Derrière le masque du génocide : révélations sur l’alliance sécuritaire Israël–monarchies du Golfe

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Derrière le masque du génocide : révélations sur l’alliance sécuritaire Israël–monarchies du Golfe

Ils dénoncent Israël à l’ONU, crient au génocide et condamnent les opérations à Gaza — mais dans l’ombre, leurs généraux collaborent activement avec Tsahal.
Une enquête explosive du Washington Post révèle qu’Israël coopère secrètement avec six armées arabes dans le cadre d’un programme militaire orchestré par le CentCom, le commandement militaire américain chargé du Moyen-Orient.

Cette structure supervise une alliance régionale censée contrer l’influence iranienne, avec des entraînements conjoints, des partages de renseignement, une défense aérienne intégrée — et même des repas pensés pour accommoder à la fois les sensibilités juives et musulmanes. Derrière le rideau des discours hostiles, une alliance invisible s’est construite — puissante, cynique, assumée.

Objectif : contrer l’Iran et ses relais terroristes, du Liban au Yémen. Plans communs, radars partagés, communication cryptée, formations conjointes… et même des repas adaptés aux sensibilités religieuses de chacun.

L’hypocrisie nue des capitales arabes : quand elles dénoncent Israël à Gaza, elles coopèrent militairement avec Tsahal en coulisse

Révélations explosives sur l’alliance secrète entre Israël et six armées arabes, sous la houlette du Pentagone

Alors que les chancelleries arabes rivalisent d’accusations contre Israël depuis le 7 octobre — « génocide à Gaza », « crimes de guerre », « massacres d’enfants » — les révélations du Washington Post déchirent le voile d’une hypocrisie monumentale : pendant que les peuples arabes manifestaient dans les rues, leurs généraux siégeaient aux côtés d’officiers israéliens, dans des réunions militaires classées confidentielles organisées par le CentCom américain.

La réalité : une alliance sécuritaire régionale bâtie dans le secret

De 2022 à 2025, Israël, la Jordanie, l’Égypte, le Qatar, Bahreïn, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont participé à un programme baptisé Regional Security Construct, coordonné par le commandement central américain.

Ce projet, à haute valeur stratégique, visait à renforcer la coopération sécuritaire face à « l’axe du mal iranien » — selon les termes utilisés dans les documents. Le Hamas, le Hezbollah, les Houthis, mais aussi Gaza et le Yémen y sont désignés comme des relais de la menace perse.

Israël était pleinement intégré dans cette structure. Les documents du Pentagone montrent qu’en mai 2024, des officiers israéliens ont été transportés directement à la base d’al-‘Udeid, au Qatar, en évitant tout contact avec les autorités civiles locales. Une note précise : « L’entrée d’Israël doit se faire sans exposition publique. » À la même époque, le gouvernement qatari dénonçait dans les médias internationaux les attaques israéliennes contre Gaza.

Le CentCom, chef d’orchestre d’une armée fantôme israélo-arabe

Sous le radar des opinions publiques, le CentCom a construit une infrastructure opérationnelle et technologique intégrée. En 2024, six des sept pays partenaires étaient déjà connectés à un radar américain central. Deux d’entre eux — non nommés, mais probablement la Jordanie et l’Arabie saoudite — partageaient leurs données avec les États-Unis. Objectif : permettre une vision aérienne commune, face aux missiles balistiques et drones iraniens.

Des officiers israéliens et arabes ont été formés ensemble à la lutte souterraine contre les tunnels terroristes. En janvier 2025, ils participaient à Fort Campbell à une session sur l’identification et la neutralisation de tunnels similaires à ceux du Hamas.

Un système de communication sécurisé leur permet de dialoguer avec les forces israéliennes, américaines et arabes, avec l’interdiction formelle de tout enregistrement, photo ou mention publique. Même les menus sont pensés politiquement : strictement casher, sans porc, pour éviter toute provocation.

Ce rapprochement, aussi discret que stratégique, se matérialisait jusque dans les détails les plus symboliques : les repas. Lors de ces rencontres militaires confidentielles, les officiers israéliens et arabes se retrouvaient parfois dans les mêmes espaces logistiques, notamment lors des briefings prolongés ou des sessions de formation sur les bases américaines.

Même les menus étaient calibrés au millimètre : strictement kasher, exempts de porc, pensés pour ne heurter ni les sensibilités religieuses musulmanes ni les règles alimentaires juives.

Le double-jeu du Golfe : alliance avec Israël le jour, condamnations la nuit

Ces révélations interviennent alors que les pays arabes signaient une déclaration conjointe en soutien à un cessez-le-feu à Gaza, soutenant le plan de paix américain en 20 points, censé reconstruire l’autorité palestinienne. Pourtant, aucun d’eux n’a publiquement proposé d’envoyer des troupes. En privé, certains de ces mêmes pays participaient aux réunions du CentCom.

L’Arabie saoudite fournissait du renseignement à l’alliance, notamment sur la Syrie, Daesh au nord de l’Irak, et les Houthis au Yémen. Le Qatar, de son côté, collaborait dans les domaines du cyber, du renseignement, et de la numérisation militaire avec les États-Unis… et Israël.

Une annexe confidentielle des documents de 2024 prévoit la création d’un centre cyber intégré du Moyen-Orient et d’un centre de fusion des données, destiné à planifier des opérations militaires conjointes, y compris de désinformation.

Le jour où le masque est tombé : l’opération israélienne à Doha

Tout a failli s’effondrer le 9 septembre 2025. Ce jour-là, Israël tente d'exécuter à Doha plusieurs hauts commandants du Hamas. Furieux, les Qataris exigent des excuses. Netanyahu, sommé par Washington, s’exécute. Selon les documents, les États arabes participants ont alors exigé que « toute communication future se fasse par des circuits bilatéraux ou confidentiels » et ont demandé la suppression de toute mention publique de leur implication.

Un haut diplomate cité par les documents résume la fracture ainsi :

« Un partenaire du dispositif américain a attaqué un autre partenaire, et les États-Unis ont été perçus comme complices. Le lien de confiance est brisé pour longtemps. »

Une alliance bâtie sur le sable des illusions ?

Pour les stratèges américains, ce dispositif devait permettre de maintenir un ordre régional tout en réduisant leur propre présence. Pour les États arabes, il devait les protéger contre l’Iran. Pour Israël, il validait une normalisation régionale de facto.

Mais ces révélations mettent à nu l’évidence : le langage des capitales arabes, face à leurs peuples, n’est qu’un théâtre. Les discours flamboyants dénonçant l’État juif masquent mal l’arrière-cour des intérêts sécuritaires partagés. Le monde arabe joue double-jeu — et Israël, malgré les poignards rhétoriques, est toujours assis à la table.

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