 Histoire de Pourim
Histoire de Pourim 
Lecture de la Meguila 
Coutumes et Traditions 
Le Déguisement 
Les Chants 
Les Vêtements et le repas de Pourim
Nos recettes de gâteaux

Pourim sera célébré cette année le Chabbat 23 Février 2013 soir et Dimanche 24 Février 2013
Le jeune d'Esther n'aura pas lieu Chabbat 23 Février 2013 mais est avancé au Jeudi 21 Février 2013 depuis le matin 6h10 jusqu'au soir 19h00. Le Lundi 25 Février 2013 Chouchan Pourim, fêté à Jérusalem.
On célébrera  la fête de Pourim, פורים en hébreu, une fête juive qui   commémore la  délivrance des juifs du plan du ministre du roi Assuérus,   Haman, qui  voulait les exterminer. La fête a été instituée fête   nationale par  Mordekhaï et Esther. Il est appelé dans la Méguila   "Mardochée le Juif.  Celui qui était le Juif à part entière.
Pourim est célébré annuellement durant le mois hébreu d’Adar.
HISTOIRE
Cela    se passe à Suse, capitale Perse, au temps du roi Assuérus. Dans un    monde où Dieu est absent ("Esther" et le "Cantique des cantiques" sont    les seuls livres de la Bible où le nom de Dieu n’est pas même    mentionné), les Judéens sont menacés d’extermination. Haman, descendant    d’‘Amaleq, ministre du roi, a en effet convaincu celui-ci de faire    publier un décret contre ce peuple pour se venger de Mordekhaï, le Juif    qui refuse de se prosterner devant lui.
Mordekhaï, qui avait autrefois dénoncé des "gardiens du seuil" qui avaient comploté pour tuer le roi, a connaissance de ce sombre projet. Il prévient Esther, sa cousine dont    il était le tuteur et qui avait été choisie par Assuérus pour remplacer    Washti, la reine qui avait été répudiée. Esther demande à tout le   peuple  juif et à ses servantes de jeûner pendant 3 jours et de prier   pour  elle. Tandis que Mordekhaï parcoure la ville couvert de cendres,   en  signe de deuil, pour rassembler le peuple juif.
 connaissance de ce sombre projet. Il prévient Esther, sa cousine dont    il était le tuteur et qui avait été choisie par Assuérus pour remplacer    Washti, la reine qui avait été répudiée. Esther demande à tout le   peuple  juif et à ses servantes de jeûner pendant 3 jours et de prier   pour  elle. Tandis que Mordekhaï parcoure la ville couvert de cendres,   en  signe de deuil, pour rassembler le peuple juif.
Esther va   donc  au-devant du roi, au péril de sa vie, dévoile son identité de   Juive.  Elle démasque le tyran. Le roi autorise les Juifs à se défendre   contre  les attaques (mais il ne pouvait éditer un nouveau décret afin   d’annuler  cette extermination car les décrets du roi ne peuvent jamais   être  annulés).Haman est pendu à la potence qu’il avait préparée pour    Mordekhaï.Mordekhaï est nommé premier ministre.
 Lecture de la Meguilah
Lecture de la Meguilah
La première cérémonie religieuse prescrite pour la célébration de Pourim est la lecture    du livre d’Esther dans la synagogue. C’est une pratique que le Talmud    (à partir de mégohm) confie aux « hommes du grand synode », dont il  est   dit que Mordekhaï a été membre.
À l’origine, cette règle  n’était   prescrite que pour le 14 Adar. Plus tard, cependant, Rabbi  Joshua ben   Levi (cent 3d.) prescrivit une autre lecture de la  Meguilah, la veille   de Pourim.
Les femmes ont également  l’obligation d’écouter la lecture   de la Meguilah puisque ce fut par  l’intermédiaire d’une femme, la  reine  Esther, que la délivrance  miraculeuse des Juifs a été accomplie.
Au   temps de la Mishnah,  la récitation d’une bénédiction avant la lecture   de la Meguilah n’est  pas encore une prescription établie. Le Talmud   (postérieur à la  Mishnah), quant à lui, prescrit la récitation de trois   bénédictions  avant et une après la lecture. Le Talmud a ajouté d’autres    dispositions. Par exemple, le lecteur doit prononcer les noms des dix    fils d’Haman (Esth. IX 7-10) en un souffle, pour indiquer leur mort    simultanée. L’assemblée doit réciter à haute voix, avec le lecteur, les    versets II. 5, VIII. 15-16, et X. 3, qui racontent l’origine de    Mordekhaï et son élévation.
La psalmodie de la Megillah est    différente de celle de la lecture usuelle de la Torah. Quelques versets,    cependant, ne sont pas chantés, mais lus comme une lettre, en raison   du  statut de " ‘iggeret " (épître) qui est appliqué (Esth. ix 26, 29)   au  livre d’Esther. Il est d’usage depuis l’époque des Guéonim (ère    médiévale) de dérouler entièrement le texte de la Megillah avant sa    lecture, afin de lui donner l’aspect d’une épître.
La loi juive,    permet la lecture de la Meguilah dans n’importe quelle langue    intelligible par l’assistance. La fête de Pourim se produit après le    chabbate Zakhor où on lit les drames qui résultent de la haine d’Amaléq    contre Israël (Dévarim 25, 17-19), et le traité Méguila 18 a dit qu’on    doit s’en souvenir chaque jour. 
c’est le seul livre qui ne    comporte pas, apparemment, le nom de D.ieu. Mais, en fait, ce nom est    camouflé sous d’autres qui parsèment le récit (le Roi) et D.ieu y mène    l’histoire à Sa manière pour ceux qui ont foi en Sa protection. Les    événements eux-mêmes traduisent l’aide miraculeuse et il n’y a pas de    prodige merveilleux et non naturel : D.ieu mène tout le cours des    événements.
Coutumes et traditions
Le livre d’Esther prescrit « l’envoi de cadeaux les uns aux autres, et de dons aux pauvres ». Cet aspect est l’un des usages principaux de la célébration de Pourim. Dans    la synagogue, des quêtes régulières sont faites pendant la fête dont    l’argent est distribué aux nécessiteux, quelle que soit leur origine :    ainsi il est prescrit de donner même un non-juif. Le plus pauvre  juif,   même s’il dépend lui-même de la charité, doit donner - au moins à  deux   personnes.
 aspect est l’un des usages principaux de la célébration de Pourim. Dans    la synagogue, des quêtes régulières sont faites pendant la fête dont    l’argent est distribué aux nécessiteux, quelle que soit leur origine :    ainsi il est prescrit de donner même un non-juif. Le plus pauvre  juif,   même s’il dépend lui-même de la charité, doit donner - au moins à  deux   personnes.
Il est usuel de placer une boîte de charité dans le vestibule de la synagogue.
Il est prescrit de préparer un repas de fête, appelé la Séoudat Pourim, l’après midi du 14 Adar, avant la tombée de la nuit.
 Les    Juifs ont créé des pâtisseries spéciales pour ces jours de fête : des    gâteaux aux formes spéciales qui ont été appelés de noms ayant une    symbolique portant sur les événements historiques de Pourim.
Les    Juifs ont créé des pâtisseries spéciales pour ces jours de fête : des    gâteaux aux formes spéciales qui ont été appelés de noms ayant une    symbolique portant sur les événements historiques de Pourim.
Le    Talmud (mégohm 7b) recommande de boire pendant Pourim jusqu’à ce qu’on    ne puisse plus distinguer « maudit soit Haman » de « béni soit  Mordekhaï   » (l’hébreu permet ce jeu de mots). Il ne s’agit pas de  rouler sous la   table mais d’atteindre un niveau qui fait comprendre  des notions  au-delà  de leur simple énonciation.
Un jeûne est prescrit la veille de Pourim, en souvenir de celui qu’avaient observé d’Esther, ses servantes et le peuple juif.
Le déguisement
La coutume du déguisement    pendant Pourim est apparue en Italie vers la fin du quinzième siècle sous l’influence du carnaval romain.
 sous l’influence du carnaval romain.
Elle a été instaurée car,    dans le miracle de Pourim, Dieu n’agit pas directement. Tout est fait de    façon invraisemblable et cachée.
Cette coutume s’est ensuite répandue dans tous les pays où les juifs ont vécu.
Le    premier parmi les auteurs juifs à mentionner cette coutume est Judah    Minz (d. 1508 à Venise) dans son Responsa, numéro 17, cité par Mosheh    Isserles dans son livre "Orah Hayyim", 696:8. Il y exprime l’opinion    que, puisque le but du déguisement permet d’être joyeux, il ne devrait    pas être considéré comme une transgression de la loi biblique. Cette    opinion plus souple a prévalu sur d’autres qui tendaient à la    restreindre. La coutume est encore pratiquée aujourd’hui parmi les juifs    pratiquants de toutes les origines et parmi les pratiquants et les    non-pratiquants israéliens.
En Israël il y a des défilés de Pourim.
Les chants
Des    chansons de Pourim ont été introduites dans les synagogues. Pour les    enfants, certains passages du livre d’Esther sont chantés dans les    chœurs de Pourim.
Le bruit dans la synagogue
À Pourim, il est    permis d’exprimer beaucoup de joie, même entre les murs de la synagogue    elle-même. Ainsi les sifflements bruyants, les percussions et les    cliquetis, à la mention du nom d’Haman ou de ses fils, ou encore les    sifflements à celui de Mordekhaï ponctuent la lecture de la Méguilah.
Ce    sont des rabbins français et allemands du treizième siècle, qui ont    initié cette coutume. Ils se sont basés sur un passage du Midrash qui,    d’après le verset « tâche ne pas commémorer la mémoire d’‘Amaleq »    (Deut. XXV. 19), a permis d’écrire le nom de Haman, le descendant    d’‘Amaleq, sur deux pierres lisses et de les frapper ou de les frotter    constamment jusqu’à ce que le nom en soit effacé.
Aujourd’hui, il subsiste la pratique de frapper ses    pieds ou d’agiter une crécelle quand le nom d’Haman est prononcé. Cette    coutume, maintenant presque universelle, perdure malgré l’opinion de    quelques rabbins qui ont protesté contre ces excès, car ils considèrent    qu’elle perturbe la lecture publique.
 Les vêtements et le repas de Pourim
Les vêtements et le repas de Pourim
On    célèbre la fête de Pourim par un grand repas, un festin arrosé de vin    pour louer D.ieu de ces miracles (Esther 9, 22). Les lumières doivent    être abondantes à la maison .
La boisson doit mener jusqu’au point où  on   confond (traité Méguila 7 b) dans une même joie la malédiction  d’Amane   l’ennemi (Arour Amane) et la bénédiction de Mordékhaï (Baroukh    Mordékhaï). Cela ne s’applique pas aux femmes. Mais il faut garder le    contrôle pour ne pas dépasser ce stade car c’est un jour de lumière  et   non de tristesse (layéhoudim hayéta ora vé sim’ha vé sasson  véiqar). La   joie doit toujours rester conforme à une vie de Torah et  de mistvotes.   Les coutumes alimentaires sont nombreuses, souvent on  prend un repas   végétarien.
 On se déguise en ce jour où le sort a  viré, tout en   gardant justement les limites de tsénioute (pudeur) dues  à la sainteté.   On ne se déguise pas dans les vêtements de l’autre  sexe. On veille à   porter des vêtements de jours de fêtes.
Nos recettes de gateaux de Pourim
- Biscuits amandes , noisettes ou coco
- Montecaos ou mantecados 
- Biscuits fourrés à la confiture de Pourim
- Les Cornes de gazelle
- Les Oreilles d'Aman
- Les Cigares aux amandes
- Les Croquants aux amandes
- Les Greibha
- Les Sablés aux citrons