Einav Tsengauker, la voix des familles d’otages, reçoit le plus haut hommage universitaire d’Israël

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Einav Tsengauker, la voix des familles d’otages, reçoit le plus haut hommage universitaire d’Israël

« Un symbole de solidarité sociale » : Einav Tsengauker reçoit un doctorat honorifique

L’Université de Tel-Aviv a décidé d’attribuer un doctorat honoris causa à Einav Tsengauker, mère du prisonnier de guerre libéré Matan Tsengauker, en reconnaissance, selon ses mots, « du combat sans complaisance, courageux et inspirant qu’elle a mené pendant près de deux ans, avec le Méta des Familles des Captifs et le grand public, en faveur du retour en Israël de tous les captifs vivants et des défunts ».

Un engagement personnel devenu symbole national

Le 7 octobre, Matan Tsengauker a été enlevé par le Hamas, avant d’être libéré dans le cadre d’un échange de prisonniers. L’université rappelle : « Il y a quelques semaines, avec le retour en Israël de vingt des captifs vivants, Einav a eu de nouveau la chance d’embrasser son fils Matan, tout comme les autres familles des captifs vivants ont chaleureusement accueilli leurs proches revenus des tunnels du Hamas, en l’un des jours les plus émouvants qu’Israël ait connus depuis de nombreuses années. »

Mais, précise encore l’institution, « ce combat n’était pas clos ; Einav, comme bien d’autres, poursuit avec toute son énergie le retour en Israël de tous les captifs et des défunts détenus ».

Une décision hautement symbolique

Le communiqué de l’Université souligne qu’« Einav Tsengauker représente le mouvement social pour le retour des captifs et a été l’une de ses dirigeantes les plus marquantes. Depuis le 7 octobre, à ses yeux de nombreux, elle est un symbole de solidarité sociale, de la sacralité de la vie, de l’unité et du discernement ».

La cérémonie se tiendra en mai 2026 sur le campus de l’université, à l’occasion de la réunion annuelle de son Conseil des fiduciaires, en présence de plus d’un millier de personnes. Lors de cet événement, Steve Witkoff, l’un des architectes de l’accord d’échange, recevra la médaille George-Wise pour ses efforts dans la libération des captifs.

Un hommage à la résilience et à la société civile israélienne

En attribuant ce titre honorifique à une mère engagée dans une cause nationale, l’Université de Tel-Aviv adresse un message clair : le retour de chaque captif et la mémoire de chaque disparu demeurent une priorité nationale.

Cette reconnaissance institutionnelle souligne aussi le rôle crucial de la mobilisation civile et de l’unité sociale dans une période de crise prolongée.

Le parcours d’Einav Tsengauker, marqué par la douleur et la persévérance, incarne la force d’un peuple uni par une cause commune. En choisissant d’honorer cette femme qui a transformé sa souffrance en combat, l’Université rend hommage à une forme d’héroïsme ordinaire devenue exceptionnelle.

Ce doctorat honorifique apparaît ainsi comme un geste de gratitude et d’admiration envers celles et ceux qui refusent d’abandonner, un symbole d’espérance et de cohésion nationale.

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