un haut responsable du système éducatif alerte :

“Des milliers d’enfants traumatisés sont censés revenir avec un état psychologique déjà fragile avant la guerre, et toujours pas renforcé.”

Le choc du retour sera brutal.

Des décisions arbitraires et une jeunesse sacrifiée

À Kiryat Shmona, où vivent 40 % des évacués, la situation est encore plus critique.

Le ministère de l’Éducation a brusquement décidé de fermer les écoles temporaires ouvertes à Eilat, Tel-Aviv et Tibériade, laissant des centaines d’enfants sans solution.

Avichai Stern, maire de Kiryat Shmona, ne cache pas son indignation :

“Il est impensable que les parents ne sachent pas ce qui arrivera à leurs enfants dans moins de trois semaines !”

Il rappelle que le gouvernement s’était engagé à laisser les élèves terminer l’année scolaire dans leurs écoles actuelles. Une promesse trahie.

Une sécurité toujours incertaine

Des nouvelles infrastructures militaires… mais pas de zone tampon

L’armée construit de nouveaux postes avancés pour sécuriser la frontière. Mais la demande d’une “zone tampon” interdite au Hezbollah n’a pas été prise en compte.

“Avec le temps et l’argent iranien, le Hezbollah reviendra reconstruire ses bases à la frontière,” prévient un officier.

Giora Saltz, président du Conseil régional de Haute Galilée, reste lucide :

“Un niveau de sécurité relativement élevé a été atteint, mais tout peut arriver. Le sentiment de sécurité est subjectif, et de nombreux habitants hésitent à rentrer.”

Une réhabilitation qui traîne, une économie en lambeaux

Pendant plus d’un an, les forces militaires ont occupé les bâtiments publics des localités évacuées. Résultat : des infrastructures ravagées.

Les écoles sont la priorité, mais les routes, les réseaux d’eau et les hôpitaux sont à l’abandon.

À Kiryat Shmona, la simple évaluation des dégâts n’est même pas terminée.

“L’État n’a toujours pas de plan pour relancer une économie locale anéantie,” dénonce Avichai Stern.

Après plus d’un an de subventions publiques, les évacués devront désormais survivre seuls. Comment relancer un commerce sans clients ? Comment retrouver un emploi dans une région sinistrée ?

Le retour impossible : détresse humaine et silence gouvernemental

« On nous renvoie chez nous, mais il n’y a plus rien »

Des maisons éventrées, des commerces ruinés, des écoles en chantier… et pourtant, l’État impose un retour imminent. À Kiryat Shmona, Shlomi et dans d’autres localités frontalières, les familles évacuées découvrent une réalité insupportable.

Maya Ben-Haim, mère de trois enfants, n’a toujours pas de solution pour les scolariser :

« On nous dit que l’école rouvrira, mais avec quels enseignants ? Quels psychologues ? Ma fille pleure tous les soirs, elle ne veut pas retourner là-bas. Elle a vu une roquette tomber près de chez nous… Comment lui expliquer que c’est “sécurisé” maintenant ? »

À côté d’elle, David, commerçant à Kiryat Shmona, contemple son magasin détruit :

« J’avais une petite supérette. Elle a été pillée, les stocks sont moisis. La banque ne veut pas me prêter d’argent pour tout reconstruire. Comment je fais pour vivre ? »

Ils sont des milliers dans cette situation, sans emploi, sans sécurité, sans avenir clair.

Un gouvernement aux abonnés absents : où est le plan de reconstruction ?

Les habitants posent la question que tout Israël devrait se poser : où sont les mesures concrètes ?

Où est l’argent promis pour la réhabilitation des logements et des infrastructures ?

Pourquoi aucune cellule psychologique massive n’a été déployée pour accompagner le retour des familles ?

Pourquoi Tsahal impose-t-il un retour précipité sans la mise en place d’une zone tampon pour protéger les civils ?

Avichai Stern, maire de Kiryat Shmona, explose :

« L’État nous traite comme des citoyens de seconde zone. Il ne veut plus payer pour nous, alors il nous force à revenir, coûte que coûte. Mais nous n’avons plus rien ! »

L’État s’enlise dans le mutisme et les décisions absurdes. Les écoles temporaires sont fermées, mais celles du Nord sont toujours en ruine. Les militaires ont quitté certaines localités, mais le Hezbollah continue de menacer la frontière.

Un traumatisme collectif sous-estimé

Des milliers d’évacués souffrent de stress post-traumatique. Enfants, parents, enseignants, commerçants, tous ont vécu l’angoisse des bombardements, l’arrachement à leur maison, l’exil forcé.

Le Dr Ilan Seroussi, spécialiste en psychiatrie de crise, alerte :

« Nous avons affaire à une catastrophe psychologique. Ces familles ont déjà été déplacées une fois, elles sont restées en suspens pendant plus d’un an, et maintenant, on leur demande de tout recommencer. C’est une bombe à retardement. »

« La peur est toujours là, et elle est fondée. Beaucoup d’enfants font encore des crises de panique à chaque bruit fort. On ne peut pas exiger qu’ils retournent sans aucun accompagnement. »

Les oubliés de la nation : une colère qui monte

Le Nord d’Israël est en train d’être abandonné. Dans un pays où la solidarité est un pilier national, comment expliquer ce désintérêt total pour ces dizaines de milliers de citoyens ?

Les habitants commencent à s’organiser : pétitions, appels aux médias, manifestations. Mais les réponses restent floues, minimisées, repoussées.

« Nous avons été chassés de nos maisons par la guerre, et maintenant c’est notre propre gouvernement qui nous condamne. »

Dans trois semaines, ils devront choisir entre un retour impossible ou l’exil forcé vers l’inconnu. Un dilemme intenable, auquel l’État refuse de répondre.

Un retour forcé, un futur incertain

Après avoir découvert une meilleure qualité de vie au centre du pays, avec un accès à des soins modernes, une culture foisonnante et des infrastructures développées, les habitants du Nord sont sommés de revenir à une existence brisée.

Le ministère de l’Éducation reste de marbre et refuse toute explication, se contentant d’une déclaration laconique :

“Puisque Kiryat Shmona a saisi la Haute Cour de justice, notre réponse sera donnée au tribunal et non dans les médias.”

Mais l’audience n’est prévue que pour le 26 mars, soit deux jours avant le retour forcé.

Deux jours pour décider de l’avenir de 64 000 personnes. Deux jours pour réparer un an de chaos. Deux jours pour espérer un miracle.