Sergey Richter, le tireur olympique qui devait se rendre à Jakarta, en Indonésie, aujourd'hui pour la compétition de la Coupe du monde, n'ira pas à la compétition après que les organisateurs aient refusé de lui permettre de concourir avec des marqueurs israéliens.

Richter, 33 ans, a reçu un message des organisateurs hier (mercredi) l'informant qu'il ne pourra pas concourir en Indonésie avec des symboles israéliens dont le drapeau israélien sur sa tenue officielle et son fusil.

Richter concourt avec un fusil dont le drapeau israélien est gravé ainsi que les lettres ISR.

Les organisateurs ont informé la fédération israélienne et Richter qu'ils n'autoriseraient l'introduction de son arme que s'ils recevaient l'approbation d'Israël pour que le tireur israélien apparaisse sous les marques d'identification de la Fédération internationale de tir ou le drapeau du Comité international olympique. 

Richter a refusé, même si la compétition est importante en accumulant des points pour atteindre le critère des Jeux olympiques de Paris 2024. Il s'agit de la première compétition de Coupe du monde parmi quatre Coupes du monde en 2023.

"Je n'accepterai jamais de participer à une compétition sans l'ISR sur ma combinaison de compétition, sur mon fusil personnel et sur l'écran des résultats. Je ne comprends pas comment le mouvement olympique approuve la tenue de compétitions internationales et les marques d'identification des pays que les athlètes représentent, a déclaré Richter.

Le tireur israélien a ajouté que "je commence l'année la plus importante sur le chemin de Paris, lorsque mes adversaires prennent un avantage professionnel sur moi en raison de problèmes politiques". Si le mouvement olympique, qui prône l'existence de sports sans distinctions de nationalité, de religion, la race et le sexe, ne soutient pas son idéologie, alors quelle est sa valeur? Je ne comprends pas comment l'État est autorisé à organiser une sorte de compétition avec une restriction d'identité nationale.

« S'il y avait une compétition en Israël et nous aurions boycotté un pays - oh mon dieu - tous les athlètes se seraient levé et seraient partis dans une contre-manifestation".

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