Israël trahi, otages sacrifiés : le 7 octobre a révélé l’impardonnable !

Actualités, Alyah Story, Antisémitisme/Racisme, Contre la désinformation, International, Israël - le - par .
Transférer à un amiImprimerCommenterAgrandir le texteRéduire le texte
FacebookTwitterGoogle+LinkedInPinterest
Israël trahi, otages sacrifiés : le 7 octobre a révélé l’impardonnable !

Israël face à son dilemme existentiel : sauver ses enfants ou éradiquer son ennemi ?

Le 7 octobre 2023 restera comme une date maudite dans l’histoire d’Israël, un traumatisme national d’une ampleur inégalée depuis la fondation de l’État. Ce jour-là, le Hamas a déchaîné une barbarie qui dépasse l’entendement : massacres de civils, femmes violées, enfants enlevés, corps mutilés. Israël, pays encerclé, vulnérable mais toujours debout, s’est retrouvé face à une alternative insoutenable : éradiquer son ennemi ou sauver ses otages.

Un pays malade de ses divisions

Israël a longtemps avancé malgré ses fractures internes, droite et gauche se partageant le pouvoir dans un équilibre de compromis. Mais la réforme judiciaire a fissuré cette apparente cohésion, transformant les dissensions en fractures béantes. Le 7 octobre a fait voler en éclats cette illusion d’unité. Aujourd’hui, alors que certains otages retrouvent la liberté après plus de quinze mois de captivité dans des conditions de détention inhumaines – crasse, malnutrition, privation de soins – qui feraient pâlir les bourreaux nazis, ils n’éprouvent aucune gratitude envers leur gouvernement.

Pourquoi remercier un pouvoir qui les a sacrifiés ? Comment oublier que des ministres de la coalition, notamment Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, ont à plusieurs reprises entravé leur libération au nom d’une victoire hypothétique contre un ennemi insaisissable, un monstre à têtes multiples qui se nourrit du chaos et embrasse la mort avec jubilation ?

L’aveuglement stratégique d’Israël

Ceux qui voulaient voir ce qui allait arriver n’avaient qu’à observer. Le 5 octobre 2023, soit deux jours avant l’attaque, le média palestinien Al Namar diffusait en toute impunité une parade militaire du Hamas, affichant fièrement son arsenal et sa détermination. Un avertissement en pleine lumière, ignoré par les instances israéliennes.

Et pourtant, l’Histoire l’a prouvé : le Hamas n’a jamais cessé de préparer son assaut. Pendant que les milliards affluaient vers Gaza sous prétexte d’aide humanitaire, ils finançaient des tunnels, des armes et des missiles. Israël a payé le prix de cet aveuglement en vies humaines.

Aujourd’hui, que reste-t-il du Hamas ? L’essentiel : sa haine viscérale d’Israël et sa volonté d’éradiquer les Juifs. Il ne combat pas pour une terre – rappelons que la notion même de « peuple palestinien » est une construction politique contemporaine, née sous Arafat en 1967 – mais pour le plaisir de tuer. Voilà pourquoi la proposition de Donald Trump d’offrir aux Gazaouis une vie prospère ailleurs ne séduira que ceux qui n’étaient pas le véritable danger. Les terroristes, eux, restent, tapis dans les ruines, attendant le prochain bain de sang, armés d’une unique certitude : Israël hésite à les écraser totalement.

Israël face à un avenir incertain

Si Israël a remporté une bataille sur le terrain de la survie, le Hamas, lui, a triomphé sur celui de la terreur. Les terroristes libérés dans la première phase de l’accord ont juré de se venger, de tuer les premiers Israéliens croisés. Ils n’ont plus peur. Car si Israël a gagné une guerre, l’ennemi ne s’est pas affaibli. Il a muté, s’est renforcé.

La question qui hante désormais chaque citoyen israélien est simple : comment faire confiance à un État qui n’a pas su protéger ses enfants ? Jusqu’à quand Israël tolérera-t-il d’être un pays malade, tiraillé entre sa conscience morale et la nécessité impitoyable de survivre dans un environnement hostile ?

Une chose est sûre : le 7 octobre 2023 a marqué un tournant. L’illusion des compromis successifs a volé en éclats. L’heure des décisions radicales approche.

Claudine Douillet fondatrice du premier magazine juif sur le net 

Vos réactions

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A voir aussi