![Otages affamés par le Hamas : une famine organisée pour torturer sans tuer](https://www1.alliancefr.com/wp-content/uploads/2025/02/F250208ALH13_autoOrient_i.jpg)
L’enfer des otages : la famine comme arme de torture du Hamas
Un traitement inhumain : la famine calculée des otages
Les témoignages glaçants des otages libérés et les premières analyses médicales révèlent une cruauté préméditée : les terroristes du Hamas ont sciemment administré à leurs captifs la quantité minimale de nourriture nécessaire à leur survie, sans toutefois les laisser mourir.
Les médecins qui ont pris en charge les derniers otages libérés, Eli Sharabi, Or Levi et Ohad Ben Ami, ont été choqués par leur état de malnutrition extrême.
D’après les analyses effectuées, il apparaît que leurs ravisseurs ont organisé leur famine de façon délibérément cruelle, leur distribuant une ration à peine supérieure à celle qui mène à la mort.
L’un des responsables médicaux impliqués dans leur prise en charge résume ainsi la stratégie du Hamas :
« Ils ont tout fait pour rendre la famine insupportable, mais ont pris soin de ne pas les laisser mourir de faim. »
L’angoisse des familles et la lenteur des négociations
Pendant que certains retrouvent leurs proches dans un état physique et psychologique déplorable, d’autres attendent encore, rongés par l’angoisse et l’incertitude.
Eli Shtavi, père d’Idan Shtavi, toujours détenu, a lancé un cri de détresse lors d’une session de la Commission des Affaires étrangères et de la Sécurité de la Knesset :
« Je suis inquiet que nous n’ayons pas encore commencé à parler de la deuxième phase. On doit mettre fin à cette mascarade. Ma mère a survécu à la Shoah, et aujourd’hui, en Israël, je suis en train de vivre mon propre Holocauste. »
L’homme dénonce l’inertie des négociations, martelant que 76 otages sont encore prisonniers dans des conditions inhumaines :
« Que se passera-t-il dans un mois, quand vous verrez les images des otages libérés aujourd’hui ? »
Avec colère et douleur, il compare ceux qui s’opposent à la reprise des négociations aux kapos des camps nazis et affirme que “nous ne resterons pas silencieux jusqu’à ce que tous soient rentrés”.
“42 millions de secondes de souffrance”
Shelly Shem Tov, la mère d’Omer Shem Tov, a pris la parole ce matin devant la commission, bouleversée après avoir vu l’état d’Eli Sharabi :
« Cela m’a immédiatement ramenée 80 ans en arrière. L’Holocauste, c’était l’époque où nous n’avions pas d’État, où nous étions à la merci des bourreaux. Comment, en 2025, des civils peuvent-ils être détenus dans de telles conditions ? »
Chaque seconde compte, dit-elle, comptant non plus les minutes mais les secondes depuis l’enlèvement de son fils :
« 42 millions de secondes. C’est ce qu’il endure depuis son enlèvement. Enchaîné, affamé. Nous ne sommes pas à l’époque de la Shoah où l’on pouvait dire ‘nous ne savions pas’. Cette fois, nous voyons, nous entendons. Alors pourquoi n’agissons-nous pas ? »
Avec une détermination féroce, elle interpelle directement les dirigeants israéliens :
« L’État d’Israël a prouvé qu’il peut aller jusqu’en Iran. Alors ramenez-les. Ils n’ont plus de temps. »
Des corps brisés, des âmes traumatisées
Lors d’une séance du Comité spécial pour le renforcement du Néguev et de la Galilée, les familles des otages ont montré des clichés accablants : des photos avant et après d’Ohad Ben Ami, Eli Sharabi et Or Levi, témoignant d’une perte de poids drastique et des stigmates visibles d’une famine prolongée.
« Ils ont l’air d’avoir vieilli de 25 ans, comme les survivants des camps nazis », a déclaré le président américain lors d’un point presse.
Depuis son avion, il a exprimé son indignation face à la brutalité du Hamas :
« Il n’y a aucune raison pour cela. Ils sont dans un état épouvantable. Même ceux qui ont été libérés plus tôt restent traumatisés. À un moment donné, nous perdrons patience. »
L’urgence d’agir
Ces témoignages poignants rappellent que les otages encore détenus risquent chaque jour un peu plus leur vie. Le temps presse. Si les premiers libérés étaient déjà au seuil de la mort, qu’en est-il de ceux qui restent prisonniers ?
Les familles le répètent inlassablement : il faut agir maintenant. Chaque heure qui passe est une heure de trop.
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