Accord Israël‑Hamas : Tsahal amorce son retrait de Gaza

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Accord Israël‑Hamas : Tsahal amorce son retrait de Gaza

Accord Israël‑Hamas : Tsahal amorce son retrait de Gaza

Vers un retrait imminent malgré l’approbation gouvernementale encore attendue

Alors que le gouvernement israélien s’apprête à ratifier ce jeudi la première phase de l’accord négocié en Égypte, Tsahal a pris les devants : l’armée israélienne a annoncé qu’elle avait déjà
« entamé les préparatifs opérationnels pour la mise en œuvre de l’accord ».
« Des procédures de combat pour la transition vers des lignes de déploiement ajustées » font partie de ces premières mesures, selon le communiqué officiel. 

Cette initiative précède même le vote formel du gouvernement, prévu à 15 h. Elle témoigne de la volonté affichée des autorités de respecter le calendrier strict négocié.
Selon le texte initial, l’armée disposera de 24 heures après cette approbation pour se retirer jusqu’à la ligne de démarcation convenue. Toutefois, même dans ce scénario de retrait, Tsahal entend conserver le contrôle d’environ 53 % du territoire gazaoui. 

Maintien de la vigilance et avertissements aux civils

L’annonce du retrait ne s’est pas faite sans prudence. Tsahal rappelle qu’elle reste pleinement déployée sur le terrain, prête à réagir à toute « évolution opérationnelle ». Le message lancé en arabe aux habitants de Gaza insiste : « la zone au nord de la bande de Gaza est toujours considérée comme une zone de combat dangereuse » ; y retourner serait « extrêmement dangereux ». 

Les forces israéliennes assurent également continuer à encercler la ville de Gaza, et invitent les civils à éviter toute zone où l’armée opère (y compris au sud et à l’est), jusqu’à ce que des consignes officielles soient diffusées. 

Cette communication traduit la double logique de la période de transition : engager le retrait tout en réduisant les risques d’incidents pendant les heures ou jours cruciaux entre signature et exécution.

Un accord plus large à l’échelle internationale

L’annonce israélienne s’inscrit dans un contexte diplomatique plus vaste : Israël et le Hamas ont accepté la première phase du plan de paix propulsé par Donald Trump, qui inclut l’échange d’otages et un départ partiel des troupes israéliennes.  Selon Reuters, l’accord prévoit notamment que Hamas relâchera les 20 otages vivants restants dans les jours à venir, en échange de 2000 prisonniers palestiniens détenus en Israël. 

En parallèle, dans la presse israélienne, on signale que Tsahal se prépare à un retrait, même si l’armée ne dispose pas encore d’une carte claire dépassant ce que Trump a soumis comme proposition.  Le cabinet israélien doit approuver l’accord dans les prochaines heures avant que celui-ci ne prenne force de loi. 

Du côté palestinien, Hamas a confirmé l’existence d’un accord « pour mettre fin à la guerre à Gaza » et exhorte les garants (dont Trump) à contraindre Israel à respecter intégralement les termes négociés. 

Enjeux et zones d’ombre

L’accord ne règle pas toutes les questions : les modalités de désarmement du Hamas restent floues, et la gestion de la gouvernance future de Gaza n’est pas définie avec précision.  Par ailleurs, un des défis sera d’assurer que le retrait israélien ne laisse pas de vide sécuritaire, une inquiétude récurrente dans les milieux stratégiques israéliens.

Le climat politique interne en Israël ajoute une pression : certains ministres ont déjà menacé de démissionner si l’accord n’était pas remis en cause.  L’opposition s’y est engagée, espérant tirer profit de la fragilité du gouvernement. 

Enfin, la communauté internationale observe de près : l’ONU, l’Égypte, le Qatar et d’autres acteurs jouent un rôle pivôt dans la mise en œuvre du cessez‑le‑feu et l’acheminement de l’aide humanitaire dans Gaza. 

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