C’est le Ciel qui organise la formation des Couples
Dans la Torah, le mariage est la réunion de deux âmes-sœurs.
Dieu créa un être unique un premier Homme et une première Femme réunis, c’est-à-dire formant une seule et même chair. Mais Dieu vit la nécessité de séparer la Femme de l’Homme. L’Homme a le devoir de rechercher sa moitié ,séparée de lui.

Zivoug
40 jours avant la naissance d’un garçon, une voix Céleste proclame dans le ciel : La fille de Untel est destinée à tel garçon.
C’est le Ciel qui organise la formation des Couples : Il est écrit dans la Torah que l’une des fonctions principales du Créateur, c’est d’organiser la formation des couples.
Le Zivoug Richone, correspond aux couples dont chacun des conjoints regarde son partenaire comme l’âme-sœur, ce sont des couples dont l’entente est parfaite naturellement : tout se déroule naturellement dans l’harmonie : on dit que les deux conjoints ont chacun une âme respective qui prend sa source au même endroit nechamata mi choreche nichmato.
Le Rav Nathan SHAFIR explique dans son remarquable ouvrage Le Chiddoukh la rencontre organisée entre un jeune homme et une jeune fille susceptibles de se convenir, et de fonder une famille juive, que l’homme et la femme naissent séparés l’un de l’autre et ils ressentent alors le besoin de se retrouver.
Le mariage est, dès lors, le moyen de pouvoir faire revivre ce lien : cette proximité qui existait lors de la Création, entre l’Homme et la Femme, chacun des deux partenaires, retrouvant la partie manquante de son être.
Et la Gmara répond en disant : lors d'un premier mariage, l'individu mérite ce qu'Hashem a décrété pour lui, sans prendre en considérations ses actions bonnes ou mauvaises, mais lors d'un deuxième mariage, l'individu est soumis à l'examen de ses actions, et seules ses actions détermineront la personne avec laquelle il s'unira.
Mais en réalité, même lors d'un premier mariage, l'union dépend des actions de la personne. Si Hashem décrète que deux personnes vont s'unir, mais que la différence spirituelle est beaucoup trop importante entre les 2 parties, le décret s'annule et ils ne se marieront qu'avec des gens qui correspondent au niveau de leurs actions.
Lors d'un deuxième mariage, Hashem veillera avec beaucoup de précision, à ne marier que des gens qui se correspondent aux niveau de leur Tsidkout leur droiture, ou de leur Rish'out.
De nombreuses autres nuances ont été dites à ce sujet, selon lesquelles, on peut perdre le Zivoug le conjoint destiné qui nous a été décrété par la Voix Céleste , dans le sens positif ou négatif, car par ses actions et ses prières, tout individu peut provoquer qu'on lui accorde une bonne union.
Cependant, lorsque l'on cherche le Zivoug le conjoint, il faut diriger ses actes vers Hashem et avoir la chance de vivre avec "son vrai" zivoug, cette « Mitsva » extraordinaire selon les lois de la tradition juive, de pouvoir donner la VIE à son tour.
Dans la vie juive, c’est la présence Divine provoquée par l’accomplissement des commandements, qui préserve le couple du feu de la désintégration.
Le mariage est le don de soi avant toute chose. Avec sincérité et intensité: sans compter ! Le conjoint doit donner le meilleur de lui-même pour la construction du Lien, du Couple qui doit durer toute la Vie.
Il faut savoir s’exprimer dans la vie courante pour que l'être aimé n'interprète pas mal vos silences, ou ressasser ses questions concernant vos silences. le fait de tout garder pour soi, au moment de la colère, pour éviter d’envenimer une situation.
L’attention aux Besoins du/de La Conjoint/e : pressentir les besoins de l’autre avant qu’il/elle ne les exprime.Quand on veut rouler en tandem ou que l’on veut faire un rallye automobile, on choisit bien son partenaire et on se met bien d’accord avec lui avant le début de l’excursion en vélo, ou du rallye automobile. A priori il n’y a pas de raison pour attribuer beaucoup plus de tâches a l’un des deux conjoints en dehors de celles qui lui sont spécifiques, par contre le conjoint aidera son partenaire, avant que celui-ci ne le lui demande, chaque fois qu’il sentira un besoin d’aide non exprimé !
La capacité de comprendre le pourquoi d’un malentendu ou d’un conflit et de le résoudre avec la patience, qu’il faut, … sans trop attendre
Mette en valeur la personne aimée : c’est l’homme ‘’qui fait’’ la femme, c’est la femme ‘’qui fait’’ le mari.
On entendra sire : il ou elle a pris de lui ou elle la plupart de ses qualités, et vice versa pour les défauts.
Il faut bien se connaitre soi-même pour pouvoir définir rationnellement le profil du conjoint souhaité.
Il est également important de prendre en compte, le niveau d’attachement aux valeurs spirituelles des deux conjoints, de même la compatibilité des origines socio-professionnelles des deux futurs conjoints. Contre-Exemple, un directeur de construction de programme Immobilier ne fera pas forcement bon ménage avec un professeur de Chant Classique.
C’est un exercice difficile, c’est dur d’être objectif, tout le monde s’évalue avec indulgence.
Mais là, il faut faire attention, car c’est à partir de là que vont commencer vos recherches, pour trouver le conjoint qu’il vous faut à vous.
Une recherche non adéquate, ne pourra pas donner les résultats que vous souhaitez.
Maintenant si cela, s’avérait être un exercice difficile ou compliqué pour vous, sachez qu’il y a deux catégories d’enseignants qui peuvent vous aider à voir clair en vous-même, et à voir clairement celui/celle qui pourrait être le conjoint/e idéal(e) pour vous : ce sont les deux enseignants les plus élevés des Yeshivot Gdolot Institut des Hautes ’Etudes Talmudiques le premier d’entre eux, est le Machguiah Directeur Spirituel le deuxième est le Directeur Général de l’Institut en question. Le temps de ces deux personnes est géré très parcimonieusement et une partie de ce temps-là est effectivement réservé a ceux de leurs élevés arrivés à l’âge ou ils doivent en principe se marier (18 à 22 ans). Ces deux responsables participent activement à la décision de se marier d’une dizaine a une vingtaine de leurs élèves selon l’importance de leur institution chaque année.
En effet, dans les bonnes Yeshivot Gdolot, Académie Religieuse, Hautes Etudes Talmudiques une des obligations communément admise par les deux dirigeants principaux, vis-à-vis des parents des élèves qui sont admis, dans leur établissement, c’est d’aider chacun des élèves reçus qui aura accompli tout son cycle d’Etudes, à lui trouver le conjoint adéquat.
Nathalie ZADOK