L'agriculture israélienne face à la crise : un modèle de résilience selon l'OCDE

Actualités, Alyah Story, Antisémitisme/Racisme, Contre la désinformation, International, Israël - le - par .
Transférer à un amiImprimerCommenterAgrandir le texteRéduire le texte
FacebookTwitterGoogle+LinkedInPinterest
L'agriculture israélienne face à la crise : un modèle de résilience selon l'OCDE

L'agriculture israélienne face à la crise : un modèle de résilience selon l'OCDE

L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) vient de publier son rapport annuel 2024 sur les politiques agricoles de ses États membres. Verdict : l'agriculture israélienne fait preuve d'une résilience remarquable en pleine tourmente sécuritaire.

Investissements massifs dans la reconstruction

Après des mois de conflit, le ministère de l'Agriculture israélien, en partenariat avec l'administration Tekuma, a déployé un plan ambitieux de réhabilitation de la zone frontalière de Gaza. Plus de 480 millions de shekels ont été injectés dans des projets stratégiques : restauration des infrastructures agricoles, création de fermes pilotes et programmes d'incitation destinés à attirer les jeunes vers le secteur.

Le rapport salue particulièrement le programme national de sécurité alimentaire mis en place par le ministère, conçu pour garantir un approvisionnement stable et sain à tous les citoyens, en temps de paix comme en situation d'urgence.

Un soutien comparable à l'OCDE, mais des méthodes controversées

Les agriculteurs israéliens bénéficient d'aides budgétaires équivalentes à la moyenne de l'OCDE, bien qu'inférieures à celles de l'Union européenne et du Royaume-Uni. Problème : 91 % de ces subventions proviennent de mesures considérées comme distorsives pour le commerce international – soutien aux prix du marché et subventions à la production.
Ce taux, deux fois supérieur à la moyenne de l'OCDE, a même progressé de 2 % sur un an, alimenté par le maintien de droits de douane protecteurs sur les viandes et produits laitiers.

L'OCDE pointe l'inefficacité relative de ces droits de douane et du soutien aux prix. En considérant l'ensemble des aides – y compris les services généraux fournis par l'État –, Israël ne consacre que 0,31 % de son PIB à l'agriculture, soit moitié moins que la moyenne de l'Organisation.

Cap sur l'avenir malgré la guerre

« Les conclusions de l'OCDE confirment que nous sommes sur la bonne voie », s'est félicité le ministre de l'Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Avi Dichter. « Même sous le feu, nous avons su nous projeter vers l'avenir. Tout en menant une guerre sur plusieurs fronts, le ministère a piloté un programme national de sécurité alimentaire et augmenté la production locale, notamment en portant le quota de travailleurs étrangers de 30 000 à 70 000 personnes. »

Une stratégie qui témoigne d'une capacité d'adaptation exceptionnelle en temps de crise.

Vos réactions

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A voir aussi