Nathalie Zadok

Nathalie ZADOK :
- Presse, Web «aufemimin.com »
Articles mode, Interview « dans le dressing d’une fashionistas »
- Presse Radio Chronique Mode « DATING RADIO » radio pour célibataires
- Radio Shalom chroniqueuse et journaliste (Interview d’invités) dans l’ émission "ça nous rendra pas Mike Brant "
Télévision :
- MAZAL TV émission TV de la communauté juive de France.
- FUN TV Présentatrice télé en direct sur une chaine du câble

Les articles de Nathalie Zadok

Pays-Bas : vers l’interdiction d’exportation du casher et du hallal

Pays-Bas

Pays-Bas

Au Pays-Bas, ce 17 février le ministre de l'Agriculture Martijn Van Dam a annoncé que  de nouvelles mesures visant à limiter l’abattage rituel aux Pays-Bas sont envisagées par le gouvernement néerlandais.

Dès janvier 2017, parmi les règles que les autorités entendent mettre en place, figurent l’interdiction d'exportation de la viande halal et casher, l'étiquetage précis des produits et le renforcement des contrôles des abattoirs procédant à la mise à mort des animaux sans étourdissement.

Une lettre dans laquelle est invoquée le bien-être animal, a été envoyée par le ministre à la chambre basse du Parlement.

Cette mesure ne sera pas sans conséquences pour les communautés musulmanes et juives. En effet, elle devrait sérieusement limiter la production de viande halal et casher dans le pays.  

L’interdiction de l’abattage rituel avait été votée en 2011 par la chambre basse du Parlement.
Un accord avait été finalement trouvé par le gouvernement Hollandais avec les communautés afin d’instaurer de nouvelles normes pour l’abattage sans étourdissement sans toucher aux libertés religieuses.Signé en juin 2012,  il prévoyait l'étourdissement des animaux 40 secondes après leur égorgement rituel.

A ce jour, "aucune régulation n’a été mise en place " selon le ministre de l’Agriculture, bien décidé à changer la législation autour de l'abattage rituel.

Nathalie ZADOK sources : http://www.saphirnews.com/

Amoureux fou depuis 84 ans, le secret de leur bonheur

Il est son meilleur ami, son amant, son mari. En 1931,Thomas et Irène tombent éperdument amoureux. Depuis 84 ans ils vivent un amour sincère et passionné et ne se sont séparé qu'une seule fois durant la seconde guerre mondiale. Cette semaine, ils fêtent leur 70 ème  année de mariage et tremblent encore l'un pour l'autre.  

Depuis leur premier rendez-vous,ce couple ne s’est jamais quitté. L'amour, le vrai celui qui dure toute la vie existerait donc. Quel est le secret de ce bonheur ?

De simple voisins

Thomas habitait chez sa grand-mère, une rue derrière  chez Iréne. Dès leur première rencontre, Thomas n'a alors que dix ans, le "coup de foudre" le surprend : « J’avais seulement neuf ans quand j’ai vu Irène. Je pensais qu’elle était la plus belle fille sur terre et que je voulais me marier avec elle » dit-il. 

Amoureux depuis 84 ans

Amoureux depuis 84 ans

Très vite, ils passent de l'amitié à l'amour. Une seule séparation en 84 ans. Thomas a été obligé de partir soigner les blessés de guerre durant la seconde guerre mondiale.

Dès son retour, Thomas épouse l'amour de sa vie, Irène, le 2 Juin 1945.
Ils ont fêté leurs noces de platine juin dernier

Pour s'aimer autant et vivre ensemble depuis tant d'années,Irène et Thomas ont leur secret. Le bonheur est basé sur 3 piliers importants : le respect de l’autre, la reconnaissance de ses torts, et toujours s’endormir réconciliés. 

Pour Irène « Être poli et avoir de bonnes manières a beaucoup joué dans notre vie. Nous pensions constamment à l’autre ».
Thomas ajoute : « J’ai toujours respecté Irène  elle a été ma bouée de sauvetage. Je me suis souvent trompé sur beaucoup de choses et elle aussi mais nous ne finissions jamais la journée sans être réconciliés ».

Aimer aussi fort que l'on nous aime, se le dire et se le prouver chaque jour. Ressentir une force que nous sommes même incapables de définir, vibrer même apres 84 ans, c'est possible.

Croire en son mazal,son zivoug, et saisir sa chance.

Après 70 ans de mariage et 84 ans d’amour, Thomas pense : « Nous sommes toujours fous amoureux après toutes ces années. Je suis fier d’elle et si j’avais la chance de tout recommencer, j’épouserais la même femme ».

Nathalie ZADOK

Alsace : Découverte d'un trésor dans une synagogue

 

En août dernier, il a été découvert un trésor dans la synagogue de Horbourg.
Une découverte qui n'a pas de prix pour la compréhension de l’histoire de Horbourg-Wihr, mais aussi pour toute l’Alsace centrale .

C'est lors d'une simple visite de la synagogue de Horbourg en vue de complémenter une étude historique sur le bâtiment qui a permis la découverte d’une genizah,*. Ce mardi a commencé le travail sur plus de  500 livres qui ont été exhumés. 

Laurence Kaehlin, adjointe au maire à la culture de Horbourg-Wihr, recevait en août dernier  Jean-Philippe Strauel, président de la Société d’histoire de la Hardt et du Ried SHHR pour une visite de l’intérieur de la synagogue de Horbourg afin de documenter une étude sur les synagogues de Biesheim, Grussenheim, Riedwihr et Horbourg, celle-ci étant la seule des quatre à encore exister aujourd’hui.

L’existence d’une genizah à Horbourg a bien été évoquée , à l’instar de celle découverte à Mackenheim en 1981 et sauvée in extremis de la décharge communale.

Mais celle de Horbourg était réputée pillée depuis de nombreuses années. La trappe d’accès du grenier attire alors l’œil et c'est là qu'ils y découvrent une page d’un ouvrage hébraïque coincée.

A partir de là, Laurence Kaehlin et Jean-Philippe Strauel, prennent la décision d’inspecter le grenier. Découverte surprenante, un amas de livres et de tissus recouvert par une importante couche de fiente de pigeon et des cadavres de pigeons momifiés sur environ un tiers de la surface du grenier : ils venaient de découvrir la genizah.

C'est alors que le maire de Horbourg-Wihr, Philippe Rogala, décide de faire procéder au dégagement de l’ensemble de l’amas par mesure de sécurité, étant donné la vétusté du plancher mais aussi pour préserver la découverte de cet inestimable patrimoine.
Lors de cette mission, l’équipe des services techniques a rempli 24 sacs de 50 litres.

Une équipe, composée de membres de la Société d’histoire et d’archéologie de Horbourg-Wihr Archihw et de la Société d’histoire de la Hardt et du Ried, se mettent rapidement  au travail, avec le concours de la Société d’histoire des Israélites d’Alsace et de Lorraine présidée par Jean Camille Bloch.

Entre-temps, la municipalité a porté l’information à la Direction régionale des affaires culturelles de Drac et à la communauté israélite de Horbourg-Wihr, représentée par Bernard Sulzer.

A disposition des chercheurs, ce premier travail a trouvé sa place provisoire dans les archives de la commune.

Mardi dernier, sous la conduite de Claire Descomps, spécialistes du Service régional de l’inventaire a débuté le travail . Ce sont plus 500 livres qui ont été exhumés datant du XVIIIe ,début du XXe siècle certains comportant des inscriptions manuscrites de leur propriétaire, des bandelettes de tissus peintes et brodées utilisées lors de la circoncision la plus ancienne datant de 1697, des objets du culte israélite essentiellement des tissus aux couleurs vives et objets de  la vie quotidienne, et e un ensemble d’une dizaine de fanions aux couleurs de la France montrant le patriotisme de la communauté.

Incontestablement, l’un des éléments les plus émouvants est un poème* de Léopold Lippmann rédigé en 1874 cette famille est l’une des plus importante au XIXe siècle, toujours présente à Horbourg-Wihr aujourd’hui.

L’ensemble de la découverte fera l’objet d’une publication dans l’annuaire numéro 28  de la Société d’histoire de la Hardt et du Ried, qui sera présentée lors de son assemblée générale le
8 octobre prochain à Horbourg-Wihr.

Dans un même temps, la commune de Horbourg-Wihr, sous la responsabilité de Laurence Kaehlin, souhaite qu'une présentation public de la découverte sous la forme d’une exposition soit  mise en place au mois d’octobre 2016, avec le concours du Consistoire israélite du Haut-Rhin et son président d’honneur Yvan Geismar, et des associations d’histoire locale Archihw et SHHR, mais aussi régionale avec la Société d’histoire des Israélites d’Alsace et de Lorraine.

Qu'est ce qu'une Genizah ?  la signification littérale en hébreu est « trésor ». La genizah désigne l’endroit d’une synagogue ou d’un cimetière juif où sont déposés tous les objets liés au culte. Il est interdit de détruire, d'effacer ou de profaner le nom de Dieu dans la loi juive. Tous les écrits comportant son nom ou les objets qui y sont liés sont placés dans le dépôt rituel qu’est la genizah. Ce dépôt est en théorie provisoire, en attendant qu’il soit enterré dans un cimetière.

Un des plus de 500 livres qui ont été découverts à la synagogue.

Un des plus de 500 livres qui ont été découverts à la synagogue

*Le poème :
Ce livre est à moi

Comme le trône au roi
Horbourg est mon séjour
Dieu est mon amour
Celui qui veut savoir mon nom
Doit regarder dans ce petit rang

Nathalie ZADOK

Scandale à Oxford : une association étudiante antisémite

L’association étudiante travailliste de l’université d’Oxford fait l'objet d'une enquête. En effet, l’association nationale et étudiante du parti travailliste britannique se penche sur les allégations de comportement antisémites ainsi que des intimidations de celle-ci.

Lundi soir, Alex Chalmers ,co-président de l’Oxford University Labour Club OULC avait pris les devants en annonçant sa démission pour protester contre l’organisation de «La semaine de l’apartheid d’Israël», qui a lieu chaque année à  l’université d’Oxford.

Une manifestation qui a pour but de démontrer le supposé projet colonial d’Israël et sa politique ségrégationniste. «Une grande partie du OULC et des étudiants de gauche à Oxford ont, plus généralement une sorte de problème avec les juifs» déclarait-il lors de son départ. Une pétition condamnant la décision de soutenir la semaine de l’apartheid israélien a été signée par plus de 30 anciens et actuels membres de l’association étudiante du parti travailliste.

L’association étudiante juive d’Oxford a déclaré qu’il était «grand temps» que le problème de l’antisémitisme soit abordé par étudiants.

Etudiants de première année à Oxford

Etudiants de première année à Oxford.

 

 

 

 

 

 

L’association du parti travailliste a de son côté, mené des investigations au sein de son propre parti et soutien les investigations de l’association étudiante . «Si des plaintes concernant le comportement d’un membre du parti nous sont rapportées, nous prendrons de décisions extrêmement dures pour régler ce problème de comportement antisémite».

L’association travailliste de l’université d’Oxford  se dit «profondément perturbée» par ces accusations. Ed Miliband, ex chef politique du parti travailliste, a  même repoussé un débat qui était prévu et a également annoncé qu’il ne parlerait à l’association qu’une fois les investigations conclues.

Nathalie ZADOK

Film israèlien : De Douces Paroles de Shemi Zarhin

 

Le film Israélien "De Douces Paroles" de Shemi Zarhin  sortira le 25 mai  2016. ALLIANCE a pu assister en avant première à la projection de cette histoire d'une famille israélienne au lourd secret...

C'est l'histoire de Dorona, une jeune femme israélienne de trente cinq ans qui rêvait d'être maman, sans y  parvenir.
Désespérée, elle abandonnera sa procédure d'adoption et rejettera l'affection que lui offre son mari, Ricky.

Elle décide de trouver du réconfort chez sa mère. Le cauchemar continue lorsqu'elle découvre   cette dernière lui cache qu'elle est atteinte d'une tumeur qui l'emportera quelques semaines plus tard.

Après son décès, c'est unis que Dorona (Rotem Zisman-Cohen),et ses deux frères Natanel (Roy Assaf) et Shai (Assaf Ben-Shimon) affrontent le deuil.

Mais voilà que l'histoire prend un tournant, ils découvrent que leur père qui les a élevé n'est pas leur père biologique. En effet, leur mère leur a caché sa liaison passionnée avec un ancien amant algérien.

La fratrie embarque alors un périple pour la France, et retrouveront leur tante, ancienne célébrité du cinéma français, bien décider a élucider le mystère qui entoure son passé.

Ricky,le mari de Dorona soutiendra sa femme en la rejoignant en France à la recherche de la vérité. L'homme qui les a élevé les rejoindra, par crainte   de perdre l'affection de Ntanael,Shai et Dorona, il les aidera.

Une histoire pleine d'amour et de vérité où les personnages principaux évoluent au fil du film. De Douces Paroles est un concentré d'émotion et de rires.
Le spectateur est pris par cet énigme et s'attache incontestablement aux personnages . Les blessures, les mensonges et les regards ne trompent pas, que va-t-il leur arriver ? On reste en haleine le long du film.
Tournées entre Paris, Israël et Marseille les images  en teinte pastel sont,comme une caresse pour le spectateur..

Le mystère sera t-il résolu ? Dorona pourra t-elle faire face à ses craintes ? Retrouveront -t-ils leur père biologique ?

Shemi Zarhin

Shemi Zarhin

Shemi Zarhin est metteur en scène scénariste et romancier.A son actif, il a plusieurs films israéliens populaires et récompensés. Dans ce film,il a voulu mettre en avant le rapport humain et ce qui sépare les uns des autres. Pour lui, les histoires de famille illustrent bien ces thématiques.

Le réalisateur dont les films dramatiques sont toujours emprunt d'humour explique qu'il voit toujours de la nuance sur le fil, entre humour et tristesse, en un sens il décrit cela comme étant presque naturel. Il soignera particulièrement ses choix sur les personnages du film avec la directrice de casting Orit Azulay.  Shemi Zarhin s'attache à la personnalité plus qu'au physique. 

"Attacher trop d'importance au physique n'a aucun intérêt" souligne t-il. Recréer un lien familial à l'écran entre ces trois personnages étaient primordial pour lui. De nombreux casting et répétitions ont du être mis en place. Le réalisateur est heureux de pouvoir dire que "L'alchimie entre les différents acteurs s'est imposée comme une évidence."         

Courage, humour et espoir sont trois mots pour définir ces frères et sœurs qui sont partagés entre le deuil et les non-dit de leur enfance.

Le film sortira en salle le 20 avril, le réalisateur Shemi Zahrin sera à Paris lors du Festival du film Israélien le film fera la clôture du festival le 5 avril.

Nathalie ZADOK

Tapis rouge pour le festival d’amour du film juif

 Invitation au voyage,  pour cette dix-septième édition du Festival d’IMAJ, le Brussels Jewish International Films Festival, célèbre les liens d’amour entre les êtres, sous toutes leurs formes.

Elle aura lieu du 27 février au 2 mars 2016 aux Cinémas Galeries & Aventure. Une occasion pour faire le plein de jolies histoires et de (re)découvrir une sélection de films, avant-premières, courts-métrages et documentaires qui valent le détour.

Alors que la dernière édition de Béatrice Godlewicz, directrice d’IMAJ  « Sous un même soleil »,portait sur l’entente entre les peuples au Moyen-Orient, celle-ci explique pourquoi cette année elle parle d’amour.

"Nous voulons montrer qu’un festival à thème juif peut aussi porter sur des choses joyeuses, avec une thématique qui nous sort de la morosité ambiante, de l’inquiétude ressentie par beaucoup",explique t-elle.  Elle insiste : " Il s’agit ici de célébrer les liens d’amour entre les êtres, sous toutes leurs formes. Un de nos objectifs est aussi de profiter de cette édition pour nous stabiliser en proposant désormais notre festival chaque année au même moment du calendrier, pour devenir un véritable rendez-vous."

Un programme qui devrait satisfaire tous les publics : du film bulgare Bulgarian Rhapsody, dont l’histoire se déroule avant-guerre et qui aborde le thème de l’amitié entre adolescents sur fond de montée du nazisme, à l’anglais Dough, où un vieux Juif prend enfin du plaisir à la vie grâce à un jeune musulman, en passant par le russe Chagall Malevich, à la fois sur la relation entre les deux peintres et sur l’amour de Chagall pour sa femme Bella.

De nombreux films d'amour israéliens , avec en avant-première le film d’Amos Gitaï Le dernier jour d’Yitzhak Rabin le 1er mars à 20h, en présence du réalisateur ! Trois documentaires seront également proposés  : un documentaire brésilien qui rend hommage, sous forme d’entretien, à Chantal Akerman ; un documentaire israélien, Le Dieu absent, sur Levinas qui sera suivi d’une soirée de débat, avec notamment Luc Dardenne, invité d’honneur ; et un autre, Do you believe in love, ou comment une marieuse handicapée continue malgré son handicap à marier des personnes elles-mêmes en position de fragilité physique, dégageant une énergie incroyable.

Invitation au voyage,  pour cette dix-septième édition du Festival d’IMAJ,

Invitation au voyage, pour cette dix-septième édition du Festival d’IMA

Le  jury  sera présidé par Charlie Dupont qui décernera le Prix Georges Schnek au meilleur réalisateur, ainsi que le Prix du Public. Un nouveau Prix BeTv et un Prix du meilleur court-métrage viennent compléter le palmarès.

Le coup de cœur de Béatrice Godlewicz est pour le film israélien Magic Men de Guy Nativ et Erez Tadmor Sumo qui est le  film d’ouverture. L'histoire d'une relation ou plutôt le désamour entre un père et son fils, lesquels vont se retrouver lors d’un voyage en Grèce.

Mais elle penche sa préférence aussi pour Baba Joon, aussi, l’histoire d’une famille iranienne en Israël, avec les conflits de loyauté entre tradition et intégration, ou encore Orange People, "un film particulièrement attachant, qui traite des conditions de la femme juive au Maroc, assez similaires à celles de la femme musulmane",souligne t-elle.

Elle décrit la réalisatrice Hannah Azoulay comme une militante féministe très intéressante. Abordant les conflits générationnels, les conflits de culture et de valeurs, ces trois films traitent des relations d’amour et de rejet entre parents et enfants, en optant pour un retour à l’harmonie.

Une première cette année avec l’atelier de Sylvain Biegeleisen. Le concept, réunir une dizaine de participants avec l’aide de Sylvain Biegeleisen (Au crépuscule d’une vie et, chacun témoignera en apprenti-cinéaste de son histoire d’amour, pour réaliser un court-métrage qui sera présenté à l’ouverture du Festival. Pour les intéressés,les places sont limitées.

Programme & réservations  www.bjiff.be – www.imaj.be

Nathalie ZADOK

New-York : Un fermier musulman offre un camion plein de légumes à une soupe populaire kacher

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Un fermier musulman offre un camion plein de légumes à une soupe populaire kacher

Mazel tov ! Vendredi dernier, un agriculteur de confession musulmane a fait un don tout à fait incroyable à une soupe populaire juive à New York.

Depuis dix ans, la soupe populaire kascher de Masbia, à Brooklyn, bataille pour nourrir les affamés des rues new-yorkaises. Crise oblige, la petite enseigne a récemment été frappée par une pénurie de dons. Elle peine, depuis, à accomplir sa tâche humanitaire.

Mais vendredi dernier, Zaid Kurdieh, un agriculteur musulman de la région, a créé la surprise en leur faisant un don qui sort de l'ordinaire. En camion, le fermier a livré à la soupe populaire juive l'équivalent de... 360 kilos de carottes, sous les regards ébahis des bénévoles.

Ces légumes ont tous été récoltés dans sa ferme biologique, à Norwich Meadows, qu'il tient avec sa femme, Haifa.

The Masbia kosher soup kitchen in the Flatbush neighborhood of Brooklyn in New York on Wednesday, July 21, 2010. The Masbia soup kitchen prepares 500 dinners a day which are distributed to its four locations in Brooklyn and Queens. Started five years ago the organization is the only kosher soup kitchen in the city. ( Richard B. Levine) Photo via Newscom/lrphotos055303/1007221621

Devanture de la soupe populaire kascher Masbia, à New York, en juillet 2010. RICHARD B. LEVINE/NEWSCOM/SIPA

Dépeints comme des "musulmans dévoués", Zaid et Haifa pratiquent une agriculture fidèle à leur religion. Leur geste fort de solidarité dénote avec la situation de tension inter-communautaire que décrit souvent certains médias.

La soupe populaire juive de Masbia, chaque semaine, a besoin de 13.000 kilos de nourriture pour subvenir aux besoins de ses bénéficiaires. La semaine précédente, elle n'avait obtenu que la moitié. De son côté, la ferme biologique a affirmé que ce don n'était que le premier d'une longue série...

L'esprit du couple au moment de la conception d'un bébé dans la judaïsme

 

 

Lors de la conception d'un enfant dans la religion juive, vous serez trois : La femme, l'homme et Dieu.

Dans le judaïsme,le moment de la conception d'un enfant est très important. Nous devons à ce moment précis respecter les règles  pour une descendance pur. 

Conception d'un enfant dans la religion juive

Conception d'un enfant dans la religion juive

La première est de s'aimer fort. Un couple doit au moment de concevoir être unis et sinceres dans les sentiments qu'ils ont l'un pour l'autre.

La pièce et le moment sont importants pour que l’enfant vienne au monde dans la pureté. En effet, le couple devra s'abandonner à cette mitza la nuit et à l'abri de la lumière . Ils devront également être en état de toute conscience et sobre. 

Le mari devra penser uniquement à sa femme pendant l'acte mais toujours avec pudeur. C'est l'aspect secret de la torah. 

L'importance de la pureté de l'enfant à venir vient également que l' homme et femme devront penser à l enfant et pas à l acte en lui même. L'enfant c'est une histoire d'âme...

Le jour le plus propice est le vendredi, le jour du shabbat. En effet, c'est le jour  le plus élevée au niveau de la sainteté, et l'âme du bébé sera de bonne qualité.

En revanche, il est interdit de concevoir un enfant les jours de Kippour et Ticha beav.
A noter que le couple marié sera amené à respecter la période de "nida",  où ils devront s'abstenir de tous rapports physique jusqu'à faire lit séparé.

Viendra ensuite, après sept jours, le mikvé où l'épouse se purifiera, et le couple se retrouvera alors.

La sexualité dans le judaïsme, il faut être clair et respecter l'autre. La relation sexuelle a pour but d'apaiser,de lier le couple dans son âme et son corps.
Il sera important de vivre ce moment à deux, à l'abri de tous regards. Il est essentiel de penser au plaisir de l'autre. La violence la contraintes sont strictement interdites. La contraception est autorisée.

Dans la religion juive, il y a avant tout une volonté de faire descendre une âme de qualité.

Nathalie ZADOK

 

Disparition de Moise Chekroun,la Crim' se saisit de l'affaire

Depuis le dimanche 24 hanvier 2016, Moïse Chekroun, 72 ans, est porté disparu. Le septuagénaire a été vu pour la dernière fois alors qu'il quittait la synagogue de la rue Barbanègre dans le 19 éme   arrondissement de Paris.
Trois semaines après, vendredi dernier, la brigade criminelle  décide de se saisir de l'enquête. Pour les proches, la thèse de l’enlèvement est plus que probable. 

"On veut savoir ce qu'il s'est passé. On ne peut pas croire qu'il ait disparu comme ça". Depuis trois semaines jour pour jour, la famille de Moïse Chekroun recherche cet homme de 72 ans qui s'est volatilisé un dimanche soir.

Depuis le 24 janvier, peu après 21 heures, aucune nouvelle de Moïse Chekroun ."Jusqu'à vendredi, la brigade de répression de la délinquance contre la personne BRDP était chargée de l'affaire. C'est désormais la brigade criminelle qui l'a récupérée. 

"Un accident, c'est impossible"

Cette disparition soudaine reste un mystère pour la famille comme pour les enquêteurs."Depuis l'appel à témoins lancé par la police il y a plus de deux semaines, des personnes ont appelé les enquêteurs mais ça n'a rien donné", indique Stéphanie Chekroun, la belle fille du disparu.

Elle ne croit absolument pas à la thèse de l'accident : "Des fouilles ont été faites dans le canal de l'Ourcq et le canal Saint-Denis, chemin que mon beau-père empruntait en quittant la synagogue pour rentrer à son domicile de Saint-Denis.

La police n'a rien trouvé. Même si on nous dit qu'un corps peut remonter à la surface après quatre, cinq, six semaines, ou même six mois parce qu'il peut être accroché au fond, nous sommes convaincus qu'il n'est pas là : cela fait 40 ans qu'il fait le même chemin"

Depuis 2009, Moïse Chekroun s'occupait de l'ouverture et de la fermeture de la synagogue. Ce dimanche 24 janvier, il y était célébré tou Bichvatou, le  nouvel an des arbres, fête qui symbolise le renouvellement de la nature.

Synagogue rue Barbanegre  Paris 19eme

Synagogue rue Barbanegre

Moïse Chekroun devait prendre l'excédent de nourriture qui restait de la fête, notamment les fruits que l'on mange à cette occasion. Les personnes de la synagogue ont été étonnés,  "car, visiblement, il ne les avait pas pris, indique Stéphanie Chekroun.

Ce jour là , les caméras de vidéosurveillance de la synagogue n'avaient pas été mises en route. Il n'y a donc aucune vérification possible. Aucun militaire non plus  devant la synagogue, malgré la fête de Tou Bichvatou, et le monde qu'il y avait, car le directeur avait oublié de les prévenir.

La thèse de l'enlèvement est plus que probable, d'après les proches. "Malheureusement, le climat actuel fait que tout est possible… On vient de rendre hommage à Ilan Halimi mort sous la torture il y a dix ans, vous comprenez bien que l'on peut tout imaginer… Nous ne savons pas si mon beau-père avait ou non fait l'objet de menaces. Ce qui est sûr, c'est que c'est quelqu'un de très introverti, de serviable et de gentil"souligne Stéphanie Chekroun.

Maître Muriel Melki, l'avocate de la famille Chekroun demande à toute personne susceptible d'apporter des informations sur cette disparition de passer un "appel anonyme" à la police.

"L'appel que nous faisons aujourd'hui est destiné à lever une omerta qui s'est peut-être mise en place dans le 19e arrondissement et à Saint-Denis, dit le conseil. Nous en appelons à toutes les personnes qui vivent aux abords de ce quartier de témoigner. Il n'est pas possible que Moïse Chekroun ait disparu et ce soit volatilisé un soir sans que personne n'ait rien vu et rien entendu".

De nombreuses affiches ont été collées dans Paris et en Seine-Saint-Denis pour tenter de le retrouver. Plusieurs battues ont également été organisées dans plusieurs arrondissements de Paris.

Ce dimanche, la famille allait faire des recherches dans le parc des Buttes-Chaumont, dans le 19eme.  "Une personne nous a appelés pour nous dire qu'elle pensait avoir vu Moïse dans un abri-bus près du jardin."… Le police, elle, poursuit ses investigations.

Un numéro vert mis en place

Au moment de sa disparition, Moïse Setti Chekroun était vêtu d’un Kway bleu et vert, d’un blouson en daim camel, d’une chemise polaire à carreaux blanc et bleu marine, d’un pull noir col en V, d’un jean bleu et d’un bonnet noir. Le septuagénaire mesure 1,70m et est de corpulence forte. Il a les yeux marron, les cheveux grisonnants et une calvitie importante. Toute personne susceptible d’apporter des éléments intéressant l’enquête peut contacter l’état-major de la police judiciaire de Paris au numéro vert : 0800 00 27 08 (7j/7, 24h/24) ou par courriel à l’adresse suivante : pppj-appelatemoin@interieur.gouv.fr.

Nathalie ZADOK

Le sondage des préjugés sur les Juifs fait polémique

 

A l'occasion des dix ans de la disparition d'Ilan Halimi, un sondage vient d'être publié pour mesurer le niveau d'intensité des préjugés antisémites. Si le niveau de sympathie à l'égard des juifs augmente, les préjugés restent tenaces.Polémique sur Twitter...

sondage ifop

sondage ifop

« Les Juifs utilisent aujourd’hui dans leur propre intérêt leur statut de victimes du génocide nazi », « les Juifs sont plus riches que la moyenne des Français » ou « les Juifs ont trop de pouvoir dans le domaine des médias ».

Voilà le type d’affirmations sur lesquelles un panel de sondés a été invité à se prononcer. Le résultat de ce sondage Ifop* sur les clichés relatifs au judaïsme, publié vendredi dans le parisien, fait polémique autant pour ses résultats que pour sa conception, sur Twitter notamment:

"je ne vois pas de question sur "pensez-vous que les juifs ont un nez plus crochu que la moyenne" dans ce sondage du parisien."

Le cynisme volontaire du @le_Parisien ! L'indécence du sondage, A vomir ! @Le_CRIF @frhaz

L'antisémitisme est partout... Il y a un an, pour être embauchée en CDI,contrat à durée indéterminée, une jeune femme avait pu lire entre les lignes sur une annonce d'offre d'emploi internet "si possible pas juif(ve)". L'affaire avait fait polémique.

Un an après l'attentat de l'Hyper Cacher et dix ans après l'assassinat d'Ilan Halimi ,on constate que les attaques sont moins nombreuses mais beaucoup plus violentes. 

Selon les spécialistes,aujourd'hui, l'antisémitisme a tendance à reculer de manière générale dans notre société, en revanche, lorsqu'il s'exprime, c'est de manière exrêmement violente.

Ilan Halimi, dix ans après, reste un  marqueur pour l'ensemble de la société française. En 2015, les actes antisémites en France représentent la moitié des violences racistes.

Sacha Reingewirtz, président de l’union des Etudiants Juifs de France UEJF commente cette vague d’indignation en ligne, pour lui,il n’y a pas matière à polémiquer :

« Ce qui est aujourd’hui manifeste, c’est que l’état des préjugés est toujours aussi présent. Ca fait des années que les associations antiracistes font un travail de fond pour déconstruire les préjugés à l’université, dans les écoles. C’est important de faire un travail d’analyse de la situation. »

La formulation des questions du sondage n’a donc rien de choquant selon l’association. Ceux qui entretiennent les préjugés vis-à-vis des Juifs ne sont « pas les personnes qui répondent à un sondage ou qui posent les questions. Ce sont les idéologues de haine qui alimentent ces préjugés en postant des vidéos complotistes en accusant les Juifs de contrôler le monde ou autre chose… »

La sociologue Dominique Schnapper, est d'accord : " Poser une question sur des clichés relatifs à une catégorie religieuse n’est pas raciste" selon elle. « Cette question ne crée aucune catégorie, elle reprend les formulations spontanées des interviewés recueillies dans les entretiens qualitatifs. Ces termes ne sont pas les nôtres mais ceux de la population, d’ailleurs souvent repris dans les médias. On ne peut recueillir l’adhésion ou le refus des préjugés si on ne les formule pas, cela ne signifie évidemment pas que nous les partageons », affirmait récemment la directrice d’études de l’École des hautes études en sciences sociales.

Appuyant même ses propos : « Dire que la question est en elle-même raciste est absurde, c’est remettre en question toute possibilité d’enquête sur ces sujets. » Il serait donc possible de mesurer les préjugés sans les propager quitte à choquer une partie de la communauté concernée.

 

Nathalie ZADOK