Tous les otages vivants libérés d’un coup : Israël et le Hamas signent un accord sans précédent- vidéo-

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Tous les otages vivants libérés d’un coup : Israël et le Hamas signent un accord sans précédent- vidéo-

« Tous les otages seront libérés, la guerre est en train de se terminer »

Après 734 jours d’un conflit dévastateur, Israël et le Hamas sont parvenus à un accord de première phase, signé dans la nuit entre mercredi et jeudi à Charm el‑Cheikh, sous la médiation américaine.  Le président Donald Trump a annoncé que dans le cadre de cet accord « tous les otages vivants seraient libérés en une seule opération ». 

L’opération de libération des vivants aura lieu « au plus tard lundi » et que « les otages morts seront libérés par la suite ».

 

Le contexte de l’annonce et le déroulé prévu

Le point d’orgue de l’accord intervient après deux années et deux jours de guerre, intensité extrême, pertes humaines et exactions de part et d’autre.  La cérémonie de signature est fixée  aujourd'hui à 12h00, moment où l’accord prendra effet, suivi du déclenchement d’un cessez‑le‑feu, et d’une réunion du gouvernement israélien pour ratifier les détails.  Le cabinet de sécurité et le Parlement israélien (la Knesset) devront confirmer la libération des prisonniers. 

Sur le terrain, les premiers retraits israéliens sont conditionnés à la mise en œuvre de l’accord : ils devront reculer vers ce qu’on appelle le « ligne jaune » décidée par Trump. Israël conserverait le contrôle d’environ 53 % du territoire de Gaza jusqu’à la libération complète des otages. 

Le cœur de l’accord : vivants, morts, prisonniers

Libération des otages vivants — une opération unique

L’élément central : « les otages vivants seront libérés dans une seule opération ».  Comme le formule l’article : « les otages vivants seront libérés jusqu’au lundi au plus tard ».  Ce calendrier exprime une pression politique forte : un délai serré pour traduire les engagements en actes.

Libération différée des otages morts

L’accord prévoit que les corps des otages décédés soient remis dans une phase ultérieure : « les otages morts seront libérés plus tard ».  Ce mécanisme distingue formellement vivants et morts, afin de permettre un “first move” symbolique puissant — sans imposer simultanément toutes les contraintes complexes (identification, procédure, logistique).

Échange avec des prisonniers palestiniens

Le Hamas réclame la remise de 2 000 prisonniers palestiniens israéliens en contrepartie.  Dans le détail, l’article indique : « le Hamas réclame 2 000 prisonniers palestiniens du côté israélien dans les 72 heures de la signature ». 

Cependant une clause importante : « ne seront pas libérés les assaillants de Nukhba qui ont pénétré en Israël le 7 octobre ».  Autrement dit, certains prisonniers jugés « trop sensibles » resteront en détention malgré l’accord.

Réactions populaires et symboliques

L’annonce a déclenché une vague d’euphorie nationale. À “la place des otages” (Kikar HaChativim), des milliers de personnes se sont rassemblées, dont des familles d’otages et des survivants du temps de captivité, célébrant l’espoir d’un retour imminent.  Le président Trump, dans une interview accordée à Fox News, a déclaré que « le monde s’est uni pour faire une transaction, nous apportons la paix au Moyen‑Orient ». 

Du côté politique, le Premier ministre Netanyahu a affirmé qu’il porterait l’accord devant le gouvernement israélien pour approbation rapide. 

Ce que l’on ignore — les défis majeurs

Cette annonce historique ne rivalise pas avec l’ombre des incertitudes suivantes :

  • Le calendrier précis reste flou : comment seront vérifiés les statuts des otages, comment assurer l’intégrité de l’échange, comment gérer les retards ou blocages anticipés ?

  • La mise en œuvre militaire : jusqu’où les forces israéliennes se retireront-elles exactement, et qui contrôlera les zones tampon ?

  • La gouvernance de Gaza : le Hamas restera-t-il au cœur de l’administration locale, ou une autorité transitoire imposée par les médiateurs prendra-t-elle le relais ?

  • La durabilité du cessez‑le‑feu : comment empêcher des reprises du conflit local, des ruptures unilatérales comme on en a vu dans le passé ?

  • Le respect mutuel : dès son activation, cet accord sera mis à l’épreuve — chaque partie accuse l’autre, à chaque phase.

Par ailleurs, dans le cadre du conflit, certains chiffres externes font surface : l’accord de cessez‑le‑feu négocié en janvier 2025 prévoyait une libération à phases des captifs, avec échanges de prisonniers et retrait progressif — un précédent utile pour mesurer le défi de cette nouvelle transaction. 

Pourquoi cet accord pourrait entrer dans l’histoire

Jamais autant de conditions de paix n’avaient été imbriquées dans un même texte : libération simultanée des vivants, retrait partiel contrôlé, versement de prisonniers palestiniens, et clause de remise des corps séparée.

Si l’accord est respecté, il marquera une rupture importante : cesser les hostilités, ramener les otages vivants, établir un nouvel équilibre dans Gaza, et imposer une diplomatie validée par de multiples médiateurs.

Mais un pas immense reste à franchir entre l’annonce et la réalisation. Le temps seul dira si cette nuit mémorable aura été le début d’un apaisement durable — ou un moment de transition fragile dans un cycle de violences.

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