Israël n’a pas signé la paix : il a signé la libération de ses enfants

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Israël n’a pas signé la paix : il a signé la libération de ses enfants

Israël n’a pas signé la paix : il a signé avec son sang

Une trêve funèbre, pas une paix

Il ne faut pas se méprendre. Ce qui s’est conclu ces derniers jours entre Israël et les médiateurs du Proche-Orient n’est pas un accord de paix. Ce n’est pas un traité. Ce n’est pas un désarmement. Ce n’est même pas un cessez-le-feu au sens noble du terme. Ce fut un compromis stratégique, douloureux, temporaire. Israël n’a pas signé la paix. Israël a signé avec son propre sang la libération de ses enfants.

Car on ne signe pas la paix avec des terroristes. Un terroriste ne veut pas la paix : il veut la terreur, il veut la mort, il veut le sang. Sa mission est de tuer, pas de négocier. Sa vie est un pacte avec la haine. Lui tendre la main, c’est risquer de ne plus jamais la revoir.

Une signature en lettres de sang

Ce qui s’est passé, c’est que des enfants ont été rendus à leur mère. C’est que des otages vont être libérés contre des assassins. C’est que des mères israéliennes vont retrouver leurs fils, parfois brisés, parfois silencieux, à jamais changés C’est que d’autres mères vont enterrer leurs enfants dans la même semaine, sans mots, sans consolation.

Il n’y a pas de paix. Il y a un silence. Un silence pesant, gorgé de larmes, un silence chargé de sang, de deuil, de questions sans réponse. Ce silence n’annonce pas la paix, il annonce l’attente. L’attente du prochain assaut, de la prochaine sirène, du prochain missile. Car cette trêve est un délai, une suspension, un calme funèbre avant la tempête.

Le Hamas est éternel. Trump ne l’est pas.

Certes, Trump a imposé sa volonté, sa force, son ordre, et peut-être sa foi en Israël. Mais Trump n’est pas éternel. Le Hamas, lui, se croit éternel. Sa haine est sa colonne vertébrale, sa soif de destruction son carburant. Il ne se repose jamais. Il n’attend que notre sommeil pour frapper. Il attend que l’on baisse la garde.

Et nous allons baisser la garde. Parce que nous sommes humains. Parce que nous allons pleurer, puis nous réjouir, puis vouloir tourner la page. Nous allons respirer enfin, croire que tout cela est derrière nous, vouloir vivre. Et c’est alors que le diable frappera à nouveau. Pas à cause de notre faiblesse, mais à cause de notre espoir.

Le compte à rebours a commencé

Laissons passer la joie des familles. Laissons les mères caresser les joues amaigries de leurs enfants. Laissons les pères les serrer, maladroitement. Laissons les endeuillés enterrer les leurs, dans le silence sacré de la terre d’Israël. Mais sachons que le compte à rebours a commencé.

Dans quelques mois, nous oublierons. Et alors ils frapperont. Pas parce que nous aurons fauté, mais parce que nous existerons. Parce que tant qu’Israël existera, son persécuteur aussi. C’est ce qu’avait écrit Edmond Fleg dans Moïse raconté par les sages, dans une fulgurance de lucidité prophétique :

« Tant qu’Israël existera, son persécuteur aussi. »

Israël n’a pas fait la paix. Israël a fait le deuil.

L’erreur serait de croire que ce moment est historique parce qu’il met fin à quelque chose. Non. Ce moment est historique parce qu’il nous prévient : il n’y aura pas de fin. Il n’y a pas de solution simple, pas de paix durable, pas de pardon universel. Il y a une vigilance permanente, une mémoire vive, et une douleur qu’il ne faut pas anesthésier.

Israël ne s’endormira pas. Pas cette fois. Ou du moins, pas longtemps. Car il a compris. Il sait désormais que chaque sourire retrouvé, chaque main enfantine rescapée d’un tunnel, chaque regard qui revient à la lumière, est payé au prix d'une liberté illusoire , précaire, mais liberté ! 

Israël a donné pour ses enfants. Il a payé pour leur retour. Et il paiera encore, jusqu’à la fin des temps. Car le terroriste ne veut pas la paix. Il veut qu’Israël cesse d’être.

Et tant qu’Israël sera, il ne connaîtra pas de paix — mais il connaîtra la fidélité, la mémoire et la vie.

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