
Choc au tribunal : un grand-père endeuillé interrompt le témoignage de Netanyahu
Le procès du Premier ministre secoué par un cri de colère d’un Israélien en deuil : « Enlève l’insigne des otages ! »
Une irruption bouleversante au cœur du procès
Ce lundi matin, une scène inhabituelle a troublé le cours du procès de Benjamin Netanyahu, accusé dans trois affaires de corruption. Alors que le Premier ministre poursuivait sa déposition, un homme s’est levé dans la salle d’audience et s’est écrié, visiblement bouleversé : « Enlève l’insigne des otages ! »
Cet homme, un grand-père israélien, a expliqué que son petit-fils avait été tué durant les combats dans la bande de Gaza. Il a vivement reproché au chef du gouvernement de porter l’insigne symbolique en soutien aux otages toujours retenus par le Hamas, tout en étant, selon lui, responsable de leur sort et de la mort de nombreux soldats.
Une douleur personnelle devenue cri public
L’homme endeuillé n’a pas pu contenir sa douleur. « Mon petit-fils a été tué, et toi, tu oses porter un insigne des otages ? », a-t-il lancé à Netanyahu, avant d’être évacué de la salle par les agents de sécurité.
Selon plusieurs journalistes présents au tribunal, cette intervention a provoqué un moment de flottement. Netanyahu est resté silencieux, fixant l’homme pendant quelques instants. La salle, d’ordinaire tendue mais ordonnée, a été brièvement bouleversée par cette irruption chargée d’émotion.
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Le procès de Netanyahu : une toile de fond controversée
Depuis plusieurs mois, le Premier ministre témoigne dans le cadre de son propre procès, une première dans l’histoire judiciaire israélienne. Il est mis en cause dans trois affaires connues sous les noms de 1000, 2000 et 4000, concernant des soupçons de corruption, de fraude et d’abus de confiance.
Son témoignage de ce lundi matin devait se concentrer sur ses relations avec le magnat des télécommunications Shaul Elovitch, mais l’interruption dramatique a éclipsé le fond du dossier pour mettre en lumière les fractures sociales et émotionnelles profondes que traverse Israël depuis le 7 octobre.
Une absence temporaire pour raisons médicales et obligations politiques
Après son témoignage, Benjamin Netanyahu a informé le tribunal qu’il ne pourra pas être présent aux prochaines audiences, invoquant une douleur oculaire persistante, pour laquelle il doit subir des examens et traitements ophtalmologiques spécialisés.
Son entourage a indiqué à la presse israélienne qu’il s’agit de complications dues à une sécheresse oculaire sévère qui affecte sa vision, nécessitant des consultations médicales urgentes à Jérusalem.
En parallèle, le Premier ministre a également demandé à être exempté de la séance de mardi au tribunal, afin de pouvoir participer à un vote crucial à la Knesset. Celui-ci concerne l’adoption finale d’un projet de loi sur la conscription des étudiants des yeshivot, un texte particulièrement sensible au sein de sa coalition. Le tribunal a accepté sa demande, précisant que la prochaine séance serait suspendue en son absence, mais que les autres témoins pourraient être entendus selon l’organisation du parquet.
Ces éléments soulignent combien le procès de Netanyahu se déroule dans un contexte politique et personnel extrêmement tendu. Entre la pression judiciaire, les enjeux de coalition, et sa santé, le chef du gouvernement semble évoluer sur un fil, chaque décision pesant doublement dans l’opinion publique.
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L’avocat de Netanyahu dénonce les agressions subies par son client
En marge de l’audience, son avocat principal de Benjamin Netanyahu, a tenu à réagir fermement à l’incident survenu dans la salle d’audience, mais aussi à l’ambiance générale entourant le procès. Il a dénoncé une série d’agressions verbales et physiques que le Premier ministre aurait subies ces dernières semaines dans le cadre des manifestations organisées contre lui, évoquant une escalade dangereuse dans le climat social israélien.
« Il ne s’agit plus d’un débat judiciaire, mais d’un harcèlement public permanent, d’un tribunal populaire qui dépasse les bornes. On ne peut pas laisser la rue devenir la salle du jugement », a-t-il déclaré devant la presse, ajoutant que le droit à un procès équitable et dans le calme doit être respecté, quel que soit le rang de l’accusé.
L’avocat a également critiqué ce qu’il appelle une « exploitation émotionnelle » des tragédies individuelles à des fins politiques. « La douleur des familles endeuillées est réelle, mais elle ne doit pas être instrumentalisée pour intimider la justice ou faire pression sur la défense », a-t-il martelé, en référence directe à l’intervention du grand-père dans la salle d’audience.
Une société israélienne en état de choc permanent
Depuis le massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023, qui a causé la mort de plus de 1 200 civils israéliens et l’enlèvement de 253 personnes, la société israélienne vit dans un état de tension extrême. Le gouvernement Netanyahu fait l’objet de critiques croissantes, à la fois pour les échecs de sécurité du 7 octobre et pour la gestion de la guerre en cours.
Le mouvement des familles d’otages, très médiatisé, exige des réponses. Mais face à cette mobilisation, d’autres voix se font entendre : celles de familles de soldats morts au combat, qui estiment que leur douleur est moins reconnue. Cette irruption au tribunal est le reflet direct de ce clivage.
Réactions dans la presse israélienne
Selon Haaretz, la scène a été perçue comme « le symbole d’un gouffre entre la classe politique et les citoyens endeuillés ». Le journaliste Gidi Weitz a écrit : « L’homme a dit tout haut ce que beaucoup murmurent : comment Netanyahu peut-il se présenter en soutien aux familles d’otages, alors que ses décisions stratégiques ont conduit à leur enlèvement ? »
Israel Hayom, média proche du gouvernement, a minimisé l’incident, en affirmant qu’il s’agissait d’une « expression isolée de douleur » qui ne doit pas « influencer la perception de l’engagement sincère du Premier ministre ».
Ynet, de son côté, rapporte que la présidente du tribunal a immédiatement ordonné l’évacuation de l’homme, mais n’a pas interrompu l’audience. « Ce moment dramatique n’a pas modifié la ligne de témoignage de Netanyahu, mais il a été un électrochoc émotionnel pour l’ensemble des personnes présentes », peut-on y lire.
L’insigne, un symbole devenu polémique
L’insigne des otages – un petit badge rouge et blanc avec l’inscription « Bring Them Home Now » – est porté par de nombreux Israéliens, de toutes tendances politiques. Mais dans ce contexte, il est devenu un symbole ambivalent : certains y voient une exigence de justice, d’autres un outil de propagande.
Pour le grand-père en deuil, le port de cet insigne par Netanyahu, considéré comme le principal responsable des échecs de sécurité du 7 octobre, était une insulte à la mémoire de son petit-fils. Ce geste, qui se voulait un signe de solidarité, a donc été interprété comme une hypocrisie insupportable.
Et maintenant ?
Alors que le procès de Netanyahu se poursuit, cette scène restera dans les mémoires comme un moment d’humanité brute dans un cadre souvent froid et juridique. Elle rappelle que derrière les discours politiques et les stratégies judiciaires, il y a des familles brisées, des douleurs irréparables, et une société en quête de vérité, de justice – et surtout, de sens.
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