Cessez-le-feu sous tension : Tsahal démolit les infrastructures du Hamas à Gaza

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Cessez-le-feu sous tension : Tsahal démolit les infrastructures du Hamas à Gaza

Même pendant le cessez-le-feu, Tsahal poursuit la destruction des infrastructures du Hamas à Gaza

Les forces israéliennes traquent les derniers bastions terroristes à Rafah

Alors que le cessez-le-feu temporaire devait marquer un répit, Tsahal poursuit méthodiquement son opération de neutralisation des infrastructures du Hamas à Gaza. Dans la ville de Rafah, les soldats de la brigade Nahal ont mené ces dernières heures une vaste opération ciblée contre le réseau souterrain utilisé par les terroristes responsables du meurtre d’Efi Feldbaum.

Selon le communiqué du porte-parole de Tsahal, cette mission s’inscrit dans la continuité directe de la lutte contre les cellules encore actives :
« Les forces poursuivent leurs opérations dans la zone jusqu’à la destruction de toutes les infrastructures terroristes et l’élimination des terroristes qui ont survécu. »

 Démantèlement d’un réseau souterrain et découverte d’armes

Les unités de Nahal ont découvert, au cours de cette incursion, un lanceur de roquettes ainsi qu’un stock de matériel de combat appartenant au Hamas. Ces équipements étaient dissimulés dans un ensemble de tunnels interconnectés, utilisés pour des attaques contre les soldats israéliens et les civils des localités proches de la frontière.

Les soldats ont également mis au jour plusieurs caches d’armes, parmi lesquelles des grenades, des fusils d’assaut et du matériel de communication militaire, preuve que l’organisation terroriste continue à préparer de nouvelles offensives malgré les pourparlers en cours.

 Rafah, dernier bastion du Hamas dans le sud de Gaza

Rafah, située à la frontière égyptienne, reste l’un des points névralgiques du Hamas. Selon les renseignements militaires israéliens, c’est dans ce secteur que se concentrent désormais les derniers cadres opérationnels de l’organisation, ainsi qu’une partie de ses stocks stratégiques d’armement. Tsahal y concentre donc ses efforts pour « assécher la menace à sa source », selon l’expression employée par des responsables militaires.

Les opérations en cours visent à empêcher le Hamas de reconstituer ses capacités offensives, notamment par le trafic d’armes via les tunnels reliant Gaza à l’Égypte. Ces souterrains, véritable colonne vertébrale de l’économie militaire du Hamas, continuent d’être découverts et détruits à mesure que les unités de combat avancent.

 La guerre invisible du cessez-le-feu

Ce cessez-le-feu, censé offrir une trêve humanitaire, s’apparente de plus en plus à une période de guerre silencieuse, où Tsahal poursuit un travail de fond : repérer, cartographier et démanteler ce que les militaires qualifient de « toile d’araignée terroriste ».

Un officier de terrain, cité par la presse israélienne, résume la situation : « Un cessez-le-feu n’est pas synonyme d’inaction. C’est souvent le moment le plus dangereux, celui où l’ennemi tente de se réorganiser. »

Dans ce contexte, la destruction des tunnels, des ateliers de fabrication d’armes et des postes de commandement souterrains devient un objectif prioritaire. Le démantèlement de ces structures permet non seulement d’éviter de futures attaques, mais aussi de protéger les soldats israéliens stationnés à proximité de la frontière.

 Une mission poursuivie sans relâche

Malgré la pression diplomatique internationale pour un arrêt total des opérations, Tsahal maintient son cap. Le commandement militaire insiste sur la nécessité de « terminer le travail » et de ne pas permettre au Hamas de reprendre son souffle.

À Rafah, les troupes de Nahal demeurent déployées et poursuivent leurs opérations de fouille, maison après maison, tunnel après tunnel. « Nous ne quitterons pas la zone avant d’avoir démantelé chaque infrastructure terroriste », affirme un porte-parole militaire.

Cette persistance, même en temps de trêve, illustre la nouvelle doctrine israélienne : ne plus laisser de zones grises au terrorisme, même lorsque le monde appelle au calme.

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