Claudine Douillet

Claudine Douillet parisienne et juive de naissance de parents profondément sionistes (un père sur l’Altaléna ça laisse des traces).

Fondatrice du premier magazine Juif sur le net, Alliance, en 1997, avant Google !
220 000 lecteurs uniques par mois à son actif.

En 1999 création Alliance-Hosting LLC , une "Web Agency » conceptrice de sites internet pour les entreprises et leur migration sur le net. Formation d’internet pour chefs d’entreprise.

Alliance-Hosting LLC a permis grâce ses moyens techniques la retransmission en directe des 4 radios juives de France 94.8 FM sur le net ,dés 2000, pendant 12 ans.

Experte en communication digitale avec Alliancefr.com, et radiophonique avec "Internet sans prise de tête" sur judaïques FM 94.8 depuis 2000, ma passion est née de la découverte, dés 1996, du plus important moyen de communication avec le monde, internet.

Mon expérience est le résultat de 22 années au service des entreprises désireuses de migrer sur le net et des médias.

Rendre réel ce monde virtuel c’est l’alliance du savoir faire et du faire savoir.

Les articles de Claudine Douillet

Pas d’escale en Israël : Trump change les règles du jeu au Moyen-Orient

Pas d’escale en Israël : Trump change les règles du jeu au Moyen-Orient

Trump et Netanyahou : la fin d’une alliance sacrée ?

Une visite diplomatique sans Israël : un camouflet assumé

Le geste est symbolique, mais lourd de sens.
Donald Trump, revenu sur le devant de la scène internationale avec la brutalité qui le caractérise, entame sa première tournée au Moyen-Orient depuis son retour à la Maison Blanche.
Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Qatar : autant d’escales soigneusement choisies… mais sans Israël. L’État hébreu, autrefois présenté comme l’allié indéfectible du président républicain, est désormais relégué au rang de spectateur.

« Le voyage de Trump au Moyen-Orient laisse Netanyahu observer depuis la ligne de touche », titre sobrement CNN.
Une formule qui glace. Le Washington Post, plus direct encore, parle de « manœuvres opérées dans le dos d’Israël ».
Une gifle politique qui, en Israël, n’est pas passée inaperçue.
Et pour cause : l’absence d’Israël dans l’agenda diplomatique d’un président américain n’est pas une simple omission, c’est une déclaration d’intention.

Le sentiment d’une trahison : entre décisions unilatérales et négociations secrètes

Depuis plusieurs semaines, les signes d’un divorce diplomatique s’accumulent. La libération du soldat américano-israélien Edan Alexander des mains du Hamas aurait pu être saluée comme un succès commun. Il n’en est rien. L’opération a été menée sans consultation d’Israël.
Pire encore, Trump l’a présentée comme « une première étape vers la fin de cette guerre brutale », insinuant, selon CNN, une volonté de tourner la page – seul.

Autre élément d’inquiétude : la négociation en catimini d’un cessez-le-feu avec les Houthis du Yémen, menée sans avertir Jérusalem. Même scénario dans le dossier iranien, où les contours d’un nouvel accord nucléaire se dessinent sans que les lignes rouges israéliennes soient respectées, ni même écoutées.

Dennis Ross, ancien haut diplomate américain au Proche-Orient, résume ainsi la situation dans The Washington Post :

« Les préoccupations israéliennes sur l’Iran et les autres menaces existentielles ne sont pas prises en compte. Ou si elles le sont, elles sont ignorées. »

Du point de vue israélien, cela ressemble à une stratégie de contournement. Israël n’est plus partenaire : il est devenu variable d’ajustement.

Le désamour personnel : Netanyahou, un “allié trop politique”

Au-delà de la realpolitik, il y a les hommes. Et entre Trump et Netanyahou, la lune de miel est bel et bien terminée. Le président américain le juge trop calculateur, trop lent, et surtout, trop centré sur sa propre survie politique. Dan Shapiro, ex-ambassadeur des États-Unis en Israël sous Obama, confie à CNN :

« Tous les présidents ayant travaillé avec Bibi ont été frustrés. Trump ne fait pas exception. »

Le Wall Street Journal va plus loin. Selon ses sources, Netanyahou aurait été à l’origine de pressions pour entraîner Washington dans une attaque préventive contre l’Iran. Une initiative qui aurait provoqué l’ire du cercle rapproché de Trump.
Résultat : Mike Walz, conseiller à la sécurité nationale, a été limogé après avoir, selon le Washington Post, discuté avec Netanyahou de cette éventualité. Une humiliation de plus.

 MAGA, Israël et la montée du scepticisme conservateur

Mais l’essentiel se joue peut-être ailleurs. Le Parti républicain a changé. La montée en puissance de la faction MAGA, plus isolationniste, plus identitaire, moins évangélique, a rebattu les cartes.

« Nous ne sommes pas fans de Bibi », aurait confié un proche de Trump au Washington Post. Une phrase anodine ? Elle révèle au contraire un changement tectonique.
Le soutien automatique à Israël n’est plus un pilier intangible de la droite américaine. Il devient négociable. Fragile. Calculé.

À cela s’ajoute la séduction paradoxale de Trump pour des figures ambiguës comme Erdogan, le président turc. Lors de sa rencontre récente avec ce dernier, Trump a tenu un discours
« chaleureux et encourageant » et laissé entendre qu’il pourrait lever les sanctions imposées à Ankara. Il a même évoqué une escale en Turquie pour assister au futur sommet Poutine-Zelensky à Istanbul. Une provocation à peine voilée pour Netanyahou, alors en pleine campagne diplomatique contre la Turquie.

 Israël seul face au nouveau monde ?

L’affaire est entendue : entre Trump et Netanyahou, la confiance est rompue. Derrière les sourires forcés et les phrases creuses, c’est une alliance qui vacille. L’un mise désormais sur les pétrodollars du Golfe, l’autre tente de survivre politiquement au chaos du 7 octobre et à ses séquelles. Ils n’ont plus les mêmes priorités, ni les mêmes ennemis, ni les mêmes récits.

Mais plus inquiétant encore que la crise personnelle entre deux dirigeants, c’est le basculement idéologique en cours. L’ère d’un soutien américain inconditionnel à Israël semble toucher à sa fin. Et dans ce nouvel ordre, Israël pourrait bien se retrouver seul, face à ses ennemis, face à ses choix, face à ses contradictions.

L’heure n’est plus à l’illusion. L’alliance Trump-Netanyahou, que l’on croyait d’airain, s’est révélée circonstancielle. Une alliance de façade, utile en temps de prospérité. Mais aujourd’hui, le vent a tourné.

Et le message de Trump est clair : l’Amérique défend ses intérêts, pas ses amis.

L'origine du Conflit

Le refroidissement des relations entre Donald Trump et Benyamin Netanyahou s’explique par une série de désaccords stratégiques et personnels.

Trump reproche à Netanyahou son intransigeance dans la guerre à Gaza, estimant que cette position entrave les efforts diplomatiques américains, notamment la libération d’otages et la normalisation des relations avec les pays du Golfe.

La libération récente de l’otage israélo-américain Edan Alexander, obtenue par des négociations directes entre les États-Unis et le Hamas sans consultation d’Israël, a accentué les tensions.

De plus, Trump a suspendu les frappes contre les Houthis sans en informer Israël, ce qui a été perçu comme un camouflet par Netanyahou. Enfin, des divergences profondes sur la gestion du dossier iranien et la politique de colonisation israélienne ont contribué à creuser le fossé entre les deux dirigeants .


Israël abandonne ses enfants autistes : la réforme qui scandalise les familles

Israël abandonne ses enfants autistes : la réforme qui scandalise les familles

Quand l’État lâche les plus fragiles : l’inacceptable réforme du remboursement des soins privés pour les enfants autistes en Israël

Le cri étouffé des familles

En Israël, une nouvelle réforme du ministère de la Santé menace de bouleverser le fragile équilibre des familles confrontées à l’autisme.
À partir de septembre, les remboursements des soins privés pour les enfants sur le spectre autistique seront progressivement supprimés.
En d’autres termes, les parents qui se battent pour offrir à leurs enfants un accompagnement décent et adapté n’auront plus accès à ces aides financières s’ils se tournent vers le secteur privé. Le système, déjà saturé, devra désormais tout absorber.

Cette annonce a provoqué un tollé parmi les parents, les professionnels et les associations. Parmi les voix qui s’élèvent, celle de Meira Barnea Goldberg, autrice israélienne et mère d’un adolescent de 16 ans atteint d’autisme :

« Il n’y a pas de personnel dans le système public – pas d’orthophonistes, pas d’ergothérapeutes, pas de physiothérapeutes. Je ne comprends pas comment le ministère peut prétendre répondre soudainement à tous les enfants par l’intermédiaire des caisses de santé. »

Désabusée mais combative, elle ajoute :

« Je n’ai plus besoin de la plupart de ces traitements aujourd’hui, j’ai déjà encaissé tout ce que le ministère de la Santé a de plus terrible à offrir. Je me bats maintenant pour les autres parents, ceux qui viennent juste d’avoir un diagnostic et cherchent désespérément un rendez-vous urgent. Avec cette réforme, ils n’auront plus rien. »

L’impasse structurelle d’un système à bout de souffle

Pour comprendre le désarroi, il faut rappeler qu’en Israël, les délais d’attente dans le secteur public pour un enfant autiste sont parfois de six mois, voire plus. Dans un parcours de soin où chaque semaine compte, ces retards sont lourds de conséquences.

Shiri, mère d’un enfant de sept ans avec un trouble sévère de l’attention, témoigne anonymement :

« Un enfant avec un retard de développement important a besoin de toute l’aide professionnelle disponible. Il ne peut pas attendre six mois pour un rendez-vous, il ne peut pas attendre pour apprendre à marcher ou à parler. Chaque jour sans traitement est un jour perdu dans son développement. »

Selon elle, les thérapeutes privés, souvent plus expérimentés ou disponibles, sont une planche de salut indispensable pour des milliers de familles :

« On nous parle de professionnelles compétentes dans les caisses de santé. Celles que nous avons rencontrées nous ont profondément déçus, comparées aux spécialistes privées que nous avons trouvées. »

Et d’enfoncer le clou, avec une rage contenue :

« L’État trouve de l’argent pour tant d’autres secteurs. Pourquoi nous couper les vivres ? Cette réforme frappe les plus faibles. Priver mon fils d’un traitement de qualité, c’est hypothéquer le peu de chances qu’il lui reste. »

Une réforme qui trahit les promesses de l’État providence

Sur le papier, la réforme vise à rationaliser les dépenses de santé, à renforcer le service public, et à garantir un accès égal aux soins. Mais dans les faits, elle déplace le poids financier de l’État vers les familles, sans leur offrir de réelle alternative.

Le secteur public, notoirement en sous-effectif, ne pourra pas absorber d’un coup la demande croissante. Et ce sont encore les enfants vulnérables qui en paieront le prix.

Le gouvernement israélien, qui investit massivement dans la sécurité, l’innovation technologique, ou l’absorption des nouveaux immigrants, semble rechigner à consacrer des budgets suffisants à la santé mentale et au handicap. Ce déséquilibre interroge.
Que signifie être une nation forte si l’on abandonne ceux qui ne peuvent se défendre seuls ?

L’indignation d’une société en éveil

La mobilisation s’organise, mais dans un pays fracturé par les tensions sociales, les familles d’enfants autistes se sentent souvent isolées. Une mère, dans une manifestation récente, brandissait une pancarte :

« Mon fils n’a pas de lobby. Il n’a que moi. »

Cette phrase résume l’abandon ressenti. Il ne s’agit pas seulement de chiffres budgétaires, mais d’un choix moral, d’une vision de société.

Le diagnostic précoce, le suivi personnalisé, la continuité des soins : tout cela est reconnu comme essentiel par les études internationales. En supprimant les remboursements des soins privés, le ministère ne réforme pas – il abandonne. Il rompt un contrat tacite avec des citoyens qui, dans leur détresse, attendaient protection et soutien.

Réformer, ce n’est pas détruire

Le combat pour les enfants autistes n’est pas un combat corporatiste. Il dit quelque chose de fondamental sur notre humanité. Un État se mesure à la manière dont il traite les plus vulnérables. En choisissant de couper dans les aides aux soins privés sans renforcer sérieusement le secteur public, le ministère de la Santé israélien prend le risque d’une régression tragique.

Refuser cette réforme, c’est affirmer que les enfants autistes ne sont pas une variable d’ajustement budgétaire. C’est proclamer que le droit à un traitement digne ne devrait pas dépendre du compte en banque de leurs parents. Et c’est, surtout, rappeler qu’en Israël comme ailleurs, une société juste commence par les plus fragiles.

Souhaitons qu’ils ne soient pas seuls à le hurler.

Fauda saison 5 : la série tourne dans les ruines du 7 octobre et ravive la douleur

Fauda saison 5 : la série tourne dans les ruines du 7 octobre et ravive la douleur

Fauda dans l’ombre du 7 octobre : quand la fiction rouvre les plaies d’un peuple en deuil

Un tournage au goût de cendres dans le sud d’Israël

Il fut un temps où la série Fauda incarnait la fierté israélienne : un miroir tendu à la réalité trouble du Proche-Orient, une plongée haletante dans les coulisses de la guerre asymétrique. Mais en ce printemps 2025, alors que la cinquième saison entre en production, l’enthousiasme a laissé place à une gêne sourde, presque indécente.
Car les nouvelles scènes de la série, cette fois, sont tournées dans les localités du sud d’Israël, précisément là où les massacres du 7 octobre ont eu lieu — là où l’odeur du sang, pour beaucoup, n’a pas encore disparu.

Le conseil régional d’Eshkol, l’une des régions les plus cruellement frappées par l’attaque terroriste du Hamas, a été averti par avance.
Un message officiel adressé aux habitants évoque des “incidents sécuritaires simulés”, des “costumes de terroristes”, des “uniformes militaires”, et même “des tirs factices”. Pourtant, malgré ces précautions, la colère gronde.

“Cela montre un total manque de sensibilité et de considération pour les citoyens qui vivent encore avec le traumatisme”, confie un habitant sous couvert d’anonymat.
“Cela peut provoquer des flashbacks, une détresse émotionnelle. C’est dangereux, et surtout, profondément injuste.”

7 octobre : la cicatrice ouverte

L’émotion est d’autant plus vive que ce tournage intervient moins de deux ans après la journée la plus noire de l’histoire israélienne contemporaine.
Le 7 octobre 2023, des milliers  de terroristes palestiniens du Hamas,  ont franchi la barrière de sécurité pour semer la mort dans les kibboutzim, les villages, les festivals.
En une matinée, 1 200 civils israéliens ont été massacrés, et environ 250 autres enlevés et emmenés en captivité dans la bande de Gaza dans les tunnels du Hamas.

Depuis, le pays est en état de choc permanent. Les alarmes retentissent encore, les cercueils sont trop nombreux, et les photos d’enfants souriants sur les “murs des otages” pleurent silencieusement dans chaque ville. Tourner une fiction d’action dans ce décor réel, encore empreint de souffrances, fait surgir une question aussi brûlante que taboue : à quel moment le récit artistique devient-il une trahison de la douleur ?

L’art en territoire miné

La production de Fauda, emblématique pour sa volonté de dépeindre sans manichéisme les conflits israélo-palestiniens, se retrouve aujourd’hui prise au piège de sa propre ambition.

La frontière entre la fiction et la réalité s’est effondrée le 7 octobre. Dès lors, peut-on rejouer l’horreur dans les lieux mêmes où elle s’est déroulée, avec des figurants grimés en terroristes, sous les fenêtres de survivants encore endeuillés ? À quel prix fabrique-t-on du divertissement à partir de la tragédie ?

Certains défendent pourtant le projet, arguant que Fauda a toujours puisé sa force dans le réel. “Raconter ces événements, c’est aussi leur rendre hommage, refuser l’oubli”, plaide un proche de la production. Mais dans les villes martyres du sud, cette légitimité s’effrite devant l’urgence du deuil. “Nous n’avons pas besoin de voir des comédiens jouer notre enfer pour y croire”, martèle une assistante sociale de la région. “Nous le vivons encore, chaque matin, chaque nuit. Et ce n’est pas du cinéma.”

L’après-traumatisme collectif : un territoire sans scénario

Depuis octobre 2023, Israël est un pays fracturé, pris entre la sidération et le besoin viscéral de continuer. La guerre à Gaza s’est intensifiée, la société s’est polarisée, les familles d’otages sont devenues les figures tragiques de cette époque incertaine. Dans ce contexte, la moindre décision artistique ou politique devient hautement inflammable.

La question soulevée par Fauda dépasse largement le cadre d’un tournage. Elle interroge la capacité d’un peuple à se regarder en face, alors même que le miroir tremble encore. Peut-on se raconter l’horreur quand elle n’a pas quitté les couloirs de l’hôpital, les cours d’école, les berceaux vides ?
“Le cinéma est un acte politique”, disait Godard. En Israël, en 2025, il est surtout un acte de mémoire ou de déni — selon l’endroit où l’on pose la caméra.

 Quand la caméra vacille, qui porte la vérité ?

En choisissant de tourner Fauda au cœur de la terre blessée du 7 octobre, les réalisateurs ont déclenché une onde de choc qui révèle bien plus qu’un simple débat sur la fiction. Ils ont mis à nu la fragilité d’un pays qui ne sait plus comment raconter sa propre histoire : entre héroïsme et deuil, entre spectacle et respect. Dans les ruines de Be’eri ou de Nir Oz, les cris ne sont pas ceux des figurants. Ce sont ceux d’un peuple qui cherche encore ses morts, ses otages, et peut-être, sa propre voix.

Le 7 octobre ne peut devenir un décor. C’est une plaie. Et tant que le sang est encore frais, toute caméra tournée vers elle devrait trembler.

Opération héroïque du Mossad : Israël ramène son soldat tombé au Liban, retrouvé en Syrie

Opération héroïque du Mossad : Israël ramène son soldat tombé au Liban, retrouvé en Syrie

Le sergent-major Tsvi Feldman enfin de retour : 43 ans de silence brisés par une mission du Mossad en Syrie

Une disparition tragique pendant la guerre du Liban

Le 11 juin 1982, au cœur de la bataille sanglante de Sultan Yacoub, en pleine Première guerre du Liban, trois soldats israéliens disparaissent sans laisser de trace. Parmi eux : le sergent-major Tsvi Feldman.
À l’époque, l’armée israélienne affrontait les troupes syriennes dans l’une des confrontations les plus meurtrières du conflit. Tandis que les combats faisaient rage, les corps de Feldman, de Zachary Baumel et de Yehuda Katz ne furent jamais retrouvés. Une douleur immense s’installa dans les foyers israéliens. Une attente sans fin.

Une mission clandestine, au cœur d’un territoire ennemi

Quarante-trois ans plus tard, le Mossad signe l’une de ses opérations les plus audacieuses : le rapatriement du corps de Feldman, retrouvé non pas au Liban mais en Syrie, à des dizaines de kilomètres de la frontière israélienne.

Ce déplacement soulève une hypothèse : après la bataille, le corps aurait été transféré clandestinement de la zone des combats vers un cimetière syrien, dans l’ombre d’un régime ennemi.

Mais le plus remarquable reste le modus operandi. Aucun agent israélien n’a été envoyé officiellement sur place.
Pour mener cette opération ultra-sensible, le Mossad a mobilisé une cellule d’agents non israéliens, soit des collaborateurs étrangers, soit des agents israéliens opérant sous fausse identité étrangère. Le but était clair : ne jamais relier l’opération directement à Israël, en cas d’échec, d’arrestation ou d’incident diplomatique.

Cinq mois de danger pour retrouver un soldat

Durant cinq mois, l’équipe a opéré dans des conditions extrêmes. Chaque pas, chaque contact, chaque excavation dans ce cimetière syrien surveillé était un pari sur la vie. La région était truffée d’agents du régime syrien, la moindre détection aurait pu déclencher un incident international.

Mais la détermination a fini par payer. Un élément clé a tout changé : la découverte d’une combinaison militaire identifiable. L’émotion a traversé l’équipe. Le message adressé au commandement fut sobre et déchirant : Nous avons trouvé la combinaison de Feldman.”

Des fragments d’ossements, des sacs de terre, des effets personnels ont ensuite été discrètement exfiltrés du pays. Les analyses ADN ont parlé : c’était bien lui.

Larmes et fierté : Israël rend les honneurs à son soldat

À l’annonce de la réussite de la mission, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou s’est déplacé personnellement pour informer la famille Feldman. Sa sœur, Anat Cohen, a déclaré avec émotion :

« Nous avons prié pendant 43 ans, et aujourd’hui, Tsvi est revenu. Il est enfin rentré en Israël. »

. Pour la première fois depuis 1982, la famille pourra se recueillir sur une tombe, le jour du souvenir israélien. Et dans la voix d’Anat, une phrase résonne comme un verset biblique :

« L'incroyable est arrivé : ‘Les fils reviendront à leur frontière’. »

Israël ne laisse jamais ses soldats derrière lui

Cette opération n’est pas un cas isolé. En 2019, le Mossad avait déjà ramené en Israël la dépouille de Zachary Baumel, tombé lui aussi à Sultan Yacoub. Yehuda Katz, le troisième soldat disparu, reste encore introuvable. Mais le message envoyé par cette mission est limpide :

Israël ne lâchera jamais ses disparus.

Et cette doctrine ne concerne pas uniquement les soldats du passé. Les autorités israéliennes continuent de rechercher Ron Arad, disparu dans le sud-Liban en 1986, l’espion légendaire Eli Cohen, exécuté à Damas en 1965, ou plus récemment Elizabeth Tsurkov, enlevée en Irak.

Une leçon pour les familles et les ennemis

En rapatriant la dépouille de Feldman, Israël parle à ses familles, mais aussi à ses ennemis. À ceux qui capturent, tuent, dissimulent. À ceux qui croient qu’avec le temps, les noms s’effacent. Le Mossad vient de leur répondre :

« Nous reviendrons. Toujours. »

Réponse du philosophe Charles Rojzman à la tribune de Delphine Horvilleur 

Réponse du philosophe Charles Rojzman à la tribune de Delphine Horvilleur 

Réponse du philosophe Charles Rojzman à la tribune de Delphine Horvilleur 

On ne peut rien comprendre aux réactions d’une partie du monde juif contemporain sans regarder en face un paradoxe aussi ancien que ravageur : celui d’un judaïsme qui rêve de pureté dans un monde qui ne lui a jamais accordé le droit d’exister. Ce n’est pas la peur qui anime certains intellectuels juifs face à la guerre à Gaza. Ce n’est pas la lâcheté non plus. C’est plus insidieux : le désir d’un judaïsme impeccable — un judaïsme aux mains propres, c’est-à-dire sans mains.

Car l’Histoire ne nous enseigne pas qu’on peut vaincre la barbarie par des principes seuls. Le nazisme n’a pas été vaincu par la vertu, mais par la force — au prix de villes allemandes rasées, de millions de civils morts, et d’une Europe en ruines.
Le Japon impérial n’a pas capitulé face à des sermons, mais face à une puissance de feu sans précédent. La guerre est cruelle. Mais quelle autre voie aurait permis de rester moral face à l’inhumanité nazie ? Un judaïsme sans mains est un judaïsme mort — tout comme une morale sans courage est une morale vide.

Delphine Horvilleur, dans une tribune récemment publiée, incarne cette tendance avec une éloquence qui fascine autant qu’elle désarme. Face aux bombardements à Gaza, face aux accusations de crimes de guerre, elle choisit de distinguer son judaïsme de celui des autres, de ceux qui soutiennent Israël dans l’épreuve, de ceux qui refusent de se dérober derrière une morale abstraite. Elle écrit comme si le judaïsme devait se laver les mains de tout, pour rester « fidèle à ses principes », même au prix d’un abandon. Mais de quels principes parle-t-on, quand on parle en surplomb de ceux qui vivent dans la terreur des sirènes, des missiles et des tunnels creusés pour tuer leurs enfants ?

Ce que revendique Horvilleur, c’est un judaïsme qui « témoigne » sans se mêler, qui observe sans participer, qui condamne pour se distinguer. Elle oppose une morale désincarnée à la complexité d’une guerre réelle, tragique, dont aucun peuple ne sortira intact. Et ce faisant, elle reproduit un vieux mécanisme : pour être accepté, il faudrait se désolidariser, se purifier, devenir l’exception morale du peuple juif.

Mais cette posture est une illusion — et une trahison.
Car un judaïsme sans solidarité, sans force, sans attachement à la terre, n’est plus qu’un mot creux. Un slogan acceptable pour les salons intellectuels d’Occident, mais totalement inopérant face aux roquettes et aux pogroms. Il ne s’agit pas ici de défendre aveuglément un gouvernement. Il s’agit de rappeler que le droit d’Israël à se défendre est non négociable. Et que le rôle du judaïsme, dans cette heure tragique, n’est pas d’accabler son propre peuple pour sauver son image morale.

Lorsque Delphine Horvilleur parle de « désarroi moral », on l’écoute, car elle parle en poétesse. Mais ce désarroi devient poison quand il se transforme en accusation publique, non pas malgré son judaïsme, mais au nom de celui-ci. Elle semble dire : « Regardez comme je suis juive autrement. » Elle semble vouloir prouver, à chaque phrase, que son judaïsme n’est pas celui qui bombarde, mais celui qui s’indigne. Mais ce judaïsme-là est un luxe de paix. Il n’est d’aucune utilité dans un monde où des enfants juifs doivent être cachés dans des écoles, où l’on tabasse à cause d’un prénom, où l’on tue pour une étoile.

La tradition juive n'enseigne pas la pureté. Elle enseigne la responsabilité. Elle ne dit pas de rester innocents ; elle appelle à agir justement, dans un monde qui ne l’est pas. Et cette justice-là ne consiste pas à accuser Israël avec les mots de ses ennemis — colonialisme, apartheid, génocide — mais à porter la complexité de son histoire, la légitimité de son existence, le droit de ses citoyens à vivre.

Aujourd’hui, certains Juifs croient qu’en condamnant Israël, ils se protègent. Mais ils se trompent. Ce qu’ils obtiennent, ce n’est pas l’estime lucide du monde, mais une admiration convenue, qui flatte l’image morale à laquelle ils aspirent — au prix d’un renforcement sourd, mais violent, de la haine contre Israël. Une haine d’autant plus légitimée qu’elle semble validée par une rabbine censée incarner la spiritualité juive elle-même.
Le combat n’est pas seulement de défendre un État. Il est de défendre le droit du peuple juif à se défendre, à se tenir debout, à ne pas s’excuser d’exister.

Delphine Horvilleur rêve peut-être d’un judaïsme admirable. Mais sans engagement, sans peuple, sans terre, ce judaïsme est un mirage. Et ceux qui s’y réfugient s’aveuglent eux-mêmes.
Il est temps de rappeler que la morale juive n’interdit pas la force — elle l’encadre. Elle ne rejette pas la défense — elle la structure. Elle ne condamne pas l’action — elle l’exige, quand l’existence est menacée. Ce n’est pas un luxe intellectuel. C’est un impératif de survie.

Charles Rojzman

Charles Rojzman, né le 23 août 1942 à Villeurbanne, est un psychosociologue, philosophe praticien et écrivain français. Il est notamment reconnu pour avoir développé la « thérapie sociale », une approche transdisciplinaire visant à prévenir et guérir les violences sociales en favorisant le dialogue et la coopération entre individus et groupes.

Au fil de sa carrière, Rojzman a appliqué sa méthode dans divers contextes internationaux, notamment en France, au Rwanda, en Tchétchénie et en Israël, pour résoudre des conflits intergroupes et promouvoir la réconciliation. Il a également fondé l’Institut Charles Rojzman, qui forme des intervenants à cette approche.

Parmi ses publications, on compte des ouvrages tels que La peur, la haine et la démocratie (1999) et Bien vivre avec les autres (2009), où il explore les mécanismes de la violence et propose des solutions pour une coexistence harmonieuse.

Pour en savoir plus sur Charles Rojzman et ses travaux, vous pouvez consulter le site de l’Institut Charles Rojzman

 

Gaza : un soldat israélien tué après un refus du commandement de replier l’unité

Gaza : un soldat israélien tué après un refus du commandement de replier l’unité

Gaza : une embuscade tragique révèle les failles du commandement militaire israélien

Une tragédie évitable ?

Le 11 mai 2025, les médias israéliens ont révélé qu’un soldat de Tsahal avait été tué lors d’une embuscade à Gaza, malgré les avertissements de son unité concernant la compromission de leur position. Les soldats, en mission d’embuscade dans une maison de Gaza, avaient éliminé plusieurs combattants ennemis la veille. Cependant, ils ont rapidement suspecté que leur position avait été découverte et ont demandé une relocalisation. Malgré leurs avertissements, la demande a été refusée par les échelons supérieurs, décision qui s’est avérée fatale. 

Un soldat a déclaré : « Nous savions que si nous restions là, un désastre se produirait. » Le lendemain, des terroristes du Hamas ont lancé une attaque directe sur le bâtiment, entraînant la mort d’un soldat israélien. 

Une chaîne de commandement remise en question

L’incident soulève des questions sur la gestion du renseignement et la prise de décision au sein de l’armée israélienne. Un responsable de la sécurité a expliqué que la décision de maintenir l’unité en place était basée sur une évaluation de la situation, en l’absence de renseignements concrets indiquant que la position avait été compromise. 

Des précédents préoccupants

Ce n’est pas la première fois que des décisions controversées du commandement militaire israélien sont mises en lumière. Des incidents antérieurs, tels que l’attaque de Nahal Oz, ont révélé des failles dans la préparation et la réponse aux menaces. 

Réactions et implications

L’armée israélienne a indiqué que l’incident faisait l’objet d’une enquête opérationnelle. Elle a également exprimé ses condoléances aux familles endeuillées. Cet événement met en évidence la complexité des opérations militaires en milieu urbain et la nécessité d’une communication efficace entre les différentes strates de commandement.

 

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À 52 ans, Haim Gozali , le Batman israéliendéfie les terroristes et la censure numérique

À 52 ans, Haim Gozali , le Batman israéliendéfie les terroristes et la censure numérique

Haim Gozali, 52 ans, survivant, combattant et patriote : le “Batman israélien” ne raccroche jamais.

Entre balles, calomnies et résilience : le parcours d’un homme debout

Dans l’univers brutal des arts martiaux mixtes (MMA), rares sont ceux qui traversent les décennies avec autant de cicatrices que de convictions. Haim Gozali, pionnier israélien du genre, surnommé « le Batman israélien », n’est pas simplement un vétéran de l’octogone.
À 52 ans, il est un survivant. Un homme traqué, brisé, mais debout. Et plus que jamais, il refuse de se taire ou de se retirer.

Son corps, marqué par des années de combats, porte les stigmates : des côtes brisées, une tentative d’assassinat, et un acharnement médiatique sur les réseaux sociaux. Depuis le 7 octobre, son engagement public pour Israël l’a placé dans la ligne de mire d’une haine sans frontières.

« J’ai payé le prix fort pour défendre Israël sur les réseaux. À cause d’un post à propos d’un obus, j’ai été la cible de campagnes ignobles. Plus de cent pages ont diffusé mon visage, m’accusant de soutenir le meurtre d’enfants, incitant à la violence contre moi. »

 Une nuit de cauchemar à Kiev

Le MMA, pourtant, n’est pas ce qui a failli lui coûter la vie. En Ukraine, lors d’un tournoi, c’est un drame aux allures de polar qui s’est joué.

« C’était il y a un an, avec mon fils. Un homme a fait irruption dans notre chambre d’hôtel, un couteau à la main. Mon coach, Ben-El, l’a affronté. Mais l’agresseur a sorti une arme à feu et a tiré à bout portant. Elad et moi avons couru, cherché refuge sur le toit sous une pluie battante, avant que les forces spéciales ukrainiennes ne viennent nous exfiltrer. Un miracle. »

 Le 7 octobre, fracture existentielle

Pour Gozali, tout a basculé avec le massacre du 7 octobre.

« À mes yeux, après ce jour-là, il n’y a plus d’innocents de l’autre côté. Ils sont nos ennemis. Et si on veut vivre en paix, on doit vivre seuls. Ma tante est morte dans un attentat à Jérusalem en 2000. La douleur, je la connais. Aujourd’hui, je combats avec le drapeau sur le dos. Des jeunes soldats, de moitié mon âge, donnent leur vie. Et ceux qui refusent de vivre avec nous doivent être éliminés. »

Une déclaration tranchante, qui résume la radicalité de sa vision du monde post-7 octobre : plus de compromis, plus de naïveté.

Le "Batman israélien"

Haim Gozali, surnommé le « Batman israélien », est une figure emblématique du MMA en Israël. Ancien combattant de Bellator, il est également connu pour ses prises de position politiques tranchées, notamment sur les réseaux sociaux.

Depuis l’attaque du 7 octobre 2023, Gozali a intensifié ses publications en soutien à Israël, suscitant de vives réactions.

Il a notamment publié des images de missiles israéliens portant les noms de personnalités qu’il considère comme anti-israéliennes, telles que Kanye West et des combattants musulmans de l’UFC.

Ces actions ont été largement critiquées et ont entraîné des suspensions temporaires de ses comptes sur les réseaux sociaux.

Gozali affirme que ces publications lui ont valu des menaces de mort et qu’il a même été la cible d’une tentative d’assassinat en Ukraine, où il participait à un tournoi avec son fils.

Malgré les controverses, il continue de défendre ses convictions avec détermination, affirmant que son engagement est motivé par un profond patriotisme et un désir de protéger Israël

Un guerrier sans fin, un homme sans retraite

À 52 ans, alors que d’autres songeraient à la quiétude, Gozali continue de s’entraîner pour les championnats du monde, attendus dans deux semaines en Pologne. Sa retraite sportive ? Une blague récurrente.

« J’ai annoncé ma retraite 200 fois. C’est peine perdue. Le combat, c’est ma nature. Je ne gagne plus d’argent avec ça, surtout après la catastrophe financière du Covid. Mais ça me donne de l’air, du sens. »

Son âge, il le porte comme une médaille. Sa peur de perdre ? Dissoute depuis longtemps dans les rigueurs du ring.

« Quand on accepte que la défaite est une option, on cesse d’en avoir peur. Et c’est là qu’on gagne vraiment. »

Mais qui est Haim Gozali ?

Né le 6 mai 1973 à Bat Yam, Haim Gozali est une figure emblématique des arts martiaux israéliens.
Dès l’âge de sept ans, il s’initie au karaté, inspiré par les films de ninjas, avant de se tourner vers le jiu-jitsu brésilien.
Il obtient une ceinture noire 5e dan sous la tutelle de Renzo Gracie, devenant ainsi un pionnier de la discipline en Israël.

Son parcours est marqué par une résilience hors du commun : après avoir servi dans les forces de sécurité israéliennes, il survit à une agression au couteau en 2005 alors qu’il travaillait comme videur.

En 2017, il entre dans l’histoire en devenant le premier Israélien à combattre au Madison Square Garden lors de l’événement Bellator 180. Parallèlement à sa carrière de combattant, il fonde le championnat IWCC (Israeli World Combat Championship) et dirige l’académie Renzo Gracie Israel, contribuant activement au développement du MMA dans son pays.

Malgré les controverses suscitées par certaines de ses prises de position sur les réseaux sociaux, Gozali demeure une figure centrale du sport de combat israélien, transmettant sa passion à son fils Aviv, lui-même combattant professionnel.

Derrière la tombe sacrée, un secret militaire : Israël rapatrie un soldat disparu depuis 42 ans-vidéos-

Syrie : la tombe du grand kabbaliste Haim Vital profanée à Damas, indignation mondiale

Le mystère de la tombe de Haim Vital profanée en Syrie enfin élucidé : l’armée israélienne a rapatrié les restes du soldat Zvi Feldman

Une tempête de rumeurs qui cachait une mission de sauvetage historique

Pendant plusieurs jours, une vive polémique a secoué les sphères religieuses et sécuritaires en Israël comme dans la diaspora.

Au cœur de cette agitation : des fouilles présumées autour de la tombe du rabbin kabbaliste Chaim Vital zatsal, figure vénérée du judaïsme sépharade, inhumé depuis 1620 dans le cimetière juif de Damas.

Des images et récits circulaient, accusant des inconnus d’avoir creusé dans la pièce abritant le tombeau sacré. L’émoi était à son comble. Était-ce une profanation ? Un acte de vandalisme ciblé ? Ou une opération de récupération de restes humains ?

Ce matin, le voile s’est enfin levé : ce n’était ni un acte criminel ni une profanation gratuite.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a révélé que les services israéliens venaient de rapatrier les restes du soldat Zvi Feldman*, tombé en 1982 en Syrie, lors de la tristement célèbre bataille de Sultan Yaacoub pendant la guerre du Liban.

Retour du soldate Zvi Feldman :

Une opération secrète menée par Tsahal, le Mossad, et le Shin Bet

Derrière l’apparente intrusion dans le cimetière juif de Damas se cachait en réalité une mission d’envergure, coordonnée depuis des années par les plus hautes sphères du renseignement israélien.

L’opération, qui a mobilisé les unités spéciales de Tsahal, les cellules opérationnelles du Mossad, les analystes du renseignement militaire, et même le Shin Bet, a abouti à l’extraction et au retour en Israël de ce soldat porté disparu depuis plus de quatre décennies.

L’identité des restes retrouvés en Syrie a été confirmée par le Centre génomique du Rabbinat militaire israélien, avant qu’un message officiel ne soit transmis à la famille Feldman en présence du chef du gouvernement.

Netanyahou a salué une “opération de très haute précision, mêlant tromperie, résilience stratégique et foi inébranlable”. À travers ces mots, c’est tout l’appareil sécuritaire israélien qui revendique un triomphe sur le temps, les frontières, et le silence de l’Histoire.

Pourquoi la tombe du rabbin Chaim Vital a-t-elle été liée à l’opération de sauvetage ?

Ce lien, aussi surprenant soit-il, tient à la localisation même de la tombe.
Le cimetière juif de Damas, où repose Chaim Vital, est situé dans une zone restée longtemps inaccessible aux services israéliens, sous contrôle de groupes armés islamistes et du régime syrien.
Or, des renseignements récents ont indiqué que des restes humains, possiblement ceux de soldats israéliens disparus en 1982, se trouveraient dissimulés à proximité immédiate du cimetière.
C’est dans ce contexte que l’opération a été lancée : les agents israéliens, déguisés en pilleurs de tombes pour brouiller les pistes, auraient creusé à proximité du mausolée dans l’espoir de récupérer les ossements d’un des disparus de la bataille de Sultan Yaakov.

La tombe du rabbin elle-même n’a pas été ouverte, ni violée selon les informations actuelles. Les fouilles ont eu lieu à proximité du mausolée, ce qui a provoqué un malentendu et déclenché des rumeurs de profanation.

L’usage de cette couverture a permis de détourner l’attention et d’éviter de mettre en péril la mission. La “profanation” apparente du tombeau du kabbaliste n’était donc pas l’objectif, mais un leurre logistique et stratégique utilisé dans le cadre d’une opération clandestine de très haute sensibilité.

Des sources sécuritaires affirment aujourd’hui que le choix de ce site précis n’était pas anodin : l’accès contrôlé, la faible surveillance militaire, et l’histoire juive du lieu ont permis aux agents du Mossad d’opérer sans éveiller immédiatement les soupçons. L’intervention rapide de certains groupes locaux pour restaurer la tombe peu après l’opération suggère qu’ils ont été soit complices, soit mis devant le fait accompli par les services israéliens.

Une visite “historique” des Juifs syriens en préambule

Trois mois avant cette révélation, une délégation de la communauté juive syrienne installée aux États-Unis avait effectué une visite symbolique en Syrie.
C’était la première apparition publique d’un groupe juif depuis l’ascension d’Ahmad al-Shara’ al-Julani au pouvoir. Ils avaient notamment visité le quartier juif de Damas et le tombeau du rabbin Chaim Vital. Ce déplacement, présenté alors comme un geste de réconciliation interreligieuse et culturelle, prend aujourd’hui un tout autre sens.
Était-ce une couverture ? Un signal diplomatique ? Un test de réaction de la part des autorités syriennes ? La question reste ouverte.

La rumeur persistante autour d’un transfert du tombeau de Chaim Vital

Parmi les cercles religieux, une rumeur tenace a circulé ces dernières semaines : le tombeau de Chaim Vital aurait été transféré en Israël. Ce qui aurait été perçu comme un acte de protection ou de relocalisation symbolique du patrimoine juif aurait en fait dissimulé la véritable mission.
Le rabbin Nehorai Moshe Albiliya, disciple du rabbin Chaim Shimon Pinto d’Ashdod, a publié un texte réfutant formellement cette thèse. Selon lui, “le rabbin Chaim Vital repose toujours en Terre Sainte”, insinuant que sa tombe originale en Syrie n’était peut-être qu’un cénotaphe ou un lieu de mémoire sans les restes réels.

Une profanation ? Ou un hommage ultime à un disparu ?

Ce qui a été perçu par beaucoup comme une profanation s’avère finalement être une opération de haute valeur éthique et nationale. Le lieu sacré n’aurait pas été violé, mais utilisé comme couverture d’une mission de sauvetage humanitaire et militaire exceptionnelle.
La question subsiste toutefois : les autorités locales syriennes, qui avaient récemment restauré le tombeau, ont-elles coopéré à cette opération ? Ou ont-elles été dupées par le génie tactique israélien ?

Les implications diplomatiques d’une telle opération sur le sol syrien sont encore floues, mais l’essentiel est ailleurs : Israël n’abandonne jamais ses soldats. Même 42 ans plus tard, même derrière les lignes ennemies, même au cœur d’un sanctuaire religieux à l’histoire complexe.

*Zvi Feldman était un soldat de Tsahal porté disparu depuis la guerre du Liban en 1982, lors de la bataille de Sultan Yaakov – l’un des affrontements les plus meurtriers de ce conflit. Âgé de seulement 21 ans à l’époque, il appartenait à une unité blindée engagée dans un repli chaotique sous feu ennemi dans la vallée de la Bekaa. Feldman, ainsi que deux autres soldats, avait été déclaré “disparu en opération”.

Pendant plus de 40 ans, sa famille a vécu dans l’incertitude, entre espoir et deuil suspendu. Son identification récente a été rendue possible grâce à des analyses ADN réalisées par le Centre génomique du rabbinat militaire. Son retour en Israël clôt un chapitre douloureux de l’histoire militaire du pays.

Zvi Feldman n’est pas tombé en Syrie, mais son corps y a été transféré après sa mort par des forces syriennes ou alliées présentes dans le conflit. Ce transfert s’inscrivait dans une stratégie de guerre froide où les corps de soldats ennemis étaient parfois utilisés comme monnaie d’échange ou dissimulés pour priver l’ennemi d’un deuil formel.

 

 

Faut-il aimer ses bourreaux ? Réponse à Delphine Horvilleur et à ceux qui oublient le 7 octobre

Faut-il aimer ses bourreaux ? Réponse à Delphine Horvilleur et à ceux qui oublient le 7 octobre

L’amour du prochain face au 7 octobre : le silence de la Torah et l’exigence de souveraineté

Alors que le peuple d’Israël vit une guerre existentielle depuis le 7 octobre, plusieurs figures de la pensée juive française — Delphine Horvilleur, Anne Sinclair, Joann Sfar — ont choisi de mettre en avant le concept talmudique de « l’amour du prochain ».
Louable en temps de paix, cette injonction morale devient inaudible, voire dangereuse, lorsqu’elle est exclusivement adressée à Israël, comme si seule la victime devait rester humaine pendant que ses bourreaux s’acharnent.

« Tendre la main » : jusqu’à se faire trancher le bras ?

Dans sa tribune publiée le 8 mai sur le site Tenou’a, Delphine Horvilleur invoque les idéaux fondateurs d’Israël et la Déclaration d’Indépendance : « tendre la main » à ses voisins. Cette phrase, arrachée à son contexte historique, ignore une réalité terrible : n’a-t-on pas tendu la main à nos voisins palestiniens ? Et ceux qui l’ont fait — ces Israéliens qui ont cru à la paix, travaillé avec les Palestiniens, partagé leurs terres, soigné leurs enfants, formé leurs médecins — n’ont-ils pas été les premiers massacrés le 7 octobre, dans une horreur indicible ? Ce jour-là, ce sont précisément les partisans de la coexistence qui ont été égorgés, brûlés, violés. Cette confiance a été leur condamnation.

Israël et les Palestiniens : une fausse symétrie

Delphine Horvilleur affirme : « Sans avenir pour le peuple palestinien, il n’y en a aucun pour le peuple israélien. » Pourquoi cette symétrie imposée ? Pourquoi faudrait-il lier un peuple enraciné depuis 3 000 ans sur cette terre à un autre, forgé en 1967 par Arafat dans une rhétorique de guerre ? En quoi l’avenir d’Israël dépendrait-il d’un projet national qui, depuis sa naissance, vise sa destruction ? Et si, justement, c’était cette dépendance forcée qui empêchait l’un et l’autre d’envisager un avenir ? Si leur séparation était la seule voie vers la paix ?

Le roi Saul, le prophète Samuel, et l’ordre de ne rien garder

Il existe dans les Écritures une sagesse ancienne, que Delphine Horvilleur, en tant que rabbin, ne peut ignorer. L’histoire du roi Saul est exemplaire. Victorieux contre les Philistins, il fut pourtant rejeté par Dieu pour avoir désobéi à une seule injonction du prophète Samuel : ne rien garder de l’ennemi. Pas un butin, pas un homme, pas une chèvre. Saul crut bien faire. Il laissa vivre. Il fut puni.

Que retenir ? Que le pardon hâtif peut être un péché. Que les ennemis du peuple juif ne sont pas là pour être domestiqués mais pour éprouver la fidélité d’Israël à sa mission : défendre sa souveraineté, non en demi-mesure, mais pleinement.

Le « prochain » : une définition sélective

L’amour du prochain est au cœur du judaïsme. Mais le Talmud, la Mishna et la Torah n’ont jamais exigé d’aimer celui qui veut votre mort. Dans sa lecture contemporaine, la tribune de Delphine Horvilleur universalise ce commandement sans en rappeler les limites bibliques. Le « prochain » est celui avec qui un lien d’humanité est possible. Ce n’est pas celui qui égorge des enfants, décapite des femmes, brûle des vieillards.
Tendre l’autre joue n’a jamais été un principe juif. D’ailleurs, même le Christ, à qui l’on attribue cette parole, ne l’a jamais appliquée ainsi. Tendre l’autre joue, ce n’est pas s’offrir à la violence, c’est affirmer : « Tu m’as frappé une fois, je suis encore là, debout. »

Humanisme mal placé : à qui s’adresse ce sermon ?

Quand Delphine Horvilleur écrit : « On n’apaise aucune douleur, on ne venge aucun mort en affamant des innocents », elle parle à Israël, pas au monde.
Pourquoi ? Pourquoi ce rappel moral ne s’adresse-t-il jamais aux bourreaux ?
À ceux qui ont fait de l’innocence un leurre pour mieux cacher les roquettes dans les écoles, les tunnels sous les berceaux ?
Après la Shoah, après 77 ans de terrorisme, et maintenant après le 7 octobre, n’est-ce pas Israël qui a le plus besoin qu’on lui rappelle qu’il est humain, parce qu’il est encore là malgré tout ? Et n’est-ce pas aux autres, aux nations, aux ONG, aux universités qui condamnent Israël, qu’il faut rappeler ce que signifie la dignité humaine ?

Israël ne peut survivre sans sa souveraineté spirituelle

Si Israël perd sa capacité à nommer ses ennemis, à faire la guerre quand il le faut, à appliquer la justice quand elle s’impose, il ne sera plus qu’une coquille vide. Une démocratie sans peuple, une promesse sans destin. C’est pourquoi il faut réaffirmer, avec la sagesse du roi Salomon : à qui appartient cette terre ? À celui qui la défend, qui lui donne vie, qui en fait jaillir la justice.

Les sermons moralisateurs n’ont d’impact que lorsqu’ils s’adressent à tous. Adresser l’amour du prochain uniquement à Israël, c’est nourrir l’asymétrie qui tue. Le peuple juif a assez payé de sa naïveté. L’heure est venue non de tendre la main à ceux qui nous tranchent la gorge, mais de défendre ce qui est nôtre — avec justice, sans haine, mais avec force.