Julien Pellet

Je suis né en 1982 à Lausanne (Suisse) dans une famille juive traditionaliste et peu pratiquante. A l'âge de 16-17 ans, les discussions autour de l'actualité proche-orientale avec mes amis non-juifs me poussent à m'intéresser d'avantage à mes racines juives et à me rapprocher de la communauté.
Ce rapprochement s'accentue pendant mes études de droit, au cours desquelles je suis actif, entre autres, au sein de l'association locale des étudiants juifs.
Mon Bachelor en poche, je délaisse le droit pour me consacrer à la lutte contre l'antisémitisme avec l'association CICAD, basée à Genève. Puis, en 2010, les montagnes suisses cèdent la place aux collines de Jérusalem, où j'étudie à la yéshiva Machon Meir.
Une expérience qui durera 2 ans et au terme de laquelle je rentre en Suisse pour partager mon temps entre la CICAD et l'école juive de Lausanne, où je découvre les joies (et parfois les peines !) de l'enseignement.
Mais Jérusalem me réclame à nouveau et c'est grâce à celle qui finira par devenir ma femme que j'y fais mon grand retour à l'été 2014, accueilli comme il se doit par les roquettes du Hamas.

Les articles de Julien Pellet

Yom ha'atsmaut 2015 en images

Le 67ème Yom ha'atsmaut a été célébré la semaine dernière avec, comme chaque année, de nombreux jeux de lumière et feux d'artifice - rien de bien étrange pour une fête nationale.

Mais pour fêter leur indépendance, les Israéliens ont aussi développé un certain nombre de particularités et gadgets plutôt uniques... la preuve en image.

 

Marteaux couinants - surnommés "les marteaux de la souveraineté" par le célèbre trio comique HaGashash HaHiver - avec lesquels les Israéliens s'amusent à se taper, gentiment, sur la tête.

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Bâtiments publics, balcons d'appartements et voitures... le drapeau israélien se retrouve partout...

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... même sur la nourriture !

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La cérémonie officielle, en présence du Premier ministre, du Président et de nombreux dignitaires; cette année 14 Israéliens ayant contribué de manière particulière à l'image du pays ont été honorés.

Enfin, Yom ha'atsmaut ne serait pas complet sans les démonstrations des pilotes de Tsahal !


Les Juifs doivent-ils quitter l'Europe ? - 5ème partie

Le magazine américain The Atlantic publie ce mois un reportage en huit chapitres consacré à l'antisémitisme en Europe, posant ouvertement la question: est-il temps pour les Juifs de quitter l'Europe ?

Depuis le début de la semaine dernière, Alliance vous offre en exclusivité une traduction de ce reportage, au rythme d'un chapitre par jour. Découvrez aujourd'hui la cinquième partie, intitulée La persécution d'Anne Frank...

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Il existe de nombreuses institutions dédiés à la mémoire de la Shoah; mais peu d'entre elles sont aussi emblématiques que la Maison d'Anne Frank, à Amsterdam. Chaque année, plus d'un million de visiteurs - dont de nombreux étudiants néerlandais - montent les étroits escaliers menant à l'annexe secrète où Anne Frank et sa famille se cachaient jusqu'au jour où ils ont été trahis et dénoncés.

La Maison d'Anne Frank, qui fait à présent partie d'un musée multimédia, est une institution d'envergure, comptant 112 employés. J'ai eu l'occasion de parler avec Norbert Hinterleitner, responsable du département éducatif, de la manière dont la montée de l'antisémitisme influence la mission pédagogique de la Maison. La présentation d'Anne Frank auprès du public a toujours été une source de tension. L'aspect spécifiquement juif de sa vie a souvent été marginalisé dans la littérature, les spectacles et les représentations cinématographiques, laissant la place à un message plus universel et, pour certains, plus accessible. [...]

La Maison d'Anne Frank n'a jamais été dirigée par un Juif (même si deux membres du comité directeur au moins doivent avoir, d'après Hinterleitner, "des origines juives"); j'apprendrai d'ailleurs un peu plus tard qu'il est bien connu, au sein de la communauté juive d'Amsterdam, qu'il ne vaut pas la peine, pour un Juif, de postuler. Selon Hinterleitner, le musée se préoccupe de l'antisémitisme dans le contexte plus large des divers maux dont souffre la société; le comité directeur a cependant récemment publié un communiqué de presse condamnant les actes antisémites aux Pays-Bas et ailleurs. [...]

La Maison d'Anne Franck n'est en réalité qu'un simulacre d'institution juive. La raison première, d'après le responsable de la communication du musée, est la déclaration du père d'Anne selon laquelle son Journal "ne parle pas du fait d'être juif"; mais il existe une deuxième raison, me suggère Hinterleitner: mettre l'accent sur le génocide du peuple juif en particulier n'attirerait pas assez de visiteurs. "Nous voulons que les gens soient touchés par cette histoire, des gens de toutes origines. C'est pourquoi nous parlons des aspects universels de l'histoire d'Anne Frank. Nous travaillons pour plus de tolérance et une meilleure compréhension entre les gens". [...]

Anne Frank est devenue une obsession pour les antisémites modernes. Son histoire - universellement connue et profondément touchante - est une menace pour ceux qui ont fait de la négation de la Shoah leur leitmotiv; et l'innocence de sa jeunesse contredit largement ceux qui prétendent que les Juifs sont, par nature, perfides. L'été dernier, à Rome, le slogan "Anne Frank est une menteuse" a été tagué sur les murs de l'ancien ghetto juif. Au Liban, le groupe terroriste Hezbollah se bat pour interdire la lecture du Journal dans les écoles. En 2006, la Ligue Arabe Européenne a publié sur son site internet un dessin représentant Hitler dans un lit avec un jeune fille effrayée, avec la phrase: "Ecris ça dans ton journal, Anne".

A l'extérieur de la Maison d'Anne Frank, deux policiers patrouillent. [...] Leur mission est de protéger le musée, mais pas parce qu'il s'agit d'un symbole international de tolérance et de compréhension. Il existe beaucoup de symboles, à travers l'Europe, qui ne sont pas ciblés par des djihadistes radicaux. Si la police doit protéger la Maison d'Anne Frank, c'est parce que son histoire est associée à l'histoire des Juifs. Et en Europe, les Juifs sont constamment ciblés.

 

Source: Jeffrey Goldberg, The Atlantic, avril 2015

Traduction et adaptation: Julien Pellet

Voir également:
Les Juifs doivent-ils quitter l'Europe ? - 1ère partie
Les Juifs doivent-ils quitter l'Europe ? - 2ème partie
Les Juifs doivent-ils quitter l'Europe ? - 3ème partie
Les Juifs doivent-ils quitter l'Europe ? - 4ème partie


En 67 ans, la population israélienne est passée de 800 000 à plus de 8 millions !

en 67 ans Israël est passé de 800 000 à 8 millions d'habitants !

Il y a 67 ans, au moment de la création de l'Etat d'Israël, la population n'était que de 806 000 habitants; aujourd'hui, ce chiffre atteint 8 345 000.

A la veille de Yom ha'atsmaut, le Bureau central des statistiques vient de publier son rapport annuel concernant la démographie israélienne.

Avec 6 251 000 personnes, la population juive représente 74,9 % de la population totale. La population arabe, forte de 1 730 000 âmes, représente 20,7 %. Les 4,4 % restants (364 000 personnes) sont des chrétiens non-arabes, des membres d'autres religions et ceux qui n'ont pas déclaré de religion.

Le taux de croissance de la population l'année dernière était de 2 %. 176 000 bébés sont nés en 2014 et 44 000 personnes sont décédées. Environ 32 000 personnes ont immigré l'année dernière.

En 1948, année de création de l'Etat, seule la ville de Tel Aviv-Jaffa avait une population de plus 100 000 habitants. Aujourd'hui, 14 villes dans le pays atteignent ce chiffre, et 6 d'entre elles ont plus de 200 000 habitants: Jérusalem, Tel Aviv-Jaffa, Haïfa, Rishon Lezion, Ashdod et Petah Tikva.

 

Sources: Jerusalem Post, Globes - 21 avril 2015

Traduction et adaptation: Julien Pellet


Découvrez "Dam hamakabim", la fleur symbole de Yom hazikaron

"Le Sang des Makabim" (Dam haMakabim, en hébreu), aussi connue comme l'Eternel rouge, est une fleur de la famille des marguerites. D'après Wikipédia, le nom "Dam haMakabim" provient d'une légende selon laquelle, à chaque endroit qui voit pousser une de ces fleurs, du sang a été versé sur la terre. En arabe, la fleur est d'ailleurs appelée "dam al-Massiah", le sang du Messaie.

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Aujourd'hui, cette fleur est devenue l'un des symboles de Yom hazikaron, le Jour d'hommage aux soldats tombés au combat et aux victimes du terrorisme; son image se retrouve aux différentes cérémonies dans l'ensemble du pays.

Cette tradition prend probablement ses sources dans le Remembrence Day britannique, dont l'un des symboles est un coquelicot rouge.

Le designer graphique Oded Ben Yehuda est fasciné par le lien qui s'est créé entre l'image de cette fleur de sang et les morts d'Israël. Il a écrit un essai en deux parties (en hébreu) sur les changements graphiques et typographiques dans les timbres de Yom hazikaron, en lien avec "l'humeur" idéologique du moment.

"Chaque enfant dans ce pays reconnaît cette fleur et ce qu'elle représente", écrit-il. [...]

"Les timbres nous renseignent, non seulement sur l'humeur nationale du moment, mais également sur l'évolution graphique en Israël. Les premiers timbres étaient dans le style classique et réaliste européen; aujourd'hui, nous avons des timbres modernes, minimalistes avec des couleurs basiques. De plus, La typographie hébraïque présente une palette incroyablement riche de style. [...] L'Etat a mûri et, avec lui, le langage du design a grandi."

yom-hazikaron-1953+1954

yom-hazikaron-2008+2010

 

Source: Israel 21C, 20 avril 2015

Traduction et adaptation: Julien Pellet


Le sauvetage d'animaux, une spécialité israélienne

Un accident qui aurait pu avoir de graves conséquences a été évité cette semaine au Centre zoologique de Tel Aviv-Ramat Gan lorsqu'un bébé kangourou est tombé de la poche de sa mère.

Grâce à l'ingéniosité et à la rapidité d'esprit des vétérinaires israéliens, le petit est actuellement hors de danger.

Le bébé kangourou, qui aurait encore dû être en gestation dans la poche de sa mère et se retrouvait donc en danger de mort, a été placé en couveuse et les vétérinaires lui ont donné de l'eau sucrée en intraveineuse.

Après l'avoir traité, les vétérinaires ont replacé le petit dans la poche de sa mère, où ils l'ont littéralement scotché avec de la bande adhésive afin d'aider qu'il ne retombe ! Le bébé kangourou devrait pouvoir sortir de gestation dans deux mois.

Getting a sugar-water infusion.

 

D'autre part, trois membres de la police des frontières sont tombés en début de semaine sur un cas de maltraitance d'animaux: quatre chiots, affamés et déshydratés, attachés ensemble par du fil de fer.

Les policiers ont immédiatement détaché les chiens, avant de leur donner à boire et des les nourrir.

"Les voir attachés ainsi faisait mal au coeur", raconte la commandante du groupe, Revaya Blum. "Nous nous sommes immédiatement portés à leur secours. Certains des chiots étaient presque inconscients; ce n'est qu'après avoir été nourris et réhydratés qu'ils ont repris pleinement conscience".

ארבעה גורי כלבים שנמצאו על ידי לוחמי מג"ב ליד מחנה הפליטים שועפאט שמצפון לירושלים (יח"צ , דוברות מג"ב)

Les policiers ont ensuite ramenés les chiots à leur base et espèrent à présent leur trouver une maison et des maîtres de confiance.

 

Sources: Israel 21C - 19 avril 2015, Walla News - 20 avril 2015

Traduction et adaptation: Julien Pellet


Yom hazikaron: "Ils ont essayé de nous détruire, mais nous sommes toujours là"

Le Président Reuven Rivlin, parlant mardi 21 avril lors de la cérémonie officielle de Yom hazikaron, a rendu hommage aux 23 320 soldats tombés au combat depuis la création de l'Etat, ainsi qu'aux victimes du terrorisme. [...]

"Nous ne sommes pas un peuple guerrier. Nous n'allons pas à la guerre pour faire couler le sang, ni par le passé, ni dans le futur", a-t-il déclaré. "Nous sommes forcés de nous battre et nos enfants sont forcés de défendre notre maison." [...]

"Nos ennemis ont essayé de nous exterminer, mais nous avons survécu. Israël représente cependant bien plus que le simple fait de survivre. Nous croyons en la vie, en la vision d'un peuple libre, d'une société qui sait allier tradition et modernité", a ajouté le Président. [...]

Le Chef d'Etat-major Gadi Eisenkot a déclaré que l'armée israélienne était "l'armée du peuple", recrutant ses membres dans tous les secteurs de la société et les rendant ensuite à la société pour continuer leur contribution en tant que citoyens.

"La force de notre armée tient au fait qu'elle est une partie intégrante et inséparable de la société israélienne", a-t-il ajouté. [...]

D'autre part, des centaines de familles ayant perdu un proche se sont rassemblées hier à la Knesset pour écouter des poèmes et des chants en l'honneur des défunts. [...]

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a lu les paroles d'une chanson de Ehud Manor dédiée à son frère, Yonatan, tombé lors de l'opération Entebbe en 1976. [...]

Une chorale de l'armée israélienne a ensuite chanté un medley de chansons inspirées par les différentes guerres d'Israël ou écrites en hommage aux soldats tombés. [...]

 

Source: Jerusalem Post, 21 avril 2015

Traduction et adaptation: Julien Pellet


A Tel-Aviv, on commence la journée en faisant la fête !

Le sens de la fête des Israéliens vient d'atteindre un nouveau niveau. La semaine dernière, 350 fêtards remplis d'énergie se sont retrouvés sur la piste de danse du Breakfast Club de Tel Aviv. Une soirée comme les autres, en apparence, pour la ville la plus branchée d'Israël. Sauf que ce n'était pas du tout une soirée, mais bien une matinée: la fête démarrait à 6h30 avec une séance de yoga, suivie de danses jusqu'à 9h !

Alors que l'alcool est habituellement utilisé pour les fêtards qui veulent se laisser aller, pas une goutte n'était servie lors de cette matinée. Café, jus de fruit et thé vert, voici ce qui insufflait de l'énergie aux gens venus faire la fête. Après tout, la journée ne faisait que commencer et la plupart des gens devaient ensuite se rendre au travail !

Avant de toucher Tel Aviv, la mode des "matinées" est née à New York et s'est rapidement propagée à Los Angeles, San Francisco, Londres et plusieurs autres grandes villes.

"Le monde de la nuit peut être sombre et pousser à l'exclusion", explique Matt Brimer, cofondateur de Daybreaker, qui organise ces fêtes matinales. "Nous voulons renverser la tendance. Une "matinée", c'est le début de votre journée, pas la fin de votre nuit; c'est un sentiment très différent." [...]

L'événement de la semaine dernière était un véritable succès, preuve que les Israéliens apprécient l'idée de faire la fête sobrement et de bon matin - même au prix de 80 à 120 NIS l'entrée. (Le prix le plus élevé inclut la session de yoga à 6h30.) [...]

Si la tendance se confirme, Tel Aviv pourrait bien devenir la ville où personne ne fait la grasse matinée !

 

Source: Israel 21C, 21 avril 2015

Traduction et adaptation: Julien Pellet


Israël, un des pays le moins religieux ?

Israël est l'un des pays les moins religieux au monde, selon un récent sondage WIN/Gallup effectué dans 65 pays.

D'après le sondage, 63 % des personnes interrogées dans le monde se déclarent religieuses.

Alors que le Proche-Orient est la région la plus religieuse du globe, avec 86 % de sondés se déclarant religieux, seuls 30 % des Israéliens se définissent comme religieux, tandis que 65 % "se déclarent soit non religieux, soit athées convaincus".

Ces résultats semblent contredire ceux d'une étude menée en 2009 par l'Institut israélien pour la démocratie (IID) qui avait conclu que l'observance religieuse était "largement" en augmentation en Israël. [...]

D'après le Bureau central des statistiques, 9,4 % des Israéliens se définissent comme ultra-orthodoxes, 10 % comme orthodoxes, 13,6 % comme religieux traditionalistes, 22,6 % comme traditionalistes non-religieux et 43 % comme laïques. [...]

Pour Dan Ben-David, économiste à l'Université de Tel Aviv, les contradictions entre les différents sondages peuvent s'expliquer par le fait que celui de Gallup présente "une distinction binaire (religieux / non-religieux), sans offrir de gradation. Une personne croyant en D-ieu aura donc tendance à se déclarer religieuse, même si elle n'est pas particulièrement pratiquante. En Israël, en revanche, il existe tout un spectre de "catégories" religieuses; une personne croyant en D-ieu mais ne s'identifiant pas à l'une de ces catégories aura donc plutôt tendance à se déclarer non religieuse." [...]

 

Source: Jerusalem Post, 21 avril 2015

Traduction et adaptation: Julien Pellet


Israël: transfert de 450 million $ à l'Autorité palestinienne

Israël a débloqué, lundi 20 avril, près d'un demi-milliard de dollars provenant de taxes palestiniennes gelées depuis le début de l'année.

Le Ministère palestinien des finances a déclaré avoir reçu 1,8 milliards de shekalim (environ 450 millions de dollars) servant à payer les salaires de 180 000 fonctionnaires pour les mois de décembre et janvier.

Selon une source israélienne, la décision de débloquer ces fonds est intervenue afin de "maintenir la stabilité régionale", ainsi que "pour des raisons humanitaires". [...]

D'après les termes d'un contrat économique signé en 1994, Israël transfère chaque mois des millions de dollars à l'Autorité palestinienne; cet argent provient des taxes de douane prélevées sur les biens à destination des marchés palestiniens et transitant par les ports israéliens. Ces transferts mensuels représentent deux-tiers du budget annuel palestinien, sans compter l'aide étrangère. [...]

Israël avait pris la décision de bloquer les transferts en janvier, suite à aux démarches entreprises par l'Autorité palestinienne afin d'adhérer à la Cour pénale internationale. [...]

D'autre part, des sources israéliennes ont indiqué que l'Autorité palestinienne devait plus de 500 millions de dollars à Israël pour l'électricité, l'eau et les traitements médicaux dont bénéficient les Palestiniens.

 

Source: Ynet News, 20 avril 2015

Traduction et adaptation: Julien Pellet


Israël: moins de divorces en 2014

Le nombre de divorces prononcés en Israël a baissé en 2014, selon les statistiques publiés lundi 20 avril par les tribunaux rabbiniques du pays. Le taux de divorce pour l'année 2014 est ainsi estimé à 25 %. La tendance, au cours des dernières années, est toutefois à la hausse.

11 023 couples ont divorcé en 2014, contre 11 223 en 2013, soit une baisse de 2 %. La majorité des couples ont divorcé à Jérusalem (874), suivi par Tel Aviv (779, une hausse de 100 par rapport à 2013) et Haifa (629). Seuls 29 couples ont divorcé en Judée-Samarie.

Les tribunaux rabbiniques ont été au centre de l'attention publique en 2014, année de sortie du film Get, décrivant le combat d'une femme pour obtenir son divorce (le mot hébreu get désigne l'acte de divorce que doit recevoir la femme des mains de son mari).

A ce sujet, la situation des femmes 'agunot ("enchaînées"; femmes dont le mari refuse, ou est dans l'incapacité, de leur délivrer un get) s'est améliorée en 2014: 184 cas de femmes 'agunot ont été résolus au cours de l'année.

Les tribunaux ont également augmenté les sanctions contre les maris récalcitrants: une interdiction de sortie du territoire israélien a été prononcé dans 191 cas et 16 maris ont été emprisonnés en raison de leur refus de délivrer le get. D'autre part, quatre compagnies de détectives privés ont été engagées par les tribunaux afin de retrouver les maris ayant disparus.

 

Source: Israel National News, 20 avril 2015

Traduction et adaptation: Julien Pellet