Alon Ohel est en vie : affamé, blessé, torturé dans les tunnels du Hamas comme tant d’autres otages

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Alon Ohel est en vie : affamé, blessé, torturé dans les tunnels du Hamas comme tant d’autres otages

Alon Ohel : Un premier signe de vie après 492 jours d’enfer

Un espoir ténu au milieu des ténèbres

« Il est enchaîné depuis le début de sa captivité, blessé à l'œil et non soigné »

Après 492 jours d’angoisse insoutenable, la famille d’Alon Ohel a enfin reçu un signe de vie. Ce jeune otage israélien, enlevé par le Hamas le 7 octobre 2023, est toujours détenu dans les tunnels souterrains de Gaza, dans des conditions effroyables.

Les informations transmises à sa famille sont glaçantes : Alon souffre d’une blessure à l’œil, il est affamé, et ne bénéficie d’aucun soin médical. Demain, il fêtera un anniversaire tragique, son 24e en captivité. Pour ses proches, chaque seconde compte.

Un jeune homme au destin brisé

Avant d’être brutalement arraché à sa liberté, Alon Ohel était un jeune musicien talentueux, pianiste de formation, qui rêvait d’un avenir bercé par les notes et les harmonies.
Quelques semaines avant son enlèvement, il rentrait d’un voyage de six mois en Asie, riche d’expériences et d’aventures.

Le 7 octobre, Alon participait à la fête Nova à Ra’im,  un festival devenu le théâtre d’un massacre orchestré par le Hamas.
À l’aube, vers 6h30 du matin, alors que la musique résonnait encore, l’horreur s’est abattue. Avec quatre de ses amis, il a cherché refuge dans un abri.
Les terroristes ont lancé des grenades à l’intérieur, ne laissant aucune issue aux jeunes piégés. Alon et d’autres ont tenté de riposter, jetant à leur tour des grenades à l’extérieur, mais l’ennemi était trop nombreux.

Finalement, les assaillants ont pénétré dans le refuge. Alon et deux autres amis ont été kidnappés. Deux de ses compagnons, eux, n’ont pas survécu à cette attaque barbare.
Peu après, une vidéo de propagande du Hamas a révélé qu’il était en vie, captif.

Un enfer sous terre

Aujourd’hui, la confirmation reçue par sa famille ne laisse aucun doute : Alon survit dans un cauchemar. Enfermé dans un tunnel souterrain sans lumière du jour, il endure un manque cruel de nourriture et de soins.

« Nous sommes soulagés d’apprendre qu’il est vivant, mais dévastés par ce qu’il subit. Il souffre physiquement et mentalement, comme tous les otages laissés derrière », a déclaré sa famille, la voix brisée.

Récemment, alors que d’autres captifs ont été libérés, ses proches ont vécu un tsunami émotionnel : « Nous étions là, impuissants, en larmes, en voyant ceux qui retrouvaient enfin la liberté. Mais Alon, lui, est toujours en enfer. Il faut agir maintenant. »

Un anniversaire en captivité, un appel au gouvernement

Demain, Alon soufflera ses 24 bougies dans l’obscurité des tunnels du Hamas. Pour sa famille, chaque jour qui passe est un jour de trop.

« Le temps presse ! Nous devons avancer dans la deuxième phase de l’accord et ramener tous les otages. C’est un devoir moral, une obligation humaine », ont-ils martelé.

Pour marquer cette date symbolique, ses proches appellent le public à se rassembler à 19h00, sur la Place des Enlevés, pour célébrer l’anniversaire d’Alon et exiger sa libération.

« Alon a survécu jusque-là, mais pour combien de temps encore ? Il faut agir, et vite ! » conclut la famille, le cœur serré, mais l’espoir chevillé au corps.

L’enfer ne doit plus durer.

La barbarie du Hamas : un système de terreur implacable

L’histoire d’Alon Ohel, comme celle de tant d’autres otages israéliens, s’inscrit dans une stratégie de terreur et de cruauté orchestrée par le Hamas.
Derrière chaque captif, il y a des sévices physiques et psychologiques, une volonté délibérée d’infliger la souffrance.

Des conditions inhumaines imposées aux otages

Les témoignages des otages récemment libérés révèlent un enfer quotidien :

Privation extrême de nourriture : des portions infimes, parfois une poignée de riz ou de pain rassis pour plusieurs jours.

Soins médicaux inexistants : des blessés laissés sans traitement, des infections se propageant dans l’humidité des tunnels.

Violence physique et psychologique : passages à tabac, humiliations, menaces d’exécutions, tortures psychologiques destinées à briser toute résistance.

Isolement absolu : des otages séparés les uns des autres, maintenus dans le noir pendant des mois, privés de tout repère temporel.

Le cas d’Alon, blessé et laissé sans soin, n’est qu’un exemple parmi des dizaines d’autres.

Les exécutions et atrocités du 7 octobre

L’attaque du 7 octobre 2023 a marqué un point culminant dans l’horreur :

1 200 civils assassinés, souvent dans d’atroces souffrances. Des familles entières ont été brûlées vives, d’autres exécutées froidement chez elles.

Des enfants massacrés, certains décapités, d’autres enlevés sous les yeux de leurs parents.

Des femmes violées, mutilées, avant d’être assassinées ou emmenées de force à Gaza.

Des bébés retrouvés dans des fours, des vieillards torturés, des jeunes abattus en pleine fête.

Les otages utilisés comme boucliers humains

Le Hamas se sert des otages comme monnaie d’échange mais aussi comme boucliers humains :

• Ils sont retenus sous des bases militaires, sous des hôpitaux et dans des écoles, pour empêcher toute opération militaire israélienne.

•Ils sont déplacés régulièrement, parfois attachés à des terroristes, afin de décourager les frappes israéliennes.

•Certains otages libérés ont rapporté que des commandants du Hamas se vantaient de les utiliser comme armes contre Israël.

Un régime fondé sur la terreur et le fanatisme

Le Hamas ne se contente pas de s’attaquer aux Israéliens. Il terrorise aussi sa propre population. À Gaza, le régime impose :

Des exécutions sommaires de “traîtres”, sans procès.

L’enrôlement forcé des civils comme boucliers humains, y compris des enfants.

Un contrôle absolu des médias et de l’opinion publique, réprimant toute opposition.

Depuis son ascension au pouvoir en 2007, le Hamas a détourné des milliards d’aides humanitaires pour creuser des tunnels et se doter d’un arsenal militaire, au lieu de bâtir des infrastructures pour sa population.

L’horreur ne doit plus durer

L’histoire d’Alon Ohel, comme celle des 136 otages encore détenus, est un appel à la conscience du monde.

Le Hamas n’est pas une résistance, c’est une organisation terroriste qui détruit tout sur son passage, y compris ceux qu’il prétend défendre.

Le silence et l’inaction ne sont pas une option.

Chaque jour qui passe en captivité pour Alon est une condamnation à mort lente.

Le monde doit exiger la libération immédiate de tous les otages et la fin du règne de terreur du Hamas.

 

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