Claudine Douillet

Claudine Douillet parisienne et juive de naissance de parents profondément sionistes (un père sur l’Altaléna ça laisse des traces).

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En 1999 création Alliance-Hosting LLC , une "Web Agency » conceptrice de sites internet pour les entreprises et leur migration sur le net. Formation d’internet pour chefs d’entreprise.

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Mon expérience est le résultat de 22 années au service des entreprises désireuses de migrer sur le net et des médias.

Rendre réel ce monde virtuel c’est l’alliance du savoir faire et du faire savoir.

Les articles de Claudine Douillet

Jérusalem : la reprise des combats est « presque inévitable »

Jérusalem : la reprise des combats est « presque inévitable »

Jérusalem : la reprise des combats est « presque inévitable »

La situation entre Israël et le Hamas est de nouveau sur le point de basculer dans la violence. Malgré une trêve fragile en place depuis le 19 janvier 2025, les tensions sont montées d’un cran ces derniers jours, rendant la reprise des hostilités « presque inévitable », selon des sources militaires israéliennes.

Un cessez-le-feu sous haute tension

Le cessez-le-feu actuel, négocié avec l’aide de médiateurs internationaux, a permis la libération progressive d’otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens.
Cependant, le Hamas a récemment menacé de suspendre ces libérations, accusant Israël de violations répétées de l’accord, notamment en retardant le retour des déplacés et en limitant l’entrée de fournitures humanitaires essentielles dans la bande de Gaza.
En réponse, le président américain Donald Trump a lancé un ultimatum exigeant la libération de tous les otages israéliens d’ici samedi midi, faute de quoi il préconise l’annulation du cessez-le-feu et une reprise des hostilités. 

Des échanges de prisonniers controversés

Malgré les tensions, un sixième échange de prisonniers est prévu ce samedi 15 février 2025. Le Hamas a libéré trois otages israéliens en échange de 369 détenus palestiniens. Les précédents échanges ont été marqués par des mises en scène orchestrées par le Hamas, où les otages israéliens, souvent affaiblis et amaigris, étaient contraints de remercier publiquement leurs ravisseurs, suscitant l’indignation en Israël et à l’international. 

Les menaces d’une reprise des combats

Face aux menaces du Hamas de suspendre les libérations et aux accusations de violations du cessez-le-feu, Israël a averti que la reprise des combats était imminente si tous les otages n’étaient pas libérés d’ici samedi. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a déclaré que l’armée était prête à intensifier ses opérations dans la bande de Gaza si le Hamas ne respectait pas ses engagements. 

Les propositions controversées de Donald Trump

Parallèlement, le président Trump a proposé une initiative controversée visant à placer la bande de Gaza sous contrôle américain, suggérant le déplacement temporaire de la population palestinienne vers des pays voisins pour permettre une reconstruction complète de la région. Cette proposition a été largement critiquée par la communauté internationale, de nombreux dirigeants la qualifiant de « nettoyage ethnique » et soulignant son incompatibilité avec le droit international.

Réunion de crise à 19 heures : Netanyahou face à l’ultimatum de Trump

À l’heure actuelle, les détails spécifiques de la réunion tenue par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à 19 heures, correspondant à l’échéance de l’ultimatum du président américain Donald Trump pour la libération de tous les otages, n’ont pas été divulgués publiquement.

Cependant, des informations antérieures indiquent que Netanyahou avait averti que si le Hamas ne libérait pas tous les otages d’ici samedi midi, l’armée israélienne reprendrait des opérations militaires intensives dans la bande de Gaza. Cette position fait écho à l’ultimatum de Trump, qui avait menacé de “laisser l’enfer se déchaîner” si les otages n’étaient pas libérés dans les délais impartis. 

En préparation de cette éventualité, Netanyahou a ordonné le renforcement des troupes autour de Gaza, déclarant que l’armée israélienne était prête à reprendre les hostilités si nécessaire. 

Parallèlement, le président Trump a réitéré son soutien à Israël, affirmant que les États-Unis soutiendraient la reprise des opérations militaires si le Hamas ne respectait pas l’ultimatum. 

Bien que les détails précis de la réunion de 19 heures n’aient pas été rendus publics, il est probable que les discussions aient porté sur l’évaluation de la situation actuelle, les options militaires potentielles et les implications diplomatiques d’une reprise des combats, en coordination avec les alliés internationaux, notamment les États-Unis.

Une escalade presque inévitable

Alors que la date butoir de samedi approche, l’escalade des tensions rend la reprise des combats presque inévitable. Les efforts diplomatiques se multiplient pour tenter de sauver le cessez-le-feu, mais la situation sur le terrain reste extrêmement volatile. Les prochaines heures seront déterminantes pour l’avenir de la région et la stabilité fragile qui y règne.

Le Qatar, maître du double jeu : Médiateur ou manipulateur en Israël ?

Le Qatar, maître du double jeu : Médiateur ou manipulateur en Israël ?

Les liens présumés entre Eli Feldstein et le Qatar : une affaire qui ébranle le gouvernement israélien

L’affaire Eli Feldstein, ancien porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, suscite une vive controverse en Israël. Accusé d’avoir divulgué des documents militaires confidentiels et d’entretenir des relations professionnelles avec le Qatar, un pays souvent critiqué pour son soutien au Hamas, Feldstein se retrouve au cœur d’un scandale mêlant sécurité nationale et conflits d’intérêts.

Des fuites de documents sensibles

En novembre 2024, Eli Feldstein est arrêté pour avoir prétendument transmis des informations classifiées à la presse étrangère, notamment au journal allemand Bild. Ces fuites auraient eu pour objectif d’influencer l’opinion publique contre un cessez-le-feu et la libération d’otages à Gaza, initiatives alors contestées par le gouvernement israélien. Les documents divulgués portaient sur les priorités et les tactiques du Hamas dans les négociations, révélant des détails sensibles sur la stratégie israélienne.

Des liens professionnels avec le Qatar

Parallèlement à ses fonctions au sein du bureau du Premier ministre, Feldstein aurait été employé par une entreprise financée par le Qatar, chargée d’améliorer l’image de Doha en Israël, notamment concernant son rôle dans la médiation des accords de libération d’otages entre Israël et le Hamas. Cette collaboration aurait eu lieu alors que Netanyahu critiquait publiquement le Qatar pour son soutien au Hamas, créant ainsi une dissonance entre la position officielle du gouvernement et les actions de son porte-parole.

Réactions politiques et appels à l’enquête

Ces révélations ont conduit des figures politiques de l’opposition, telles que Yair Lapid, à exiger une enquête approfondie sur les relations entre les conseillers de Netanyahu et le gouvernement qatari. Lapid a exprimé des préoccupations quant à un possible conflit d’intérêts, soulignant que des conseillers proches du Premier ministre pourraient avoir été impliqués dans des activités visant à améliorer l’image d’un État soutenant des organisations terroristes.

D’autres conseillers impliqués

L’affaire ne se limite pas à Feldstein. Des rapports antérieurs indiquent que deux autres conseillers de Netanyahu, Yonatan Urich et Srulik Einhorn, auraient également fourni des services de relations publiques au Qatar, notamment en améliorant l’image du pays avant la Coupe du Monde de la FIFA 2022. Ces collaborations soulèvent des questions sur l’étendue de l’influence qatarie au sein du gouvernement israélien et sur les éventuels conflits d’intérêts qui en découlent.

Conséquences judiciaires

Sur le plan judiciaire, le tribunal de district de Tel Aviv a estimé qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour accuser Feldstein d’avoir intentionnellement porté atteinte à la sécurité de l’État en divulguant des informations classifiées. Cependant, il reste inculpé pour transfert illégal d’informations confidentielles et obstruction à la justice. Cette décision judiciaire intervient alors que le public et les familles des otages expriment leur indignation face à la possibilité que des fuites internes aient compromis des négociations sensibles.

Les objectifs du Qatar envers Israël

Le Qatar adopte une politique duale vis-à-vis d’Israël, combinant soutien aux Palestiniens et rôle de médiateur dans le conflit israélo-palestinien.
D’une part, Doha a historiquement apporté un soutien financier significatif au Hamas, avec des contributions dépassant 1,8 milliard de dollars, visant à soutenir la population de Gaza et à renforcer sa position diplomatique dans la région.
D’autre part, le Qatar a joué un rôle crucial de médiateur entre Israël et le Hamas, facilitant des accords de cessez-le-feu et la libération d’otages.

Cette double approche permet au Qatar de maintenir des canaux de communication ouverts avec toutes les parties prenantes, renforçant ainsi son influence régionale et son image d’acteur diplomatique clé.

Cependant, cette position suscite des critiques, certains accusant le Qatar de soutenir des organisations considérées comme terroristes, tandis que d’autres saluent son rôle dans la promotion de la stabilité régionale. 

L’affaire Eli Feldstein met en lumière les défis complexes auxquels Israël est confronté en matière de sécurité nationale, de transparence gouvernementale et de gestion des conflits d’intérêts. Alors que les enquêtes se poursuivent, cette situation souligne l’importance d’une gouvernance éthique et de la confiance du public dans les institutions étatiques.

498 jours d’enfer : les otages reviennent, brisés mais debout

498 jours d’enfer : les otages reviennent, brisés mais debout

« Ramenez-les-nous » : Sagi, Yair et Sasha sont libres, leurs messages poignants

Une libération après 498 jours d’enfer

Sagi Dekel-Chen, Yair Horn et Sasha Trufanov ont retrouvé la liberté après 498 jours de captivité sous la terreur du Hamas. Une libération qui s’est faite dans un contexte glaçant, une nouvelle démonstration de la stratégie cynique et cruelle du Hamas et du Jihad islamique, tout en rappelant que de nombreux otages restent encore retenus.

Ils sont de retour, marqués, amaigris, bouleversés, mais vivants. Leurs premiers mots, leurs gestes, leurs silences, tout a une portée émotive immense. Ils ont récupéré une liberté volée mais pas leur vie d’avant.

Sagi Dekel-Chen entend pour la première fois le nom de sa fille

Parmi les images les plus bouleversantes de cette libération, la découverte par Sagi Dekel-Chen du nom de sa fille, née pendant sa captivité. Lorsqu’il a été enlevé, Avital, son épouse, était enceinte. Il n’a donc jamais connu son bébé.

« Tu te souviens du nom que tu avais choisi ? C’est ainsi que je l’ai appelée : Shahar Mazal. »Face à cette révélation, Sagi, submergé par l’émotion, a murmuré :

« Parfait, quel beau nom. »

Un moment intime et puissant, témoignant de la vie suspendue pendant un an et demi, de la brutalité de l’absence, et du miracle de ces retrouvailles.

Yair Horn, un maillot et un message pour son frère encore captif

Yair Horn est apparu amaigri mais déterminé. Il portait un t-shirt rouge, celui de l’équipe de football Hapoel Beer Sheva, son club de cœur. En survolant le stade Turner en hélicoptère, un symbole s’est imposé : une promesse, un cri d’espoir.

« Eitan, tu es le prochain ! »

Son frère Eitan est toujours en captivé. Ruth Strom, leur mère, est partagée entre un immense soulagement et une douleur persistante.

« Rencontrer Yair a été formidable. Il est debout, un peu maigre, mais il est vivant. Cependant, Eitan est toujours dans mon esprit et dans mon cœur. Nous devons continuer à nous battre jusqu’à ce qu’il revienne. »

Yair n’a pas encore posé de questions sur Eitan. L’équipe médicale préconise d’attendre avant d’aborder ces sujets sensibles.

Les premiers gestes, les premiers regards : le retour à la vie

Lorsque Sagi, Yair et Sasha ont franchi le seuil de leur liberté retrouvée, les larmes et les silences ont souvent remplacé les mots. Ils ont observé leurs proches avec une intensité bouleversante, cherchant dans leurs visages les mois volés, les expressions familières qu’ils redoutaient d’avoir oubliées.

Sagi n’a cessé de toucher les mains de sa femme, comme pour s’assurer qu’elle était bien réelle. Lorsqu’il a effleuré la joue de sa fille pour la première fois, ses doigts ont tremblé. Il l’a regardée longuement, cherchant à rattraper un lien qu’il n’avait jamais eu la chance de créer.

Yair, lui, a simplement posé son front contre celui de son frère Amos, retenant son souffle, avant de murmurer : « Je suis là. » Ils sont restés ainsi, sans bouger, les yeux fermés, comme pour se convaincre que ce moment n’était pas un rêve.

Sasha, encore en état de choc, a serré contre lui le pull usé de son père, qu’on lui a remis à l’hôpital. Il l’a tenu comme un talisman, humant son odeur, se raccrochant aux souvenirs, à la douleur de l’absence, à la nécessité d’avancer malgré tout.

Dans ces gestes simples, il y avait toute l’humanité de ceux qui ont survécu. Une résilience silencieuse, mais terriblement puissante.

Sasha Trufanov, la liberté teintée de deuil

Sasha Trufanov, de son côté, a retrouvé sa mère et sa compagne, elles aussi kidnappées et libérées auparavant. Mais le répit a été de courte durée : il a appris que son père était mort pendant sa captivité.

Sa famille a exprimé un mélange de gratitude et de désolation.

« Nous sommes submergés d’émotion et de gratitude pour son retour. Mais cette joie est mêlée à un immense chagrin. »

L'état de santé des otages libérés

Le Dr Hagar Mizrahi, chef de la division médicale du ministère de la Santé, a déclaré que les trois otages étaient en bon état physique, mais qu’un long parcours de réhabilitation physique et mentale les attend.

« Ils ont fait preuve d’une résilience exceptionnelle. »

Un suivi médical strict est mis en place pour leur permettre de surmonter les traumatismes subis.

Netanyahu et l’équilibre fragile des négociations

Face à cette libération, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a convoqué une réunion de sécurité afin d’évaluer la suite des négociations et des opérations militaires.

Le Hamas a tenté de violer l'accord, préparant d'autres attaques.

« Yair, Sasha et Sagi, bienvenue chez vous. Tout Israël vous accueille à bras ouverts. » (Israël Katz, ministre de la Défense)

Un échange déséquilibré

Pour obtenir la libération de ces trois otages, Israël a accepté de libérer 369 prisonniers palestiniens, dont 36 condamnés à perpétuité et 333 arrêtés après le 7 octobre.

L'espoir d'un retour pour tous

Ces retrouvailles sont autant une victoire qu'une blessure encore ouverte. D'autres otages restent enchaînés à Gaza.

Le combat continue.

Alternatives arabes au plan de Trump : la fin du Hamas et l'avenir de Gaza

Alternatives arabes au plan de Trump : la fin du Hamas et l'avenir de Gaza

Les alternatives arabes face au plan de Trump : la fin du Hamas et l'avenir de Gaza

Un tournant décisif pour Gaza ?

L'idée d'une évacuation massive des habitants de Gaza, portée par l’ancien président américain Donald Trump, suscite des réactions vives et divisées à l’échelle internationale.
Loin d’être une solution consensuelle, cette proposition se heurte à une opposition massive de la part des pays arabes qui, bien qu’hostiles au Hamas, refusent toute forme de déplacement forcé des Palestiniens. Plusieurs États de la région travaillent désormais sur des plans alternatifs, visant à mettre fin au régime du Hamas sans pour autant contraindre les Gazaouis à l’exil.

La pression de Trump sur ces pays arabes 

Pourtant, Trump exerce une pression considérable sur ces pays pour qu’ils acceptent d’accueillir les réfugiés palestiniens. Lors d’une rencontre à la Maison-Blanche, il a suggéré que, si nécessaire, il pourrait suspendre l’aide américaine à la Jordanie et à l’Égypte pour les persuader d’accepter les Palestiniens déplacés. Interrogé sur cette possibilité, Trump a répondu : “Oui, peut-être. Bien sûr, pourquoi pas ? Si ils ne le font pas, je pourrais envisager de suspendre l’aide, oui.

Les leviers américains sur l’Égypte et la Jordanie

Les États-Unis fournissent une aide économique et militaire substantielle à l’Égypte et à la Jordanie, faisant de cette assistance un levier potentiel pour influencer les décisions politiques de ces pays. En 2024, l’aide américaine à l’Égypte s’élevait à environ 1,3 milliard de dollars, principalement en assistance militaire, tandis que la Jordanie recevait environ 1,5 milliard de dollars, incluant une aide économique et sécuritaire. Cette dépendance financière place ces nations dans une position délicate face aux pressions américaines.

Cependant, malgré ces leviers, les dirigeants égyptiens et jordaniens ont exprimé une opposition ferme au plan de Trump. Le roi Abdallah II de Jordanie a clairement indiqué que son pays, qui abrite déjà plus de 2 millions de réfugiés palestiniens, ne peut absorber un nouvel afflux sans compromettre sa stabilité. De même, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a rejeté l’idée de réinstaller des Palestiniens en Égypte, soulignant que cela pourrait déstabiliser la région et nuire aux aspirations nationales palestiniennes. 

La faisabilité du plan Trump en question

La mise en œuvre du plan de Trump rencontre plusieurs obstacles majeurs. Outre le refus catégorique des pays arabes d’accueillir les Palestiniens déplacés, la communauté internationale critique largement cette proposition, la qualifiant de “nettoyage ethnique” et de violation du droit international. Les Palestiniens eux-mêmes rejettent massivement l’idée de quitter leur terre natale, considérant Gaza comme une partie intégrante de leur identité et de leur patrimoine. 

De plus, la transformation de Gaza en une zone touristique sous contrôle américain soulève des questions juridiques et éthiques complexes, notamment concernant la souveraineté, les droits des habitants et les implications géopolitiques d’une telle démarche. Les experts estiment que, même avec des pressions économiques, il est improbable que l’Égypte et la Jordanie acceptent un plan susceptible de déstabiliser leur propre pays et la région dans son ensemble.

Bien que le président Trump dispose de leviers économiques significatifs pour influencer l’Égypte et la Jordanie, l’opposition résolue de ces nations, combinée aux critiques internationales et au refus des Palestiniens de quitter leur terre, rend la faisabilité de ce plan hautement improbable. La situation souligne la complexité des dynamiques du Moyen-Orient et la nécessité de solutions respectant les droits et les aspirations de toutes les parties concernées.

L’Égypte en première ligne

Parmi les alternatives les plus discutées, le plan égyptien se démarque par son pragmatisme. Selon des sources diplomatiques, Le Caire refuse catégoriquement d’accueillir des réfugiés palestiniens sur son territoire. Le président Abdel Fattah al-Sissi a même décliné une invitation à Washington tant que l’idée d’un déplacement massif reste sur la table.
L’Égypte propose donc une transition politique progressive à Gaza, qui exclurait le Hamas tout en préservant la souveraineté palestinienne.

Ce plan repose sur plusieurs piliers :

  • La création d’un gouvernement d’union nationale palestinien, sans ingérence du Hamas.
  • Une gouvernance transitoire soutenue par la communauté internationale.
  • Une reconstruction de Gaza financée par des fonds arabes et occidentaux.
  • Un retour à des discussions pour une solution à deux États.

Ce projet, qui doit être discuté lors d’un sommet à Riyad le 27 février, bénéficie du soutien discret de plusieurs monarchies du Golfe.

Un rejet catégorique du plan Trump

Si certains responsables israéliens ont pu voir dans le plan de Trump une opportunité de
« normalisation » régionale, il est largement perçu comme une tentative de nettoyage ethnique par de nombreux observateurs internationaux.
Le roi Abdallah II de Jordanie s’est fermement opposé à l’idée, rappelant que son pays, où 35 % de la population est déjà composée de réfugiés palestiniens, ne peut absorber un nouvel exode.

De son côté, l’Arabie saoudite, qui joue un rôle clé dans les négociations régionales, tente de préserver son image de médiateur en insistant sur une solution fondée sur les droits des Palestiniens. Riyad craint que tout déplacement massif ne ravive l’instabilité dans la région, en déclenchant une nouvelle crise humanitaire incontrôlable.

Vers une transition sans Hamas ?

L’une des questions centrales demeure la capacité à écarter le Hamas du pouvoir sans chaos sécuritaire. Depuis la guerre du 7 octobre, plusieurs factions palestiniennes cherchent à se positionner comme alternatives à l’organisation islamiste, notamment le Fatah, qui bénéficie du soutien de l’Autorité palestinienne basée en Cisjordanie.

Mais cette transition est loin d’être acquise.
Le Hamas conserve une base militante solide, et tout changement de régime nécessiterait une présence internationale accrue, notamment sous la forme d’une force de maintien de la paix.
Des discussions informelles ont lieu sur la possibilité d’une force arabe conjointe, qui inclurait des troupes égyptiennes et saoudiennes pour sécuriser le territoire, mais aucune décision n’a été arrêtée à ce jour.

Un avenir encore incertain

Si le plan de Trump paraît irréaliste au regard des dynamiques régionales et des pressions internationales, les propositions arabes restent floues et complexes à mettre en œuvre. La transition post-Hamas nécessitera une coordination sans précédent entre les puissances régionales, Israël et la communauté internationale.

Le principal défi reste d’assurer un avenir stable aux Gazaouis, sans répéter les erreurs du passé où des solutions imposées ont souvent conduit à de nouvelles crises. L’avenir de Gaza se joue désormais entre diplomatie, rapports de force et réalités géopolitiques, avec en toile de fond l’éternelle question du droit des Palestiniens à l’autodétermination.

Trump menace le Hamas : un ultimatum sans effet sur la libération des otages

Trump menace le Hamas : un ultimatum sans effet sur la libération des otages

Ultimatum de Trump au Hamas : une menace politique sans effet sur la libération des otages

Donald Trump a frappé fort en posant un ultimatum au Hamas : si tous les otages israéliens ne sont pas libérés d’ici samedi midi, il soutiendra une reprise immédiate des hostilités par Israël. Pourtant, la libération des trois otages intervenue ce samedi n’a strictement aucun lien avec cette menace.

Le mouvement islamiste palestinien a respecté un accord de trêve conclu bien avant la déclaration du président américain, mettant en lumière l’écart entre la posture politique de Trump et la réalité des négociations sur le terrain.

Un ultimatum spectaculaire pour peser sur le conflit

Lors d’un discours à la Maison-Blanche, Donald Trump a pris une position radicale face à la gestion des otages israéliens détenus par le Hamas depuis l’attaque du 7 octobre. Il a déclaré sans détour :

« Si tous les otages ne sont pas libérés d’ici samedi à midi, alors je dirai à Israël : annulez le cessez-le-feu et que l’enfer se déchaîne. »

Le ton est martial, l’intention limpide : Trump se positionne en défenseur intransigeant d’Israël et veut donner un signal fort à ses soutiens, notamment parmi l’électorat évangélique et pro-israélien aux États-Unis. Mais cette déclaration, si elle marque les esprits, repose-t-elle sur un levier réel ?

La réponse est non. L’ultimatum de Trump est une menace politique, destinée avant tout à mettre la pression sur le Hamas et à peser dans l’opinion publique.

La libération des trois otages : un accord préalable, sans lien avec Trump

Ce samedi, trois otages israéliens – Sagui Dekel-Chen, Sasha Troufanov et Iair Horn – ont été libérés par le Hamas et remis à la Croix-Rouge, avant d’être transférés en Israël. Cette libération s’inscrit dans un accord de trêve négocié depuis plusieurs semaines sous la médiation du Qatar et de l’Égypte, prévoyant un échange progressif d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.

Le Hamas avait menacé, la veille, de suspendre ce processus, accusant Israël de ne pas respecter certaines clauses de la trêve, notamment en freinant le retour des déplacés palestiniens vers le nord de Gaza et en limitant l’entrée de l’aide humanitaire. Finalement, la libération a bien eu lieu, comme prévu dans l’accord.

Cela signifie que l’ultimatum de Trump n’a eu aucun impact sur la décision du Hamas de relâcher ces trois otages. L’annonce du président américain arrive en réalité après que les négociations ont déjà abouti et ne change donc rien à la dynamique en cours.

Une manœuvre politique à double objectif

Si l’ultimatum de Trump ne peut pas être crédité de la libération des trois otages, quel est alors son véritable but ? Il semble répondre à une double logique :

1.Faire pression sur le Hamas pour accélérer la libération des otages restants. Le message est clair : sans progrès rapide, Israël pourrait être encouragé à reprendre son offensive militaire avec le soutien des États-Unis.

2.Envoyer un signal politique fort à ses électeurs et à Netanyahou. En s’affichant comme un défenseur d’Israël intransigeant, Trump se positionne en leader de la ligne dure et cherche à renforcer son influence sur la politique étrangère américaine en cas de retour à la présidence.

Ce n’est pas la première fois que Trump adopte une posture agressive pour influencer la gestion des conflits au Moyen-Orient. Cette déclaration lui permet de marquer des points sur la scène politique, même si elle n’a aucun effet immédiat sur le terrain.

Et maintenant ? Un ultimatum sans levier réel

L’ultimatum fixé par Trump à samedi midi, heure de Washington (19 heures en Israël), reste une déclaration politique sans force contraignante.

En effet, la gestion du conflit et des négociations reste avant tout entre les mains du gouvernement israélien, des médiateurs du Qatar et de l’Égypte, et du Hamas. Trump n’a pas le pouvoir d’imposer une rupture de la trêve ni d’ordonner une reprise des frappes israéliennes.

Trois scénarios sont possibles d’ici l’échéance de samedi :

Le Hamas libère de nouveaux otages, ce qui permet de maintenir la trêve et d’éviter une escalade.

Aucune nouvelle libération n’a lieu, et Israël décide de reprendre ses frappes avec ou sans le soutien explicite de Trump.

De nouvelles négociations sont engagées, repoussant l’échéance mais prolongeant l’incertitude.

Pour l’instant, la posture de Trump reste celle d’un coup de pression médiatique plutôt qu’une menace concrète ayant un poids dans les négociations. Mais dans ce conflit où chaque déclaration peut faire monter la tension, elle pourrait inciter Israël à accélérer sa prise de décision.

Une situation toujours incertaine

L’ultimatum de Trump met-il réellement le Hamas sous pression ? Rien n’est moins sûr. L’organisation terroriste a jusqu’ici montré qu’elle ne répondait pas aux menaces, surtout lorsqu’elles viennent de Washington. Son véritable levier de négociation reste la détention des otages, et tant que ce pouvoir lui reste, il est peu probable qu’une simple déclaration américaine modifie sa stratégie.

Ce qui est certain, en revanche, c’est que la crise des otages continue d’être un point névralgique du conflit, dont la résolution demeure suspendue aux intérêts des différents acteurs en jeu. La libération des trois otages ce samedi montre que les négociations avancent lentement, mais l’ultimatum de Trump, lui, reste sans effet immédiat.

Israël sous un Dôme de Verdure : Les Avenues Majestueuses qui Enchantent le Pays -photos-

Israël sous un Dôme de Verdure : Les Avenues Majestueuses qui Enchantent le Pays -photos-

« Un spectacle d'ombre et d'oxygène » : les plus belles avenues bordées d'arbres d'Israël

Une nature qui raconte l'histoire

Des ficus de Zichron Yaakov aux pins et cyprès de Haïfa, en passant par les sycomores d'Acre, les avenues d'Israël sont bien plus que de simples alignements d'arbres. Elles portent en elles l'empreinte du temps, témoins silencieux du régime mandataire, des vagues de colonisation et du développement urbain.

Leur présence ne se limite pas à l'embellissement du paysage : elles offrent de l'ombre, purifient l'air, apaisent l'âme et créent des espaces de quiétude pour les habitants et les visiteurs. Une ville dotée de telles avenues ne gagne pas seulement en beauté, mais aussi en valeur : les arbres augmentent le prix de l'immobilier, réduisent la température et apportent une bouffée d'air frais aux centres urbains.

Le boulevard Ficus à Herzliya : un tunnel végétal fascinant

Il est impossible de rester insensible à la majesté du boulevard Ficus de la rue du Président Yitzhak Ben Zvi à Herzliya. Plantés il y a 80 ans, ces arbres forment un véritable tunnel végétal, aux troncs enchevêtrés et aux branchages créant une arche naturelle.

"Le ficus est l'un des arbres les plus magnifiques d'Israël, en particulier le ficus d'avenue, qui atteindre une hauteur de 17 à 18 mètres et dont le tronc peut atteindre des dimensions gigantesques d'environ deux mètres", explique Tal Evron Carmel, architecte paysagiste de la municipalité d'Herzliya.

Si ces arbres sont une manne pour les oiseaux et les insectes, ils posent aussi quelques défis : les chauves-souris frugivores et les pigeons laissent derrière eux des fruits écrasés et des fientes, exigeant un entretien régulier de la municipalité.
Mais quelle autre ville pourrait se vanter d'un tel havre de paix en son cœur ?

Les ficus du jardin botanique de l'Université de Tel Aviv : un laboratoire à ciel ouvert

Le jardin botanique de l'Université de Tel Aviv abrite une collection fascinante de ficus aux noms poétiques : ficus figuier, ficus sycomore, ficus à tête de violon ou encore ficus sacralis.

Plantés en 1975, ces arbres font l'objet d'études approfondies sur leur mécanisme de pollinisation. Tal Lebanoni, conservateur du jardin, explique :

"Le ficus avenue est originaire des tropiques, d'Asie du Sud-Est, et constitue une source de nourriture pour la faune. Cependant, il est plus adapté aux grands parcs qu'aux trottoirs urbains."

Deux espèces de minuscules guêpes jouent un rôle clé dans la pollinisation des ficus en Israël, transformant les fruits autrefois secs et stériles en de véritables festins juteux pour les chauves-souris. Un spectacle fascinant, mais qui peut aussi poser des problèmes de propreté en milieu urbain.

Les avenues sauvées par la mobilisation citoyenne : Acre et Bethléem en Galilée

L'avenue des ficus d'Acre, datant du mandat britannique, a bien failli disparaître pour laisser place à une ligne de métro. Une mobilisation massive a permis de la sauver, prouvant que les citoyens sont prêts à se battre pour ces poumons verts irremplaçables.

De même, l'entrée de Bethléem en Galilée, avec ses chênes et ficus centenaires, offre un spectacle saisissant. Yoram Madan, résident du moshav, confie :

"Les chênes de Bethléem en Galilée remontent à l'époque ottomane. Même si certains ont été abattus par les Turcs, la forêt a résisté."

Haïfa : un héritage allemand protégé

Les pins et cyprès de Haïfa, plantés à la fin du XIXe siècle sous la direction du vice-consul allemand Keller, offrent aujourd'hui un cadre majestueux à la ville. Mais le développement urbain menace ces allées historiques.

"Ces avenues ont une valeur paysagère, environnementale, historique et esthétique. La municipalité doit les protéger comme la prunelle de ses yeux", plaide le professeur Yossi Ben-Artzi, historien et géographe.

Zichron Yaakov et la magie des ficus sacrés

Dans la rue Hanadiv de Zichron Yaakov, les ficus sacrés, plantés dans les années 1960, sont taillés avec une infinie délicatesse pour préserver leur splendeur. En mai, la floraison des jacarandas, aux fleurs violettes enchanteresses, transforme cette avenue en un tableau féerique.

Un monde de racines et de souvenirs : Bitan Aharon et Avichail

Les ficus du moshav Bitan Aharon, plantés en 1936, sont connus pour leurs racines spectaculaires qui évoquent une mer agitée.

Dans le moshav Avichail, une allée de ficus plantée par des écoliers en 1946 continue de croître, ses troncs majestueux atteignant aujourd'hui 40 mètres.

La beauté des arbres d'Israël

La beauté des arbres d'Israël

Eitan Israeli, agronome et ancien élève du moshav, philosophe :

"Les arbres sont comme nous : ils respirent, se nourrissent, grandissent et produisent des graines. La seule différence, c'est qu'ils ne marchent pas."

Les arbres d'Israël

Un avenir verdoyant pour les villes israéliennes

Aujourd'hui, les nouvelles plantations tiennent compte de considérations écologiques et urbanistiques. Israël continue de planter des boulevards, conscients que ces avenues végétales ne sont pas seulement des décors, mais des êtres vivants qui protègent l'équilibre fragile entre nature et ville.

Un patrimoine précieux, à chérir et à préserver.

Les arbres en Israël

Trump menace l’Égypte et la Jordanie : la crise diplomatique qui pourrait tout faire basculer !

Trump menace l’Égypte et la Jordanie : la crise diplomatique qui pourrait tout faire basculer !

Vers une collision : les leviers de pression de Trump sur l’Égypte et la Jordanie, et le plan arabe pour le contourner

La menace du président américain Donald Trump de suspendre l’aide à l’Égypte et à la Jordanie s’ils n’acceptent pas d’accueillir des réfugiés palestiniens de la bande de Gaza a engendré une crise diplomatique sans précédent entre ces nations et les États-Unis.
Ces deux pays, dépendants de l’aide américaine tant sur le plan économique que sécuritaire, se trouvent confrontés à un dilemme majeur.
Néanmoins, Le Caire et Amman affichent une opposition coordonnée face au plan de Trump, au point que l’Égypte envisage d’annuler la rencontre prévue entre le président Abdel Fattah al-Sissi et Trump si la question du transfert des Palestiniens de Gaza est abordée.

Une dépendance économique profonde

Depuis la signature de l’accord de paix avec Israël, l’Égypte a reçu près de 90 milliards de dollars d’aide des États-Unis, dont 1,3 milliard annuellement destiné à son armée, largement équipée en armements américains.
Bien que ces dernières années, Le Caire ait diversifié ses sources d’approvisionnement militaire en se tournant vers la Russie, la Chine, la France et l’Allemagne, Washington demeure un partenaire clé.

La Jordanie, quant à elle, perçoit environ 1,5 milliard de dollars d’aide américaine par an.
En septembre 2022, un protocole d’accord a été signé, garantissant à Amman une assistance économique et militaire de 1,45 milliard de dollars par an jusqu’en 2029, soit une augmentation de 13,7 % par rapport à l’accord précédent.
Pour 2025, le Congrès a approuvé une aide totale de 2,1 milliards de dollars pour la Jordanie, représentant plus d’un dixième de son budget annuel estimé à 18 milliards de dollars.

Au-delà de l’aide financière

La dépendance de l’Égypte et de la Jordanie envers les États-Unis ne se limite pas à l’aide financière directe. Washington exerce une influence économique, militaire et diplomatique significative sur ces deux nations. Les États-Unis soutiennent ces pays au sein des institutions financières internationales, notamment le Fonds monétaire international, qui a accordé des prêts de plusieurs milliards de dollars à l’Égypte et à la Jordanie ces dernières années dans le cadre de programmes de réformes économiques.

“Les mesures de pression américaines supplémentaires contre les deux pays, bien que beaucoup moins probables, pourraient inclure la suppression du soutien américain aux programmes de réforme du FMI, le retrait des accords commerciaux bilatéraux et la réduction des investissements”, explique le Dr Ofir Winter, chercheur principal à l’Institut d’études de sécurité nationale (INSS) et professeur au département d’études arabes et islamiques de l’Université de Tel-Aviv.

“L’importance économique pourrait être grande pour les pays dont les économies sont déjà fragiles et qui doivent faire face à des difficultés aiguës telles qu’une dette extérieure importante, l’inflation et le chômage, et à une réalité démographique complexe.”

Sur le plan militaire, les États-Unis fournissent non seulement des fonds, mais aussi des équipements, des formations et une coopération en matière de renseignement.
L’arrêt de l’aide pourrait affecter la maintenabilité des systèmes d’armes américains et la disponibilité des pièces de rechange, en particulier pour l’armée égyptienne, qui dépend fortement de l’équipement américain.
La Jordanie, alliée clé des États-Unis bien qu’elle ne soit pas membre de l’OTAN, organise des formations conjointes avec les forces américaines et d’autres pays, dont Israël. Environ 3 000 soldats américains sont présents en permanence en Jordanie, et l’armée américaine a libre accès à 12 bases militaires jordaniennes clés sur ordre du roi Abdallah.

Une opposition coordonnée

Malgré leur profonde dépendance, al-Sissi et Abdallah sont unis dans leur opposition au plan de Trump. L’Égypte a réaffirmé à plusieurs reprises, tant dans des déclarations officielles que dans des rapports médiatiques, son refus de coopérer à toute initiative visant à déplacer et expulser les Palestiniens de la bande de Gaza.
“Il y a une réelle inquiétude à ce sujet”, déclare le Dr Winter, “mais les deux pays soulignent qu’ils ne renonceront pas à leurs principes sur la question palestinienne ni aux éléments qu’ils perçoivent comme étant d’un intérêt national suprême en raison des pressions financières américaines.”

Selon le Dr Winter, l’Égypte et la Jordanie tentent d’éviter une confrontation frontale et publique avec Trump et préfèrent parvenir à un accord avec lui. Dans le cadre des efforts de médiation, le roi de Jordanie a fait un geste symbolique en accueillant 2 000 enfants malades de Gaza.
Parallèlement, les deux pays devraient présenter à la fin du mois un plan arabe global pour la reconstruction de la bande de Gaza, tout en maintenant ses habitants sur place.
Ce plan vise à obtenir un large soutien du monde arabe et musulman, avec l’Arabie saoudite – considérée comme ayant une influence particulière sur Trump – en tête de la démarche.

Un plan de contournement

À ce stade, Le Caire et Amman tentent de convaincre Washington que la clé de la stabilité régionale réside dans la solution à deux États et non dans un transfert de population.

Ils soulignent l’importance de l’alliance stratégique avec les États-Unis en tant qu’intérêt mutuel, y compris pour les Américains, notamment dans des domaines tels que la lutte contre le terrorisme et la gestion des relations avec l’Iran.

Il y a une discussion dans les deux pays sur la possibilité d’intensifier la politique de diversification des alliances mondiales et de se rapprocher des rivaux des États-Unis dans le monde, comme la Chine, la Russie et l’Inde, et dans la région, comme l’Iran”, note le Dr Winter.

“Bien sûr, un changement d’orientation des deux pays, qui font partie du camp régional pro-occidental modéré depuis des décennies, n’est pas souhaitable pour les États-Unis et Israël.”

Déferlement de haine : la mère d’un otage du Hamas lynchée en ligne

Déferlement de haine : la mère d’un otage du Hamas lynchée en ligne

# La mère d'un otage victime d'insultes en ligne : la colère du Forum des familles d'otages

Une campagne de haine contre Einav Zangauker

Einav Zangauker, la mère de Matan, otage du Hamas toujours retenu en captivité, subit une vague d'attaques sur les réseaux sociaux. Certains internautes l'accusent d'être responsable du maintien en otage de son propre fils. Face à ces attaques, le Forum des otages et des familles disparues a lancé un appel solennel aux Israéliens :

"Ne vous laissez pas entraîner dans cette spirale de haine ! Ces familles ont déjà enduré l'insupportable."

Des accusations choquantes

Les commentaires visant Einav Zangauker sont d'une violence inouïe. Parmi eux, on peut lire :

  • "Elle a vendu son fils pour des soins dentaires. Une femme dégoûtante !"
  • "Vous donnez toute la force aux terroristes du Hamas pour continuer à le retenir."
  • "Matan reste en captivité parce qu'il est l'atout le plus précieux du Hamas."
  • "Elle ne réclame pas la libération de son fils, mais de l'argent du Qatar et un appartement à Tel Aviv !"

Cette avalanche d’insultes s'inscrit dans un climat délétère où les familles des otages sont de plus en plus ciblées.

Un phénomène qui se répète

Einav Zangauker n'est pas la seule à faire l'objet de cette persécution en ligne. Sharon Kalderon, la sœur d'Ofer Kalderon, récemment libéré, a elle aussi été attaquée après sa conférence de presse au centre médical Sheba, le 2 février.

Le Forum des familles d'otages vent debout

Face à cette déferlante de haine, le Forum des familles d'otages a publié un communiqué officiel, dénonçant une campagne de persécution cruelle et honteuse :

"Ces familles vivent un enfer depuis 16 mois. Elles subissent une souffrance indicible, un tourment permanent lié à l'incertitude sur le sort de leurs proches."

Le Forum prévient qu'il prendra toutes les mesures nécessaires, y compris des actions juridiques, pour sanctionner les auteurs de ces attaques :

"Nous ne tolérerons pas cette persécution. Ceux qui répandent la haine, l’incitation et les mensonges sur les familles seront poursuivis."

Enfin, le Forum rappelle un principe fondamental :

"Chaque famille a le droit de choisir sa propre manière de lutter pour le retour de ses proches. Personne n’a le droit de les juger."

Un climat d'hostilité préoccupant

Ces attaques contre les proches des otages témoignent d'un climat de tension extrême en Israël. L’attente insupportable, la pression sociale et l’absence de solution immédiate exacerbent les divisions. Mais la souffrance des familles doit rester au cœur des préoccupations. La solidarité doit primer sur la discorde.

La libération des otages est un combat national. S’en prendre à leurs proches n’est qu’un coup de poignard supplémentaire dans leur douleur déjà abyssale.

L'Israélien derrière la vidéo d'IA qui dénonce l'antisémitisme de Kanye West - Interview

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L'Israélien derrière la vidéo d'IA qui dénonce l'antisémitisme de Kanye West - Interview

Une vidéo qui crée l'événement

« Nous nous attendions à ce que la vidéo gagne en popularité, mais nous n'avions pas anticipé l'ampleur qu'elle prendrait », explique Guy Bar, fondateur du pôle technologique d'IA Elevaitor.

Enfin, une mobilisation majeure contre l'antisémitisme voit le jour à Hollywood. Un collectif de personnalités juives influentes réagit face à la dernière vague de provocations antisémites de Kanye West.

La semaine dernière, le rappeur a multiplié les tweets antisémites avant d'aller encore plus loin en diffusant une publicité lors du Super Bowl. Cette annonce dirigeait les spectateurs vers un site ne vendant qu'un seul produit : un t-shirt affichant une croix gammée pour 20 dollars.

Un message fort contre la haine

Mardi, sur un remix techno de "Hava Nagila", une vingtaine de célébrités emblématiques apparaissent dans une vidéo, habillées d'un simple t-shirt blanc — réminiscent de celui porté par Kanye West. Parmi elles : Jerry Seinfeld, Woody Allen, Scarlett Johansson, Mark Zuckerberg, Simon & Garfunkel, tous un doigt d'honneur levé, marqué d'une étoile de David, avec l'inscription "KANYE" au-dessus.

Puis, les visages disparaissent pour laisser place à un message percutant :

"Assez, c'est assez. Rejoignez la lutte contre l'antisémitisme."

La vidéo devient instantanément virale, partagée massivement sur Facebook, X/Twitter et d'autres réseaux sociaux. Juifs fiers et opposants à Kanye West relaient le message à travers le monde.

Une vidéo 100 % IA

Seul hic ? Tout est artificiel.

La vidéo a été conçue par une équipe israélienne d'experts en IA générative, une technologie en plein essor capable de produire des images ultra-réalistes.
Une avancée qui ouvre des horizons créatifs, mais pose aussi des questions éthiques sur la véracité des contenus et leur encadrement.

« Nous nous attendions à ce que la vidéo gagne en popularité, mais nous n'avions pas anticipé l'ampleur qu'elle prendrait », confie Guy Bar, qui a conçu la vidéo avec son associé Ori Bejerano.

« Son impact vient du fait qu'elle touche une corde sensible : les gens en ont assez de la violence, du racisme et de l'antisémitisme. »

Bar décrit leur travail comme étant à l'opposé du style agressif et provocateur de Kanye West. Le calme de la vidéo est justement ce qui la rend si puissante.

Le choix musical a été stratégique :

« Nous avons modernisé une mélodie emblématique de la culture juive. Choisir "Hava Nagila" est un message : nous n'avons pas peur, nous resterons toujours joyeux et optimistes. »

Une réaction partagée

Plusieurs personnalités présentes dans la vidéo, comme David Schwimmer, ont déjà pris position contre l'antisémitisme.
D'autres, comme Adam Sandler, se sont montrés plus discrets sur la question depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Bar précise :

« Tous sont juifs et font partie du milieu culturel de Kanye West. Nous avons voulu utiliser leurs "voix" pour lui envoyer un message clair : trop, c'est trop. »

La réalisation a été extrêmement rapide : 24 heures ont suffi pour produire la vidéo.

La question éthique de l'IA

Mais cette initiative pose une question cruciale : qui a le droit d'utiliser l'image d'autrui ?

Aucune des célébrités concernées n'a donné son accord.
Bar affirme pourtant n'avoir reçu aucune plainte de leur part.

« Ce projet relève de l'art, de la culture et de la créativité, et non du commerce. Nous ne vendons rien, seulement un message social fort. »

Malgré cela, Scarlett Johansson a réagi vivement :

« Je suis une femme juive qui ne tolère ni l'antisémitisme, ni les discours de haine. Mais l'utilisation de l'IA sans consentement est une menace. Nous devons reprendre le contrôle de la réalité. »

Pourtant, certains signes indiquent que la vidéo trouve un écho positif.
Jessica Seinfeld, épouse de Jerry Seinfeld, a aimé la publication sur Instagram.

Un message qui résonne au-delà de l'IA

Même une fois l'utilisation de l'IA révélée, la vidéo continue à être partagée massivement.

« IA ou pas, cette vidéo fait du bien », confie Sarah Tuttle Singer, journaliste basée à Jérusalem.

L'avocat international Arsen Ostorovsky ajoute :

« C'est la publicité qu'ils auraient dû diffuser pendant le Super Bowl.

« Même si c'est une création artificielle, elle reste une des campagnes les plus percutantes jamais vues contre l'antisémitisme. »

Les Israéliens floués par des loueurs de voitures de luxe à Dubaï

Les Israéliens floués par des loueurs de voitures de luxe à Dubaï

"Il n'y a personne à qui parler" : les Israéliens floués par des loueurs de voitures de luxe à Dubaï

Dubaï est devenue la destination phare des Israéliens en quête d'exotisme et de luxe. Mais derrière les paillettes et les bolides de rêve, une réalité bien plus amère se dessine : de nombreux touristes israéliens dénoncent une arnaque massive orchestrée par des loueurs de voitures de luxe.

Des milliers de dollars envolés

Ces voyageurs affirment qu'à la restitution des véhicules, leurs dépôts de garantie, versés en cas de dommages ou d'accident, ne leur ont jamais été remboursés.

Alon, originaire de Tel-Aviv, fait partie des victimes. Il raconte avoir loué une Lamborghini auprès d'une entreprise privée à Dubaï il y a un mois, déposant une caution de 2 500 dollars.

"J'ai rendu la voiture sans une seule égratignure. Le propriétaire m'a assuré que je récupérerais mon argent le lendemain. Je l'attends encore. Ils m'ont piqué sans raison."

Après des dizaines de messages envoyés au propriétaire et à son employé, les deux l'ont bloqué.

"J'ai compris, d'après des amis en Israël, qu'il s'agissait d'une arnaque bien rodée ciblant les touristes israéliens."

Un scénario répétitif

Yoav, autre victime, décrit une situation similaire. Il avait réservé une voiture de luxe pour quatre jours, avec une caution de 3 000 dollars.

"J'ai rendu la voiture dans un état impeccable, le réservoir plein. L'agent m'a promis que mon argent serait reversé sur mon compte le lendemain. J'attends toujours. Ils ne répondent plus, je n'ai personne à qui parler."

Yoav n'est pas seul : des dizaines d’Israéliens rapportent le même stratagème.

Un fléau connu à Dubaï

Guides touristiques et agents de voyage israéliens à Dubaï mettent en garde : il est essentiel de réserver uniquement auprès d’entreprises réputées.

"Beaucoup d’Israéliens tombent dans le piège de petites sociétés de location peu scrupuleuses. Je conseille de ne faire confiance qu'aux grandes agences bien établies." explique un guide sur place.

L’arnaque ne date pas d’hier. Les années précédentes, de nombreux problèmes similaires ont été signalés :

  • Utilisation frauduleuse des données de carte bancaire
  • Facturation de dommages inexistants
  • Pièges financiers en cas d’accident, avec des sommes astronomiques exigées

Une vigilance de mise

Pour ces victimes, les recours sont quasiment inexistants. Les sociétés incriminées disparaissent sans laisser de trace, et la justice locale est difficile à mobiliser pour des touristes de passage.

Face à cette vague d'escroqueries, les touristes israéliens sont appelés à redoubler de prudence et à ne traiter qu'avec des loueurs réputés. Sans quoi, la voiture de rêve risque de se transformer en cauchemar financier.