Claudine Douillet

Claudine Douillet parisienne et juive de naissance de parents profondément sionistes (un père sur l’Altaléna ça laisse des traces).

Fondatrice du premier magazine Juif sur le net, Alliance, en 1997, avant Google !
220 000 lecteurs uniques par mois à son actif.

En 1999 création Alliance-Hosting LLC , une "Web Agency » conceptrice de sites internet pour les entreprises et leur migration sur le net. Formation d’internet pour chefs d’entreprise.

Alliance-Hosting LLC a permis grâce ses moyens techniques la retransmission en directe des 4 radios juives de France 94.8 FM sur le net ,dés 2000, pendant 12 ans.

Experte en communication digitale avec Alliancefr.com, et radiophonique avec "Internet sans prise de tête" sur judaïques FM 94.8 depuis 2000, ma passion est née de la découverte, dés 1996, du plus important moyen de communication avec le monde, internet.

Mon expérience est le résultat de 22 années au service des entreprises désireuses de migrer sur le net et des médias.

Rendre réel ce monde virtuel c’est l’alliance du savoir faire et du faire savoir.

Les articles de Claudine Douillet

Israël : Budget supplémentaire de 250 millions de shekels accordés aux Ultra-Orthodoxes

Israël : Budget de 250 millions de shekels accordés aux Ultra-Orthodoxes

Le Parlement israélien a accordé des fonds controversés aux juifs ultra-orthodoxes dans le budget de l'État pour 2023-2024 approuvé mercredi par le Parlement, des financements de plusieurs dizaines de millions d'euros dénoncés par l'opposition au gouvernement du premier ministre Benjamin Netanyahu.

Des milliers de personnes avaient manifesté mardi à Jérusalem contre l'attribution de financements publics aux juifs ultra-orthodoxes, accusant la coalition au pouvoir de
La veille, M. Netanyahu avait annoncé que l'État accorderait aux hommes juifs ultra-orthodoxes mariés qui poursuivent des études religieuses plutôt que de travailler une enveloppe de 250 millions de shekels (62,5 millions d'euros), en plus des allocations dont bénéficie déjà la communauté ultra-orthodoxe, dans le cadre d'un accord de dernière minute avec l'un des partis ultra-orthodoxes de la coalition.

Le budget a finalement été approuvé dans la nuit de mardi à mercredi à une majorité de 64 députés sur les 120 que compte la Knesset (Parlement israélien), correspondant aux élus du «bloc de droite» de M. Netanyahu.

«Nous avons remporté les élections, nous avons passé le budget, nous continuons pour encore quatre ans», s'est félicité M. Netanyahu sur son compte Facebook, après avoir œuvré ces dernières semaines pour répondre aux exigences budgétaires de ses partenaires de coalition pour parvenir à un accord.

Le gouvernement de M. Netanyahu, alliant droite, extrême droite et partis juifs ultra-orthodoxes, avait jusqu'au 29 mai pour adopter un budget ou convoquer de nouvelles élections.

Avec l'inflation élevée, la hausse des taux d'intérêt et la dévaluation du shekel ces derniers mois, un budget prévoyant des «moteurs de croissance» aurait été préférable à des «transferts d'argent» vers les institutions ultra-orthodoxes, a déclaré à l'AFP Asher Blass, professeur d'économie au Ashkelon Academic College.

Il a souligné que la situation budgétaire du pays avait déjà été «pire» mais que la trajectoire n'était «pas bonne».

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Israël une prison à ciel ouvert pour les escrocs à la TVA sur le carbone

Israël une prison à ciel ouvert pour les escrocs à la TVA sur le carbone

Reportage: Une trentaine de Franco-Israéliens, condamnés en France pour leur participation en 2008-2009 à une gigantesque fraude à la TVA sur le carbone, profitent de la lourdeur des procédures d’extradition pour vivre en Israël. « Le Monde » a enquêté sur cette communauté où l’argent, a priori, ne fait pas le bonheur.

On pourrait croire que c’est un type qui promène son chien, mais c’est un roi de l’escroquerie en cavale. Au milieu des bikinis et des joueurs de raquettes, dans les effluves d’aubergines grillées et de crème solaire, Cyril Astruc arpente la plage de Herzliya (au nord de Tel-Aviv, Israël), silhouette fine, chemise à fleurs, peau tannée et lunettes noires, malinois au bout de la laisse, dix-neuf années de prison et trois mandats d’arrêt internationaux au-dessus de la tête. S’il posait un pied dans l’Hexagone, cet homme né en France il y a cinquante ans serait « coffré » instantanément. Mais pour l’instant, il a les deux dans le sable israélien, et il promène son chien.

Le personnage est courtois, d’un abord facile, mais il décline notre demande d’entretien – « Vous comprenez que, dans ma situation, la discrétion est ma meilleure alliée » – et confie, avant de prendre congé, que les chances de le voir rentrer en France de son plein gré sont assez minces : « Je n’ai rien contre l’Etat français, je n’ai rien contre la justice française, simplement c’est compliqué de se rendre pour aller faire dix-neuf ans [de prison], je pense que vous comprenez. Dix-neuf ans, c’est quand même beaucoup. A ce prix-là, j’aurais pu commettre un assassinat. »

Cyril Astruc n’a tué personne ; la justice française se contente de lui reprocher un rôle majeur dans l’« escroquerie du siècle » : la fraude à la TVA sur le carbone qui, en quelques mois de 2008 et 2009, a permis à une poignée de carambouilleurs particulièrement dégourdis de délester le Trésor public de 1,6 milliard d’euros.

L’entourloupe consistait à monter des sociétés fictives pour acheter, hors taxe et à l’étranger, des quotas de carbone, ou droits à polluer, puis à les revendre à une société française à un prix incluant la TVA, sans reverser celle-ci à l’Etat. Cyril Astruc a été jugé dans deux volets de cette arnaque, pour un montant de TVA détourné de 170 millions d’euros. Il a pris dix ans dans l’un, six dans l’autre – et trois ans dans un troisième dossier de fraude à la TVA, sur des téléphones portables cette fois – sans comparaître à ses procès.

Installé en Israël depuis les années 2000, il s’était bien rendu en France en 2014 sur convocation d’un juge d’instruction, avec l’intention de s’expliquer. Placé en détention provisoire malgré ses explications, libéré sous caution – 4 millions d’euros –, il avait assisté au premier jour de son premier procès, en mai 2017, avant de s’éclipser. Depuis, il n’a plus quitté Herzliya et sa villa avec piscine, terrain de tennis, gardien à l’entrée, salle de cinéma au sous-sol et ascenseur intérieur.

« Patrons », « pilotes » et « gérants » Herzliya : lieu de villégiature d’entrepreneurs à succès du
monde entier qui veulent leur petit bout de Beverly Hills à vingt minutes de Tel-Aviv, et lieu de résidence des ambassadeurs, des winners de la Silicon Valley locale, et donc de quelques escrocs franco-israéliens que la justice française ne désespère pas de rapatrier un jour. Dans ces rues calmes où poussent palmiers et citronniers, on devine leurs demeures extravagantes, les pelouses bien entretenues et la déco nouveau riche derrière les murs hérissés de caméras.

Au gré des promenades avec son chien autour du kikar, la place centrale de Herzliya, Cyril Astruc emprunte parfois Galle Tkhelet, la rue qui s’élève vers le nord en épousant la falaise. Les prix des maisons y atteignent des sommets du côté pair, celui avec vue sur la mer et coucher de soleil.
En 2020, l’homme d’affaires américain Sheldon Adelson (1933-2021) a racheté, au numéro 40, la résidence de l’ambassadeur des Etats-Unis, en partance vers Jérusalem, pour 230 millions de shekels (58,7 millions d’euros), record d’Israël. C’est aussi dans cette rue, considérée comme la plus chère du pays, que réside, côté pair, Fabrice Touil – sept ans de prison et 68 millions
d’euros de TVA détournés avec son équipe.
Son frère aîné, Richard Touil – dix ans dans un dossier, sept dans un autre, 214 millions d’euros de TVA détournés –, a choisi une maison proche du kikar, où les enseignes
du boucher et du poissonnier sont en français.

A dix minutes à pied vers l’est se trouve la villa de Gérard Chetrit, dit « Gad » – huit ans de prison –, puis, encore un peu plus loin, celle d’Eric Castiel – six ans –, deux membres de l’équipe marseillaise ayant raflé 385 millions d’euros dans le volet le plus lucratif de cette escroquerie
commise simultanément par plusieurs petits groupes indépendants les uns des autres.
Jérémy Grinholz – six ans –, cheville ouvrière de l’équipe parisienne composée
de Marco Mouly, Arnaud Mimran et Samy Souied, immortalisée dans un documentaire Netflix et responsable d’un casse à 283 millions d’euros, habite de l’autre côté de l’autoroute, dans la partie moins chic de Herzliya.

Mike Touil – cinq ans –, petit frère des deux autres, vient, quant à lui, de faire construire sa villa dans la même rue que Cyril Astruc. Mais les deux hommes ne risquent pas de se croiser ces temps-ci : depuis le 20 mars, le premier réside à Paris, au 42, rue de la Santé, dans la prison du
même nom, où il a préféré venir purger les trois ans et demi qui lui restaient. « Il ne voulait pas d’une vie en cavale », précise Priscilla, son épouse, mère de ses huit enfants, à l’entrée de la villa.

Vingt-huit personnes, soit près d’un tiers des 88 déjà condamnées dans des affaires de carbone par la justice française, ont fait le choix inverse et sont considérées comme « en fuite » en Israël. Presque toutes y habitaient déjà au moment de l’escroquerie et ont séché leur procès.
Six autres fugitifs, jugés en leur absence à Paris, début mai, dans l’un des derniers procès du carbone (dossier « Touch Future », 118 millions détournés), s’ajouteront bientôt à cette liste de vingt-huit, au sein de laquelle figurent des « patrons » de l’arnaque – qui la concevaient
et la mettaient en œuvre –, des « pilotes » – chargés d’effectuer les opérations de trading à longueur de journée – et des « gérants de paille » – qui acceptaient, sans toujours savoir dans quoi ils s’embarquaient, de mettre leur nom à la tête des sociétés bidon destinées à
détourner la TVA.

De Herzliya, capitale des « patrons », à Ra’anana, sa voisine plus modeste, d’Ashdod, dans le sud du pays, à Nahariya, dans le Nord, en passant par Tel-Aviv et Netanya, qu’ils logent dans des villas d’architecte, des tours sans charme ou de petits immeubles décrépits, la
Terre promise est aujourd’hui une terre d’asile pour ces exilés du carbone.
Le mal du pays

La situation fait hurler ceux qui, en France, ont passé leurs nuits sur ces dossiers ultracomplexes. « On s’est cassé le cul pendant six ans à rassembler des preuves avec les
dents contre ces mecs-là, et tout ça, c’est pour la galerie ! », s’étrangle un juge d’instruction ayant traqué les escrocs du CO2, ulcéré de constater que « les mecs se dorent à Herzliya et roulent en Porsche Cayenne ».
Plus philosophe, un enquêteur des douanes judiciaires confie son « sentiment d’inachevé » et de « perte de sens » du travail colossal accompli.

Israël, contrairement à de nombreux pays, dont la France, extrade ses citoyens. Mais le manque de moyens – et de bonne volonté, selon certains – de la justice française et le
niveau d’exigence – et de mauvaise volonté, selon certains – de la justice israélienne en la matière ralentissent ces procédures, déjà très lourdes. « C’est hyper frustrant, mais je me suis habitué, en quinze ans », affirme un second juge d’instruction du CO2, désireux de rester anonyme. Au moins, se console-t-il, les fugitifs ne dorment pas tranquilles : « On est comme un grain de sable, le simple fait qu’on existe perturbe leur équilibre. On sait qu’on leur pourrit la vie quand même. »
Il y a dans un coin de la tête la possibilité qu’un jour ou l’autre, sans prévenir, l’extradition finisse par leur tomber dessus.
« On a conscience qu’on fait face à une machine, reconnaît Joseph (son prénom a été changé), un patron de l’arnaque, l’un des trois exilés du carbone ayant accepté de nous parler contre la garantie de leur anonymat. Quand on va se coucher le soir, on ne sait pas
ce qui va nous arriver le lendemain. »

Et si ça n’est pas encore la vie entre quatre murs, les mandats d’arrêt internationaux et les « notices rouges » d’Interpol ont déjà sacrément réduit l’horizon des « CO2 », comme ils
sont parfois surnommés ici.

Un temps, certains ont encore pu voyager sous la nouvelle identité qu’ils avaient prise au moment de leur alya – Alex Khann pour Cyril Astruc ou Eithan Liron pour Jérémy Grinholz, par exemple.
Ce temps-là est révolu, le périmètre des escapades se limite désormais aux frontières d’Israël. Les voici coincés à l’intérieur d’un pays un peu moins grand que la Bretagne, qu’ils ne
peuvent quitter sans prendre le risque de faire clignoter leur notice rouge à la première douane venue. Joseph résume : « Quand on ouvre les yeux face à la mer le matin, on peut se dire “c’est merveilleux” ou “c’est horrible, je suis enfermé ici”. Il y a deux écoles. »

Le mal du pays guette. « J’ai des frères, des oncles, des tantes, des amis en France. Je revenais deux à trois fois par an, pour les mariages, les bar-mitsva, dit Yoni – condamné à deux ans de prison –, ancien gérant de paille croisé dans un restaurant de Tel-Aviv.
La France me manque énormément. La qualité de vie, la gastronomie, la gentillesse, le vouvoiement… C’est un pays magnifique. »
Yoni (son prénom a été changé) y avait été arrêté pendant des vacances et placé quelques mois en détention provisoire, avant de parvenir à regagner Israël avant son
procès.
Il lui reste un peu plus d’un an à purger. Pas énorme, mais déjà trop : « Je refuse de faire un jour de plus en prison.
En France, la prison, quand vous êtes juif, c’est une double condamnation. » Il attend un geste de la justice française, la possibilité d’un aménagement. « Sinon, je suis foutu pour six ans », le délai au-delà duquel la peine est prescrite – en théorie seulement, car un magistrat
peut réémettre des mandats d’arrêt internationaux à volonté, et le délai de six ans repart à zéro à chaque fois.
Ceux qui avaient fait leur alya il y a longtemps, par pur sionisme, avec l’intention de revenir en France pour leurs vieux jours, doivent revoir leurs plans. Et pour les habitués
de la bringue à Las Vegas, Ibiza ou Monaco, la fête est finie.

« Etre millionnaire et ne pas pouvoir sortir d’Israël, t’imagines ? Combien de fois tu vas aller à Eilat avec ton fric ? », ironise Yoni. Même Dubaï, resté accueillant plus
longtemps que d’autres, a fermé ses portes.

« Leur grande punition »

Pour les « CO2 » qui en ont encore l’âge et l’envie, l’horizon de la flambe se limite désormais aux grands hôtels locaux, le Waldorf Astoria de Jérusalem, le Setai du lac de Tibériade, ou le Ritz-Carlton de Herzliya, où l’on rencontre Armand (son prénom a été changé), l’un des « pilotes » de l’escroquerie.
« Je préfère vivre en Israël, et que tous les autres pays du monde me soient fermés, plutôt que l’inverse », assure-t-il d’emblée. Après avoir commandé un verre de sauvignon, il concède : « Le vin,
c’est la seule chose de la France qui me manque. Quand vous avez été habitué au gevrey-chambertin ou au nuits saint-georges, le vin israélien, c’est pas possible. »

« J’aimerais quand même emmener une fois ma femme faire de la plongée aux Maldives, parce que Eilat, je commence à connaître, glisse-t-il encore. La plongée avec les dauphins, je l’ai faite huit fois, c’est bon. »
Quelques gorgées de sauvignon. « Je voudrais aussi l’emmener skier dans les Alpes, parce que, ici, le ski, c’est limité. » C’est comme les grands bourgognes : quand on
a goûté à Courchevel et Val-Thorens, les 45 kilomètres de pistes du Hermon, seule station du pays, semblent un peu fades.

« Ils ont beaucoup d’argent, mais comment le dépenser ? Une voiture ? O.K. Deux voitures ? O.K. Et après ? Ils disent qu’ils ont la grande vie, mais ils vivent un peu
terrés. Ça ne fait pas rêver », grimace notre second juge d’instruction anonyme à Paris.
Il est possible d’échapper à la prison et aux confiscations, pas à l’ennui.
« Ils tournent en rond, dit un avocat franco-israélien comptant plusieurs « CO2 » parmi ses clients. Leur grande punition, c’est qu’ils ne peuvent pas jouir de cet
argent qu’ils ont volé. »
S’il n’y avait que l’ennui… Il y a aussi les ennuis, ceux que leur pedigree devait bien finir par attirer. Tout un tas d’invérifiables rumeurs d’extorsion circulent à leur propos :
« Il s’est dit que certains avaient été rackettés par la mafia russe, poursuit l’avocat.

A force de faire les kékés en Gucci et en Porsche… » Confirmation d’Armand : « Parmi
les gens dont vous me parlez, 90 % ont eu des problèmes. Le sang attire les requins. »
Et puis, il y a les dégâts, bien vérifiables ceux-là, que la révélation de leur statut a causés à leurs affaires.

Celles d’Eddie Abittan, par exemple, condamné dans trois dossiers de CO2 – six ans, six ans, sept ans. Les Israéliens avaient découvert son visage rond et son crâne glabre
en 2019, sur le plateau du « MasterChef » local.

Son épouse, Vanessa, participait à la finale ; il était au premier rang pour la soutenir, la caméra avait capté son air ravi et ses encouragements en français : « Ça sent bon, chérie,
ça sent bon ! »
Une journaliste d’investigation franco-israélienne l’avait alors reconnu. La gagnante de « MasterChef » mariée avec un escroc en fuite ? Scandale ! Les banques israéliennes, refroidies par l’origine douteuse de ses fonds, l’avaient lâché alors qu’il était engagé dans un
vaste projet immobilier.

Eddie Abittan avait ensuite été invité à sortir du projet par ses partenaires, avec plus ou moins de délicatesse : des coups de feu visant à bien faire passer le message avaient retenti sous ses fenêtres.

Schisme chez les expatriés
« Je leur avais dit qu’ils finiraient par avoir des ennuis, se souvient un autre avocat établi entre Paris et Tel-Aviv. Ils m’avaient ri au nez. »

Les voici maintenant contraints de vivre avec l’étiquette d’escrocs, dans un relatif isolement
social.

Ainsi, beaucoup de Français honnêtes installés à Herzliya interdisent à leur progéniture de traîner avec celle des Touil dans la cour de récré, où les insultes fusent parfois : « Ton père, c’est un voleur ! »

L’image de l’immigré français sans-gêne et parlant mal hébreu n’était déjà pas glorieuse en Israël. « L’intégration est devenue encore plus compliquée à cause de leurs conneries. On m’a déjà demandé si j’étais dans le carbone, soupire notre premier avocat, arrivé dans le pays
il y a une dizaine d’années. Quand j’ai voulu ouvrir un compte, la banque m’a convoqué pour me demander ma carte d’avocat parce qu’ils avaient un doute. »

Bref, la communauté des « CO2 » – qui souvent ne travaillent pas, s’arrangent pour que leurs enfants esquivent le service militaire et ont contribué à la hausse vertigineuse de l’immobilier local en y blanchissant leurs millions – n’a pas vraiment redoré cette image aux yeux
des Israéliens, qui disent avec humour, ou pas : « Depuis qu’on connaît les Français, on aime bien les Palestiniens ! »

Il ne faut d’ailleurs pas parler de « communauté », il n’y a pas d’amicale du carbone : s’ils se croisent en permanence, les « CO2 » ne peuvent pas se supporter.
Les éventuels liens d’amitié entre certains n’ont pas résisté aux millions d’euros et aux années de prison,
Herzliya la douce est devenue un panier de crabes. Les seconds couteaux en veulent aux patrons, avec lesquels ils partagent les mandats d’arrêt internationaux mais pas
les richesses, et les patrons se tirent dans les pattes.

La présence d’un journaliste du Monde a vite fait le tour du kikar : il n’a fallu que trois jours pour recevoir des appels de délateurs anonymes prêts à indiquer les adresses des
uns, à raconter les coups tordus des autres.
Chacun a vécu l’après-carbone à sa manière. Certains ont eu une prise de conscience : devenus profondément religieux, ils ne commencent leur journée qu’après une
heure de prière à la synagogue et une heure d’étude de la Torah. D’autres ont poursuivi, et poursuivent manifestement les arnaques – fraude aux subventions
Covid-19, « arnaque au président », investissements bidon de toutes sortes vendus à des retraités en France, dans les cryptomonnaies, dans des places de parking au Portugal, dans des vaches, etc.
« On retrouve des noms de personnes ou de sociétés qu’on avait vus passer dans
des affaires de carbone, témoigne un avocat. Les juges Van Ruymbeke ou Daïeff auraient tilté s’ils avaient encore été dans les dossiers. »

Pourquoi persister dans l’escroquerie quand on a réalisé le casse du siècle ? Parce qu’il faut bien nourrir sa famille et que « l’argent du carbone est parti aussi vite qu’il était
venu », explique Joseph : « Sur 1,6 milliard de TVA, vous enlevez 7 % à 8 %, parce que les brokers vendaient les quotas à la baisse. Puis vous divisez 1,4 milliard par dix
douze équipes, sachant que chaque équipe, c’est dix personnes. Certes, ce sont des sommes importantes, ça permet peut-être de vivre sur plusieurs générations en
Ardèche, mais pas ici. »

« Je ne vois pas de victime »
Le trait d’humour est connu : « Comment fait-on pour devenir millionnaire en Israël ? On arrive milliardaire. » La vie de pacha coûte cher : il faut payer les maisons, les voitures, les assurances, les voyages de Madame et des enfants, le gardien, le pisciniste, le jardinier. Quand, en
plus, on a été ratiboisé par une caution pour sortir de détention provisoire en France – 45 millions d’euros pour l’un d’entre eux – , quand on a le vice du jeu, quand on a
fait de mauvais placements ou quand on arrose les bonnes œuvres pour se racheter une conscience…
Les frères Touil sont de généreux mécènes de la synagogue du kikar, ornée en façade d’une inscription en français – « A la mémoire de Symah ben Moshe Touil »,
leur défunt père. « Plus personne ne vit sur la rente du C02, confirme Armand. Vous parlez d’un truc d’il y a quinze ans, c’est obsolète, il y a eu cinquante cycles d’escroqueries depuis ! Le CO2, c’est la partie émergée de l’iceberg. Si vous saviez combien de milliards sont passés entre-temps… »
Du milliard et demi qui lui a été dérobé, le Trésor public n’a récupéré que des miettes et, à entendre les escrocs ou leurs avocats, ne peut s’en prendre qu’aux magistrats
français : « Si la justice avait ouvert des négociations, on se serait mis à quatre-cinq autour d’une table pour voir qui pouvait mettre combien au pot, et on réunissait 100-
150 millions », promet Joseph.
Beaucoup de mots durs contre ces magistrats accusés d’être fermés au dialogue, plus intransigeants avec ces délinquants qu’avec les autres, « parce que c’est le
carbone » ou pour des raisons inavouables – « Il ne vaut mieux pas être juif et être jugé dans une affaire financière en France », a dit Eric Castiel pour toute déclaration
au Monde.
Un regret parfois, celui d’avoir infligé l’opprobre à ses pauvres parents ou à ses enfants. Mais de scrupules, point.
« Il n’y a pas un écolier français qui a eu un stylo en moins à la rentrée ou un policier en moins dans les rues à cause du carbone, assure Armand. Je ne vois pas de
victime. » La dette de la France, creusée de 1,5 milliard ? Il rigole en haussant les épaules : « C’est combien déjà, la dette de la France ? »

Sur la terrasse du Ritz-Carlton de Herzliya, avec vue sur le port de plaisance, le verre de sauvignon est vide, Armand allume un joint. Face aux voiliers, il soupire : « Avoir un
bateau ici, pfff… Il n’y a pas de crique, il n’y a pas d’île, il n’y a rien, tu peux juste longer le rivage. Et si tu t’écartes de trois kilomètres, les gardes-côtes viennent voir ce qui se passe. » On croit deviner une pointe d’amertume. Au fond, tout cela valait-il vraiment le coup ? « L’argent, je l’ai perdu tout de suite. J’ai des proches qui sont morts dans des règlements de comptes à cause de cette histoire. Qu’est-ce que je retire de bien de tout ça ? »

Source Le Monde

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Israël : Des tirs mystérieux transforment un immeuble en zone de guerre

Israël : Des tirs mystérieux transforment un immeuble en zone de guerre

Les habitants d'un immeuble situé dans la rue Rehavam Ze'evi à Rishon LeZion ont été réveillés un matin par de puissantes explosions.

Ils ont découvert qu'un individu avait ouvert le feu sur les balcons et les fenêtres de leurs appartements, et ce pendant plusieurs jours.

Environ 24 logements ont été touchés par les tirs, causant de nombreux dommages. Selon les locataires, la police ne prend pas cette affaire suffisamment au sérieux.

Limor Gori, l'un des résidents de cet immeuble de 23 étages, a relaté les événements : "Je suis enseignant. Mardi dernier, je suis rentré de l'école à 14 heures, je me suis assis dans la salle à manger et j 'ai découvert dans le groupe WhatsApp de l'immeuble qu'un locataire avait écrit : 'Wow, ma fenêtre est brisée. Apparemment, des corbeaux sont entrés par ma fenêtre.' Un autre locataire a écrit : 'Ma table en verre est en morceaux.'"

Avez-vous retrouvé une balle ?

"J'ai vu une balle. Les balles étaient éparpillées sur le balcon. Il a tiré dans toutes les directions. La police prétend que ce sont des balles en plastique, mais elles sont clairement en fer. Vous pouvez le constater en touchant. Je ne sais pas si c'est une mauvaise plaisanterie mais ils n'ont pas vérifié ces informations."

Quand avez-vous réalisé qu'on vous tirait dessus dans les appartements ?

"Au début, les gens n'ont pas compris qu'il s'agissait d'une fusillade. Je leur ai immédiatement dit : 'Les gars, on nous tire dessus.' J'ai fermé toutes les fenêtres et j'ai appelé la police. La police est arrivée à 14h00 et est restée jusqu'à 19h00.
Pendant leur présence, les tirs ont continué. Les balles ont touché des voitures et l'immeuble voisin. Les parents étaient stressés. Toutes leurs fenêtres étaient brisées. Les tirs étaient d'une grande puissance. Étant donné qu'il tirait depuis une hauteur, il n'a pas réussi à briser mes vitres  mais pour les appartements situés aux étages supérieurs, les fenêtres ont été complètement fracassées. Les explosions étaient terrifiantes, l'intensité était incroyable. La peur est là. Je ne me sens pas en sécurité."

Le tireur se trouve-t-il dans l'un des bâtiments voisins ?

"Oui. Au début, nous avons pensé que cela pouvait être un drone, mais en réalité, il s'agit de quelqu'un qui vise et tire. J'ai dit aux habitants : " Essayons de repérer la provenance des tirs', mais il tire probablement depuis un endroit très confiné, peut-être d'un balcon ou d'une fenêtre. Nous ne pouvons pas le voir. Les tirs sont rapides."

La police n'a-t-elle pas vérifié l'angle de tir ?

"Nous avons remis les douilles à la police afin qu'ils effectuent des relevés d'empreintes digitales, mais ils ont prouvé que cela ne pouvait être fait tant qu'ils n'avaient pas identifié le tireur. La négligence de la police a atteint des proportions inacceptables. J'ai contacté la municipalité de Rishon LeZion pour demander une patrouille policière, mais c'est une véritable farce. Ils ont envoyé une jeune femme qui ne comprend rien et qui patrouille sans efficacité réelle."

Les tirs persistent-ils ?

"Malheureusement, oui. Nous avons nos fenêtres fermées. C'est une véritable galerie de huit tours, et nous ne sommes pas à l'abri du hasard. Mes fenêtres sont entièrement verrouillées, ma maison est barricadée. Si je m'assois sur mon canapé dans le salon, une balle me toucherait en plein tête. Heureusement, mon vitrage a une épaisseur de 8 mm, et miraculeusement, la balle ne l'a pas traversé. Mais si elle touche la tête, les yeux ou une autre partie du corps d'un enfant ou d'un adulte, cela signifie la mort."

Combien d'incidents de tir avez-vous déjà vécus ?

"Il y a eu des tirs sur 24 appartements, et la police n'a toujours pas réussi à identifier le tireur. On nous a demandé de porter plainte, mais lors de notre démarche, ils ont indiqué que ce n'était que des balles en plastique. Ce ne sont absolument pas des balles en plastique. Je ne sais pas si c'est un adulte ou un enfant qui tire, mais il n'y a aucune dissuasion. Tout le monde se sent en danger. J'espère et j "attends que le tireur soit appréhendé. Nous avons contacté la personne qui vend ces cartouches de gaz, mais elle a refusé de nous fournir des informations sur les acheteurs. Nous avons essayé de suivre les pistes, car la police ne fait pas son travail. Malheureusement, nous n'avons pas réussi. Il ne nous reste plus qu'à vous contacter,"

La réponse de la police israélienne : "Dès réception du rapport concernant les dommages subis à plusieurs fenêtres d'un immeuble résidentiel, la police a immédiatement effectué une enquête sur les circonstances de cette affaire. Des enquêtes, des analyses et des prélèvements ont été effectués sur les lieux afin de localiser les auteurs. L'enquête est toujours en cours."

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Israël : La révolution esthétique qui bouleverse l'industrie !

Israël : La révolution esthétique qui bouleverse l'industrie !

Les procédures d'esthétique médicale, telles que l'épilation permanente, le remodelage corporel et le traitement des problèmes cutanés tels que les cicatrices, les grains de beauté, les rides, le relâchement cutané et la pigmentation, ne sont plus réservées uniquement  baby-boomers enthousiastes. Les générations Y et Z, ainsi que les populations asiatiques, sont de plus en plus demandeuses par ces traitements, ce qui propulse l'industrie de l'esthétique médicale vers une valeur totale d'environ 30 milliards de dollars.

Selon Shlomo Assa, l'un des pionniers rencontrés dans le domaine des dispositifs d'esthétique médicale basés sur l'énergie, en Israël,  qui représentent environ 10 % de ce marché lucratif situé entre la dermatologie et la chirurgie plastique, les motivations différent selon l'âge des clients.

Les personnes plus âgées recherchent principalement à rajeunir une peau tachetée, ridée ou affaissée, tandis que les plus jeunes optent pour des traitements de "préjuvénation" dès l'apparition des premiers signes de ridules ou de dommages causés par le soleil.

En Chine, notamment, de nombreux jeunes adultes intègrent ces procédures comme essentielles à leur réussite professionnelle. Bien que la peau chinoise résiste plus longtemps aux rides que la peau blanche, elle présente des taches de vieillesse plus précoces.

Par ailleurs, on observe une augmentation du nombre d'hommes recourant à l'esthétique médicale, en particulier dans les domaines de la mise en forme et du rajeunissement corporels.

Cependant, le défi actuel pour les fabricants d'appareils est de trouver le bon équilibre entre la sécurité et l'efficacité clinique.

En effet, l'industrie israélienne cherche à rendre les procédures aussi peu invasives que possibles, mais cela limite souvent leur efficacité. De plus, les milléniaux ont une tolérance à la douleur moindre que les baby-boomers, ce qui nécessite des approches adaptées.

Israël se positionne comme un leader dans le développement d'appareils d'esthétique médicale basés sur l'énergie. Quatre des dix plus grandes entreprises mondiales du secteur sont israéliennes : Lumenis, Alma Lasers, InMode et Candela. De nouvelles start-ups, telles qu'Acclaro Medical, LaserTeam, Raziel Therapeutics et Cell-Lipo, innovent également pour répondre aux besoins des différentes populations en matière de préjuvénation, de rajeunissement et de mise en forme du corps.

Par exemple, Acclaro Medical adapte les technologies de traitement pour servir ces nouveaux groupes de patients, en mettant l'accent sur la réduction de la douleur et des risques. LaserTeam se concentre quant à elle sur les procédures de rajeunissement et de préjuvénation de la peau pour tous les âges et tous les types de peau. Raziel Therapeutics propose un injectable réducteur de graisse qui exploite le processus de guérison naturel du corps, tandis que Cell-Lipo révolutionne la mise en forme du corps en utilisant une nouvelle approche de greffe de graisse.

La société a développé un système stérile en boucle fermée combinant deux technologies innovantes.

D'une part, la liposuccion assistée par laser, qui permet de préserver la vitalité des cellules graisseuses extraites afin de les réinjecter dans des zones nécessitant un comblement, comme les rides du visage ou l'augmentation mammaire.

D'autre part, un dispositif mécanique d'isolement des cellules souches, qui concentre les cellules souches SVF (fraction vasculaire stromale) de la graisse extraite.

Cette technologie favorise une meilleure vascularisation des cellules graisseuses absorbées, améliore ainsi l'efficacité des procédures.

L'innovation dans le domaine de l'esthétique médicale est une caractéristique notable d'Israël. Le pays est reconnu comme l'un des pionniers dans le développement d'appareils basés sur l'énergie pour ces traitements. Des entreprises telles que Lumenis, Alma Lasers, InMode et Candela, toutes originaires d'Israël, occupent des postes de premier plan sur le marché mondial. Cette réussite est attribuée à la main-d'œuvre hautement qualifiée et à la culture de l'innovation qui prévaut dans le pays.

Shlomo Assa et Ziv Karni, deux experts renommés dans le domaine de l'esthétique médicale, ont participé à une table ronde lors de la conférence Biomed Israel, tenue  à Tel Aviv du 16 au 18 mai. Cette conférence internationale a mis en avant les avancées rapides et les innovations dans les domaines de la dermatologie et de l'esthétique médicale.

En conclusion, l'industrie de l'esthétique médicale connaît une croissance significative, attirant non seulement les baby-boomers avérés, mais aussi les générations plus jeunes et les populations asiatiques. Israël se positionne en tant que leader dans le développement d'appareils d'esthétique médicale basés sur l'énergie, offrant des solutions innovantes pour répondre aux besoins croissants des patients. Cette tendance favorise une approche plus personnalisée et sécurisée des procédures esthétiques, ouvrant de nouvelles possibilités pour améliorer l'apparence et la confiance en soi des individus.

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Le phénomène TikTok en Israël : des bonbons en contrebande qui valent leur pesant d'or !

Le phénomène TikTok en Israël : des bonbons en contrebande qui valent leur pesant d'or !

Plusieurs ressortissants américains ont été appréhendés en Israël alors qu'ils tentaient d'introduire illégalement des valises remplies de kilos de bonbons. La cause de cette infraction ? Une tendance sur TikTok.

Au cours des dernières semaines, les douanes israéliennes ont ouvert les valises de voyageurs américains et y ont découvert une contrebande très spécifique : des centaines de bonbons. Il s'agit plus précisément de "Fruit Roll-Ups", une sucrerie typiquement américaine qui se présente sous la forme d'un rouleau coloré pouvant être déroulé.

En l'espace d'un mois, deux couples américains ont été arrêtés pour avoir tenté d'introduire illégalement ces friandises dans le pays. Les autorités israéliennes ont ainsi confisqué près de 300 kilos de bonbons en une semaine, selon un rapport de l'Agence télégraphique juive relayé par le Washington Post. Tout cela a commencé sur TikTok.

Une vidéo diffusée par le site israélien Mako montre un officiel des douanes fouillant le contenu de trois valises remplies à ras bord de Fruit Roll-Ups, tandis qu'un homme tente d'expliquer qu'il les a apportés pour sa famille.

Par ailleurs, ce mois-ci, dix colis contenant plus de 150 kilos de ces confiseries ont été interceptés alors qu'ils transitaient des États-Unis vers différentes adresses en Israël, rapporte le site Ynet. Étant donné la quantité importante, ces envois auraient dû être considérés comme des cargaisons commerciales, soumises à des taxes et autres frais, et autorisées par les autorités sanitaires.

Cette frénésie de contrebande est le résultat d'une tendance virale sur TikTok, où des vidéos montrant des utilisateurs enroulant des Fruit Roll-Ups autour de glaces ont accumulé des millions de vues.

Les réactions des testeurs sur TikTok ont été très positives, soulignant que l'intérieur fondant de la glace combiné à la texture croquante du bonbon est délicieux.

Cependant, il convient de noter que le coût des Fruit Roll-Ups en Israël est considérablement plus élevé qu'aux États-Unis. Alors qu'une boîte de 72 pièces se vend environ 27 dollars (environ 25 euros) aux États-Unis, le prix d'une seule pièce peut atteindre jusqu'à 6 dollars (environ 5 euros 50) en Israël, selon le Times of Israel.

Afin de satisfaire la demande des utilisateurs de TikTok en Israël qui souhaitent participer à cette tendance virale, certains individus astucieux ont eu l'idée de ramener eux-mêmes ces friandises d'outre-Atlantique afin de les revendre à un prix plus élevé, réalisant ainsi un profit considérable.

Cependant, cet engouement et le marché noir qui en découle ont conduit le ministère de la Santé israélien à rappeler les dangers de ces bonbons. En effet, les Fruit Roll-Ups sont composés de trois types de sucre différents, ce qui peut entraîner une prise de poids, des problèmes cardiovasculaires, le diabète de type 2 et d'autres maladies.

Le Washington Post souligne également un autre problème inattendu lié à cette tendance. La membrane sucrée des Fruit Roll-Ups est enveloppée de cellophane pour éviter qu'elle ne colle lorsqu'elle est déroulée. Cependant, certains internautes consomment accidentellement cet emballage plastique, ce qui pose un risque pour leur santé.

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L'étau financier en Israël : Quand les bons revenus ne suffisent pas à vivre

L'étau financier en Israël : Quand les bons revenus ne suffisent pas à vivre

Gagner 20 000 NIS en Israël et ne pas pouvoir partir en vacances avec nos enfants.

Au-delà des gros titres sur la dégradation du taux d'inflation, la hausse des taux hypothécaires et une vague de hausses des prix alimentaires, certains ménages en paient le prix fort.

C'est notre cas, Hanna et Uri Spitzer, parents de trois enfants.
Notre aîné à 8 ans, suivi d'une fille de 7 ans, et le plus jeune à 3 ans, qui va à la crèche.

Nous résidons à Efrat, une charmante ville près de Jérusalem, avec un caractère urbain, selon Hana. Uri exerce en tant que thérapeute de la communication et gère également une succursale d'une entreprise spécialisée dans les aides auditives, tandis que Hana est enseignante.

Revenus : "En général, nos revenus varient d'une année à l'autre. Cette année, nous gagnons un total d'environ 17 000 à 18 000 NIS nets par mois."

Notre hypothèque : "Nous vivons dans un appartement de quatre pièces. Nous avons souscrit notre prêt hypothécaire il y a quatre ans. La mensualité est relativement basse et le taux d'intérêt est fixe, ce qui nous a protégés de l'impact de la hausse des taux d'intérêt. Nous avons donc poussé un soupir de soulagement à ce sujet."

Dépenses : "Un facteur non négligeable contribue à l'écart entre nos revenus et nos dépenses, à savoir les frais scolaires. Lorsque nos deux aînés étaient petits, nous avons connu des années vraiment difficiles alors qu'ils étaient à la crèche l'un après l'autre. Après les déductions fiscales, cela nous coûtait 4 000 NIS par mois pour les deux enfants. À l'époque, c'était plus que ce que je gagnais, et mon mari était encore étudiant. Tous mes revenus passaient dans les frais de garde."

"Depuis plusieurs années, nous sommes dans une situation où nos revenus sont plus ou moins équivalents à nos dépenses. Nos principales dépenses concernent l'alimentation, l'hypothèque, les frais de garde et les frais scolaires."

Le coût de la vie : "L'année dernière, les prix des aliments, des légumes et des fruits ont augmenté de manière alarmante, et la directrice de la garderie de notre fils a également augmenté les frais, car elle devait payer des salaires plus élevé aux nounous en raison du manque de personnel.

Le prix des vêtements, ainsi que celui de l'essence, a également augmenté. Tout a augmenté. En revanche, le salaire de mon mari a légèrement augmenté, mais pas de manière significative, et le mien n'a pas augmenté du tout."

Concessions : "Cette année est particulièrement difficile. J'ai travaillé à temps partiel et nos revenus ont diminué, tandis que les dépenses sont restées les mêmes."

"Il y a quelques mois, nous nous sommes fixés comme objectif de ne pas dépasser les 9 000 NIS de crédit. Pendant quelques mois, nous avons vraiment modifié nos habitudes : nous n'achetons pas de choses superflues, pas de vêtements, nous ne mangions pas au restaurant, nous ne commandions pas de plats à emporter. Nous ne sommes pas partis à l'étranger depuis plusieurs années. Nous allons au restaurant seulement si l'un de nous deux  y va, ainsi nous n'avons pas besoin de dépenser de l'argent pour une baby-sitter. Nous n'avons pas pu partir en vacances en famille et nous n'achetons pas de viande pour le Shabbat, c'est notre réalité."

Revenu complémentaire : "À un moment donné, j'ai réalisé que nous avions besoin de revenus supplémentaires, alors j'ai pris un emploi à temps plein, même si cela se fait au détriment de la maison et des enfants. En tant que parents , nous sommes très occupés et épuisés, mais nous sommes arrivés au point où nous pensons que nous devons tous les deux travailler à plein temps pour subvenir aux besoins de la famille."

"Finalement, nos revenus suffisent à couvrir nos dépenses. En 2016, notre plus jeune enfant a quitté la garderie, ce qui nous a soulagés financièrement de milliers de shekels par mois. C'était vraiment un fardeau financier pour nous. Sans le soutien de nos parents, il aurait été difficile pour nous de nous en sortir."

Comment faisons-nous face : "Ces dernières années, à la fin de chaque mois ou avant de faire de gros achats, nous passons en revue nos relevés de dépenses. Nous utilisons le crédit pour enregistrer toutes nos dépenses, où nous avons acheté quoi et combien nous avons dépensé.

Nous nous asseyons ensemble pour examiner ces informations, même si c'est un moment un peu gênant. Chacun de nous se demande ce qu'il a acheté. Par exemple, si j'ai acheté des bonbons dans une station -service, tout le monde le voit et nous réfléchissons à ce que nous pouvons éliminer, à ce qui était nécessaire et à ce qui ne l'était pas."

Salaire des enseignants : "En tant qu'enseignante, et antérieurement en tant qu'enseignante en maternelle, j'ai ressenti une grande frustration. J'ai investi énormément d'efforts, mais personne ne vérifiait si et comment j'utilisais mon temps pendant et après la pandémie de coronavirus, j'ai donné le meilleur de moi-même, mais j'ai regretté de constater que certains enseignants se contentaient de "faire le minimum" et que tout le monde recevait le même salaire, conformément aux accords qui nous étaient imposés sans nous consulter."

"J'ai grandi dans une famille d'enseignants. Notre mode de vie est tel que les enseignants ont une mission, il n'y a aucun luxe. Personnellement, je compare les prix et je surveille mes dépenses lorsque je fais mes cours . Je choisis le supermarché où je trouve le panier le moins cher, même si les fruits et légumes ne sont pas toujours de la meilleure qualité. Je ne peux pas toujours me permettre tout ce que je veux, mais il est essentiel pour moi de mener ma vie au mieux"

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L'Éclat d'Anvers : Quand les Diamants Brillaient à Jamais

L'Éclat d'Anvers : Quand les Diamants Brillaient à Jamais

Les joyaux d'éternité, les diamants, ont depuis longtemps élu domicile dans la magnifique ville d'Anvers. Jadis, cette métropole était le foyer incontesté du commerce et de la taille de ces précieuses gemmes, principalement grâce à sa communauté juive prospère.

Cependant, les ravages de la Première Guerre mondiale ont cruellement interrompu ce florissant négoce pendant quatre longues années. Puis vint la Seconde Guerre mondiale, qui a décimé tragiquement la communauté juive d'Anvers.

Malgré ces épreuves, la ville se relève vaillamment, et avec elle, son marché du diamant retrouvant peu à peu sa splendeur d'antan, dès l'année 1945. L'âge d'or des années 70 fut ainsi témoin de cette résurgence, mais l'évolution des temps conduit progressivement la taille des diamants à migrer vers le Gujarat, dans le Nord-Ouest de l'Inde.

Depuis le XVe siècle, la route des diamants transite inévitablement par les rues d'Anvers.

Concentré sur un simple kilomètre carré, ce quartier abrite pas moins de quatre bourses et deux mille cinq cents entreprises dédiées à la magnificence de ces pierres précieuses.

Jadis entre les mains de la communauté juive orthodoxe, le commerce des diamants partage désormais son territoire avec l'Inde. De la brute pierre au joyau étincelant, nous avons eu la chance d'emprunter la route de ces pierres étincelantes, guidés par des passionnés qui nous ont dévoilé les portes de cet univers secret, étonnant et parfois loin de l'image glamour associée à ces symboles d'éternité et d'amour.

Pour subsister, Anvers a dû se réinventer. Les deux tiers du commerce mondial des diamants bruts continuent de transiter par les rives de l'Escaut, et la ville se consacre désormais exclusivement à la taille des diamants les plus sublimes. Quant aux diamantaires juifs, ils sont toujours présents et ont, avec intelligence et sens des affaires, adopté la seule stratégie qui leur permet de survivre : le partage.

Aujourd'hui, ces diamantaires anversois côtoient environ "400 familles" indiennes installées en tant que négociants. Mais il y a aussi des Libanais, des Chinois, des nouveaux arrivants, des Russes, des Sud-Africains. Bien que de nouvelles "capitales" du diamant voient le jour, Anvers demeure, et restent toujours, incontournables.

"Le marché d'Anvers et la route du diamant", un documentaire captivant réalisé par Lise Thomas-Richard, sera diffusé sur Tipik le mardi 23 mai à 20h05. Rediffusion prévue le 28 mai à 22h30 sur la chaîne Une.

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Ils gagnent 20 000 NIS mais acheter un appartement en Israël reste un fantasme

Ils gagnent 20 000 NIS mais acheter un appartement en Israël reste un fantasme

Vivre à Jérusalem avec un salaire de 20 000 NIS par mois se révèle être un défi pour Yonatan et Lital Yarak, un couple marié résidant dans le quartier de Rasko.

Malgré des revenus relativement élevés, l'achat d'un appartement demeure un fantasme inaccessible, tandis que le coût de la vie augmente sans cesse.

Entre des dépenses croissantes, des salaires fixes et la nécessité d'économiser pour des projets futurs,  le couple doit jongler avec les contraintes financières pour assurer leur quotidien et préparer l'avenir.

Découvrez leur histoire et les stratégies qu'ils déploient pour faire face à ces défis économiques dans un contexte où les prix ne cessent de grimper en Israël.

Yonatan et Lytal Yarak, est un couple résidant dans le quartier de Rasko à Jérusalem. Yonatan occupe le poste de DevOps dans une entreprise de haute technologie à Tel Aviv, tandis que Lytal est doctorante en chimie à l'Université hébraïque.

En ce qui concerne nos revenus, ils ne sont pas fixes, car le salaire de Lytal en tant qu'enseignante à l'université est versé uniquement pendant l'année universitaire et varie d'un semestre à l'autre. Le reste du temps, Lytal reçoit une bourse. En moyenne, nous gagnons environ 20 000 NIS par mois.

Nous vivons actuellement dans un appartement qui est entretenu, mais qui n'est ni neuf ni rénové. Auparavant, nous avions prévu d'acheter notre propre appartement en contractant un prêt hypothécaire,  cela n'a pas été possible.

Avec la hausse des taux d'intérêt, il est devenu difficile d'envisager cette possibilité à court terme. De plus, les loyers augmentent chaque année. Nous avions l'intention de déménager dans un appartement plus rénové ou plus proche d'une synagogue, mais le prix s'accélère rapidement et cela devient tout simplement impossible, du moins pour le moment.

Nos dépenses quotidiennes sont principalement consacrées à l'alimentation. Malheureusement, les prix ne cessent d'augmenter, ce qui est décourageant. Nous essayons d'acheter de manière intelligente en comparant les prix et en adoptant une approche stratégique. Posséder une voiture est également difficile, mais nous n'avons pas d'autre choix.

Les déplacements pour rendre visite à nos parents le jour du shabbat n'est tout simplement pas possibles en utilisant les transports en commun, surtout en été lorsque le shabbat se termine tard.

Le coût de la vie en général connaît une forte augmentation, en particulier en ce qui concerne l'alimentation. Les prix de presque tout ont augmenté. Nous ne mangeons presque jamais au restaurant, sauf pour les grandes occasions, et parfois nous faisons plaisir en commandant des pizzas.

Même l'achat de vêtements, notamment ceux pour le shabbat ou les fêtes, représente une dépense de plus en plus importante et ce n'est pas facile du tout. Nous essayons d'acheter uniquement ce dont nous avons réellement besoin, de garder nos vêtements le plus longtemps possible et d'attendre les périodes de soldes et de liquidation.

Heureusement, nous nous en sortons bien, mais nous réfléchissons toujours à l'avenir, notamment à la manière dont nous pourrons subvenir aux besoins de nos enfants, ce qui ne sera pas simple. Même lorsqu'un appareil comme le lave-vaisselle tombe en panne, le coût de l'intervention d'un technicien est aujourd'hui beaucoup plus élevé qu'il ya deux ans.

Lytal travaille également comme enseignante à temps partiel en plus de ses études de doctorat en chimie à l'université hébraïque.

Elle a des horaires chargés, partant à 8 heures du matin et ne rentrant pas avant 8 heures du soir. En raison de cela, la plupart des tâches ménagères, des courses sont à ma charge.

Malheureusement, nous n'avons pas de moyens supplémentaires pour augmenter nos revenus, mais nous débrouillons avec ce que nous avons.

Pour faire face à la situation, nous nous efforçons de suivre et de calculer nos dépenses, en veillant à ce que rien ne dépasse notre budget. Nous faisons des achats avec prudence, en attendant les offres spéciales et en achetant de manière groupée. Nous cherchons également à obtenir des réductions en commandant en ligne.

Nous devons également épargner en prévision de l'arrivée de nos enfants, avec l'aide de Dieu. Malgré tout, nous nous en sortons. Pour faire face au coût de la vie, j'achète généralement des produits en gros ou en grandes quantités à prix réduit, que je divise ensuite en paiements échelonnés.

En ce qui concerne les salaires des enseignants, peu importe le dur labeur de Lytal au laboratoire, sa bourse reste fixe. Il existe également un montant maximal déterminé par l'université qu'il est autorisé à gagner, indépendamment de la qualité de ses recherches ou du montant du budget obtenu.

Cette bourse n'augmente pas d'année en année, et en regardant vers l'avenir, nous comprenons que nous devrons économiser autant que possible, car le coût de la vie ne cesse d'augmenter.

Lorsque nous voyageons à l'étranger, nous essayons de trouver des vols à petit prix et nous limitons nos bagages.
Même à l'étranger, nous devons surveiller constamment nos dépenses. En réalité, il arrive souvent que des vacances à l'étranger s'avèrent moins chères que des vacances en Israël.

Malgré nos revenus mensuels de 20 000 NIS, l'achat d'un appartement reste un fantasme pour nous. Nous devons gérer nos dépenses avec précautions, faire des choix intelligents et économiser autant que possible pour faire face au coût de la vie qui ne cesse d'augmenter.

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Attribution de budgets fictifs ? Une requête illégale pour le Trésor public d'Israël

Attribution de budgets fictifs ? Une requête illégale pour le Trésor public d'Israël

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a récemment été confronté à des crises au sein de la coalition, alors qu'il préparait l'approbation du budget.

D'un côté, le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gabir a réclamé un budget supplémentaire pour le ministère du Néguev et de Galilée, tandis que de l'autre côté, le ministre Yitzhak Goldknopf (Agudat Israël) a réclamé un budget supplémentaire pour son parti.

Hier (lundi), la crise a été résolue après que Netanyahu ait trouvé un accord avec les deux parties concernant un budget supplémentaire.

Cependant, ces accords ont suscité de nombreuses critiques de la part des membres de l'opposition.

Dans le même temps, les discussions sur le budget, qui ont débuté hier, se sont terminées en soirée.

Elles reprendront ce matin à 10h00 jusqu'au début du vote en plénière de la Knesset aujourd'hui dans la soirée. À moins de surprises de dernière minute, le budget de l'État pour 2023-2024 sera finalement voté mercredi aux premières heures de la matinée.

Parallèlement au processus d'approbation du budget, de nombreuses organisations de protestation organisent aujourd'hui la manifestation "Loot Night" devant le bâtiment de la Knesset.

Parmi les organisations qui participentont à cette contestation, on retrouve les Black Flags, les contestations du secteur de la haute technologie, Build an Alternative, les étudiants contestataires, Free Israel Creation, le siège de la lutte des universitaires intitulé « Sans démocratie, il n 'y a pas d'académie », ainsi que le siège de la lutte commune de toutes les professions de santé.

Yair Lapid, chef de l'opposition, a tweeté : « Le prix quotidien de la reddition de Netanyahu : 500 000 000 NIS », en référence à la somme que Netanyahu a accordé au parti Otzma Yehudit.

Le président d'Israël Beitenu, le député Avigdor Lieberman, ont également commenté les accords et critiqué le ministre des Finances en déclarant : « Smotritz et Netanyahu se sont vendus. Plus d'un demi-milliard de shekels supplémentaires seront transférés aux partis ultra-orthodoxes. Ce n'est pas suffisant pour les hommes d'affaires ultra-orthodoxes d'avoir le monopole du système d'abattage, maintenant ils s'attaquent également à la classe moyenne ».

Merav Michaeli,  a évoqué l'accord avec Agudat Israël et a déclaré : « Une prime de 2 500 NIS pour les veuves. Rappellez-moi quelle prime ont reçu le mois dernier les soldats qui ont participé à l'opération Bouclier et Flèche, ou les étudiants qui n'ont pas pu terminer leur mois ? »

Le député Gilad Karib, membre du parti de Michaeli, également qualifié de scandaleux l'augmentation du budget du parti de Ben Gabir et également critiqué le gouvernement.

Il a déclaré : « L'accord de Netanyahu avec Ben Gabir est aussi scandaleux que l'accord avec Agudat Israël. Pendant des années, le Trésor s'est opposé au transfert des excédents budgétaires d'une année à l'autre. Maintenant, les excédents budgétaires seront utilisés pour gonfler les budgets du bureau de Wasrlof.

Et s'il n'y a pas d'excédents ? Ils vont faire les coupes horizontales, notamment dans la protection sociale, l'éducation et la santé. Voilà à quoi ressemble à un gouvernement hors de contrôle. »

Le député Oded Porer (Israël Beitenu) est allé plus loin en s'adressant au conseiller juridique du gouvernement, Gali Bahrab-Miara, pour tenter d'empêcher le transfert du budget. Il a déclaré : « Le résumé ne mentionne pas une véritable source budgétaire. La source budgétaire proposée comme fonds est une source qui n'existe pas et qui est illégale. Le comptable général du Trésor a le devoir de ne pas se conformer à la directive illégale qu'il est censé recevoir conformément au résumé », a déclaré Porer.

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Israël : Une enfant de 3 ans s'échappe d'une crèche pendant plus d'une heure

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Tevel, âgée de trois ans, s'est égarée dans les rues animées de Kiryat Gat pendant plus d'une heure avant que le personnel de la maternelle ne s'en rende compte.

Le propriétaire d'une épicerie l'a identifiée et a alerté la police. Awka Tsagai, le père de la fillette, a exprimé son mécontentement : "Ils prétendent que ma fille est sortie pendant quelques minutes seulement. C'est scandaleux." Le ministère de l'Éducation a répondu en déclarant : "Il s'agit d'un incident inhabituel pour lequel une enquête policière est en cours."

Tevel, âgée de trois ans, a déambulé seule dans les rues de Kiryat Gat, traversant des routes où circulent de nombreuses voitures. Elle a quitté la maternelle sans que le personnel ne s'en aperçoive, en était deux portes ouvrantes et le portail de la maternelle, qui, selon son père, n'a pas été verrouillé.
Lorsque Tevel est finalement entré dans l'épicerie du quartier, le propriétaire a remarqué que quelque chose n'allait pas et a appelé la police.

Awka Tsagai, le père de la jeune fille, a déclaré ce matin : "Cette maternelle possède deux portes intérieures et une porte extérieure. L'assistante maternelle prétend que les enfants étaient à l'intérieur de la maternelle. Si les enfants étaient à l' intérieur de la maternelle, comment se fait-il qu'elle ait pu ouvrir deux portes et le portail sans être vue ?"

"Tevel s'est dirigée vers la maison. Elle est arrivée près de la maison, devant l'épicerie d'en face. Normalement, sa mère prend un bus depuis là jusqu'au centre, et quand je la récupère, elle s' assoit là. Ensuite, elle a probablement continué jusqu'au centre de santé. J'ai entendu dire qu'elle était à la caisse du centre de santé depuis longtemps."

"Après l'incident, nous avons eu une discussion avec la surveillante de la maternelle et la directrice.
Selon leur explication, ma  fille n'est sortie que pendant quelques minutes. C'est faux.. L'assistante, qui ne comprend pas l'hébreu, a pensé qu'il était arrivé quelque chose à la fillette et s'est évanouie. J'ai appelé une ambulance pour elle ."

Erez Hasson, le propriétaire de l'épicerie qui a retrouvé Tevel, a décrit la situation : "J'ai vu une petite fille errer dans le magasin. Nous avons cherché ses parents à l'intérieur du magasin, à l'extérieur du magasin , près du magasin, à l'arrêt de bus, dans les conteneurs à proximité, à la caisse du centre de santé. Pendant tout ce temps, la fillette était avec l'un d'entre nous."

"De nombreuses minutes se sont écoulées avant que nous réalisions que ses parents n'étaient pas là. Nous avons appelé la police israélienne et quelques minutes plus tard, deux policiers bienveillants sont arrivés."

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