Gaza : le Hamas ferme des restaurants et expulse des camps pour affirmer son pouvoir totalitaire

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Gaza : le Hamas ferme des restaurants et expulse des camps pour affirmer son pouvoir totalitaire

Gaza : le Hamas resserre son emprise totalitaire sur la population

Fermeture de restaurants, expulsion de camps de tentes, contrôle du marché noir : l'organisation terroriste réaffirme sa mainmise absolue sur la bande de Gaza

Les rues de Gaza se teintent à nouveau des symboles du pouvoir du Hamas, sous couvert de « maintien de l'ordre ».
Les mécanismes de l'organisation terroriste ont annoncé l'interdiction d'ouverture de restaurants de shawarma, prétextant qu'ils détenaient un monopole sur la volaille.

Parallèlement, le Hamas a commencé à évacuer des camps de tentes le long de l'axe Salah al-Din et a arrêté des commerçants du marché noir, au nom du « contrôle des prix ». Derrière cette campagne se cache un effort concerté : reprendre le contrôle, projeter sa force et rappeler aux habitants qui est le « maître » dans la bande de Gaza.

Un simulacre d'ordre pour masquer le chaos

Après deux années de guerre, le Hamas tente de présenter une apparence d'ordre, mais c'est en réalité lui qui génère le chaos et le gère.

Sous le masque de la « préservation de l'ordre public », ses mécanismes ont annoncé hier la fermeture des restaurants de shawarma dans la bande de Gaza - une mesure qui illustre la tentative de l'organisation terroriste de contrôler chaque aspect de la vie quotidienne sous son régime.

Sur les canaux affiliés au Hamas, une déclaration de « l'unité Arrow » a été publiée, annonçant la décision d'agir « avec force » contre les commerçants du marché noir.
Selon le communiqué, tous les points de vente de gaz non officiels dans la bande de Gaza seront immédiatement fermés, et toute personne impliquée dans la vente ou la fixation de prix au-delà du tarif officiel sera arrêtée et interrogée.

Il a également été annoncé qu'une « supervision stricte » serait exercée sur les stations de gaz légales pour empêcher toute fuite ou nouveau monopole. L'objectif déclaré est de « éliminer l'avidité des commerçants et garantir l'approvisionnement en gaz au prix officiel pour tous les citoyens » - une étape supplémentaire reflétant la tentative du Hamas de se présenter comme celui qui rétablit le contrôle dans la rue.

Surveillance et intimidation des militants

Parallèlement, les mécanismes de sécurité du Hamas ont diffusé un avertissement inhabituel aux militants, selon lequel Israël exploite le cessez-le-feu pour collecter des renseignements et infiltrer les rangs de l'organisation.
Le message précise notamment que « l'ennemi tente d'élargir la portée des infiltrations par des moyens technologiques et sur le terrain, en exploitant l'adaptation au calme et l'utilisation incontrôlée des téléphones et des réseaux sociaux ».
Le Hamas a également affirmé avoir observé sur le terrain des tentatives de localisation de militants au moyen de drones et de dispositifs d'écoute, ainsi que des cas d'usurpation d'identité d'organisations humanitaires.

Une diplomatie sous influence turque

En plus de l'intensification de ses activités sur le terrain, le Hamas continue de mener un front politique à l'étranger, avec une influence turque marquée.
Une délégation de l'organisation terroriste dirigée par Khalil al-Hayya s'est réunie à Istanbul avec le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan et lui a remis un document détaillé contenant prétendument les « violations israéliennes ».

Le timing de cette rencontre entre le ministre turc des Affaires étrangères Fidan et la direction du Hamas n'est pas fortuit. Elle intervient à la veille d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays arabes et islamiques, qu'Istanbul doit accueillir demain, et qui portera sur la prochaine phase du cessez-le-feu à Gaza.
Cette rencontre fait suite à la réunion tenue le mois dernier entre les dirigeants de ces États et Donald Trump en marge de l'Assemblée générale de l'ONU - une initiative qui marque l'implication croissante de la Turquie dans l'arène diplomatique autour de la bande de Gaza, et sa tentative de s'établir comme médiateur central entre les parties.

La réponse israélienne

Lors de la réunion gouvernementale d'aujourd'hui, le Premier ministre Benjamin Netanyahou s'est exprimé sur le front face au Hamas :
« Le désarmement du Hamas, la démilitarisation de la bande de Gaza, c'est le principe que nous défendons, qui est convenu entre le président Trump et moi, et c'est ainsi que nous agissons selon un cadre clair. Bien entendu, si cela ne se fait pas d'une manière, alors cela se fera d'une autre, et tout le monde sait quelle est cette autre manière et qui la mettra en œuvre. »

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