Le plan du 7 octobre écrit de la main de Sinwār : Israël découvre le document de l’horreur

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Le plan du 7 octobre écrit de la main de Sinwār : Israël découvre le document de l’horreur

Le cerveau du 7 octobre : Sinwār, l’architecte de l’horreur

Un document manuscrit dévoile la stratégie détaillée de l’attaque contre Israël

Un document rédigé à la main par Yahya Sinwār, retrouvé récemment dans une cache du Hamas à Gaza, prouve sans ambiguïté que l’attaque du 7 octobre n’était ni spontanée, ni désorganisée, ni défensive. Elle fut planifiée dans ses moindres détails par celui que Tsahal considère comme le « cerveau du massacre ».

Ce manuscrit confidentiel, daté de l’été 2022, donne la preuve que l’exécution barbare de plus de 1200 civils israéliens, les viols, les incendies, les mutilations et les enlèvements, et les otages faisaient partie d’un plan prémédité, rationnel, progressif, écrit noir sur blanc.

Une mécanique du crime minutieusement orchestrée

Le document a été découvert par les forces israéliennes dans la cache où se trouvait également Mohammed Sinwār, frère de Yahya, l’un des principaux commandants militaires du Hamas. Il est long, précis, numéroté, et décrit phase par phase l’opération à venir, à commencer par une série de « mouvements préparatoires » à la frontière, afin d’endormir la vigilance israélienne.

« Des mouvements intensifs qui seront perçus comme de simples provocations ou une routine par l’ennemi », écrit Sinwār. En clair : créer une accoutumance pour mieux frapper.

Puis vient l’ordre d’ouverture des brèches dans la barrière de sécurité : « Les portes seront forcées à plusieurs endroits en 10 à 15 minutes, permettant l’écoulement des vagues d’assaut. » Chaque vague est planifiée avec rigueur : lieux, timings, effectifs, rôle de chaque unité.

Exécutions, incendies, humiliation des morts : tout était écrit

Mais le plus glaçant reste la suite. Le texte contient des instructions explicites de massacres :

— « Entrer dans les maisons et les incendier. »

— « Profaner et piétiner les corps des soldats. »

— « Tuer des civils. »

Et plus encore : Sinwār exige que ces horreurs soient filmées et diffusées massivement, pour briser psychologiquement la société israélienne et galvaniser le monde musulman. La propagande est pensée comme une arme de guerre : la caméra comme fusil, le montage comme missile.

Ce n’est pas une interprétation : ces phrases sont littéralement inscrites dans le manuscrit. Selon le Centre israélien d’information sur le renseignement et le terrorisme, ce document constitue une pièce maîtresse de l’enquête sur le 7 octobre, équivalente à un ordre écrit de commettre un pogrom à grande échelle.

Une opération psychologique autant que militaire

Le document ne s’arrête pas à la tactique. Il révèle un projet politique, un rêve stratégique : créer une nouvelle réalité sur le terrain.

Dans son écriture serrée, Sinwār évoque la conquête temporaire de bases israéliennes, la perturbation des communications, et l’occupation d’axes routiers pour forcer l’ennemi à renégocier les termes de son existence.

Il veut exploiter les « failles de la routine » de Tsahal, saturer les points de pénétration, disperser la riposte, et transformer l’effet de surprise en chaos structuré. C’est une doctrine de guerre asymétrique perfectionnée au scalpel.

Preuves irréfutables, stratégie assumée

Le plus accablant : tout ce qui est décrit dans le document s’est produit, presque mot pour mot.

— Les travaux de terrassement en bordure de Gaza ? Préparatifs déguisés.

— Les scènes de pillage filmées et diffusées ? Prévues et orchestrées.

— Les manifestants civils près de la clôture ? Des leurres délibérés pour tromper Tsahal et masquer les préparatifs de l’attaque

Les analystes du renseignement israélien confirment que les termes utilisés dans le document manuscrit se retrouvent dans les conversations interceptées de commandants du Hamas avant l’attaque. Rien n’était improvisé.

Tsahal et les services de renseignement israéliens ont repris les écoutes passées (interceptions, captations de terrain, enregistrements radio, etc.) et ils ont remarqué que certains termes, expressions ou consignes contenues dans ce document étaient déjà présents dans ces conversations.

Mais à l’époque, ces fragments de communication n’avaient pas été compris dans leur contexte réel.

Il s’agissait d’un échec d’analyse ou de mauvaise interprétation.

Israël n’a donc pas compris à temps que ces échanges faisaient référence à une attaque d’ampleur — et surtout pas à un pogrom planifié. Israël avait des éléments fragmentaires, mais ne les a pas reliés entre eux pour en tirer la conclusion correcte. Ce qui rend la trahison encore plus terrible.

Le 7 octobre n’est donc pas seulement une attaque barbare. C’est le fruit d’un projet rationnel et totalitaire, conçu dans les bureaux souterrains de Gaza, par un homme qui voulait réécrire l’histoire avec le sang des enfants d’Israël.

Le Hamas, comme Daech, mais avec des bureaux

Ce manuscrit consacre Yahya Sinwār comme le Ben Laden de notre époque. Mais avec un raffinement bureaucratique qui évoque aussi Eichmann. Car ce qui glace, dans ces pages, ce n’est pas l’hystérie : c’est la froideur.

Pas un mot d’empathie. Pas un doute. Juste une méthodologie. Une volonté. Un plan.

Et aujourd’hui, alors que certains États ou ONG s’interrogent encore sur la « disproportion » de la réponse israélienne, ce document devrait clore le débat. Il révèle l’intention génocidaire, assumée, préparée, méthodique.

Israël n’a pas été surpris. Il a été trahi par sa confiance en la routine, par l’illusion que la terreur avait des limites. Le manuscrit de Sinwār est là pour nous rappeler qu’il n’y a pas de paix possible avec un culte de la mort.

 

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