Judith Douillet

Niçoise d'origine, Judith Douillet vit à Jérusalem depuis 16 ans. Elle est traductrice hébreu-français, rédactrice et correctrice, et écrit pour Alliance depuis 3 ans. Sa passion? Les mots, tout simplement.

Les articles de Judith Douillet

Hasdei Naomi : 40 années au service des plus démunis en Israël

Une enfance difficile

L'organisme Hasdei Naomi a été fondé en 1984 par le Rav Yossef Cohen. Né à Bne Brak, le Rav a grandi dans une famille démunie. Il raconte n'avoir jamais rien possédé de neuf. En guise de cartable, un sachet en plastique. En guise de repas, deux tranches de pain. C'est la voix encore aujourd'hui brisée par l'émotion qu'il raconte que sa mère, Naomi, cachait le pain frais au dessus du buffet et servait au petit Yossef et à ses frères et soeurs du pain rassis, avec cette phrase en ladino qui résonne à jamais dans ses souvenirs :  " Je n'ai pas les moyens de vous rassasier avec du pain frais, mes enfants. Du pain rassis, on en mange moins... "

Marqué par cette enfance difficile, le petit Yossef est devenu un homme plein d'empathie et animé d'un profond amour pour ses frères juifs. Il devient chauffeur de bus scolaire. En dehors de ses heures de travail, il commence à faire du porte à porte pour ramasser des denrées alimentaires qu'il entasse dans la soute de son autobus et distribue ensuite aux plus démunis. L'organisme Hasdei Naomi est né.

Plus de 20 000 bénévoles

25 000 familles défavorisées soutenues toute l'année

Aujourd'hui, l'organisme Hasdei Naomi soutient 25 000 familles. 100 employés, 40 centres de distribution aux quatre coins du pays, des camions qui sillonnent le pays et près de 20 000 bénévoles qui aident des personnes âgées, des rescapés de la Shoah, des veuves et des orphelins, ainsi que des familles en grande difficulté.

Parmi ses nombreuses activités, on dénombre la distribution de paniers alimentaires avant les fêtes, de repas chauds pour les personnes âgées. Des colis de couvertures et de vêtements chauds pour l'hiver, des cartables remplis de fournitures pour la rentrée des écoliers, des bons d'achats dans les supermarchés. Des activités dans des maisons de retraite, des aides financières... Dans le cadre du projet Armonot 'Hen, le Rav Cohen a acquis au fil des ans 6 salles de mariage qu'il met gratuitement à la disposition des orphelins. Elles sont louées tous les soirs pour un total de 80 mariages par mois !

Maman, tu nous a promis du poulet pour Chabat!

Au détour d'une rue en Israël, vous avez peut-être remarqué une boite blanche au toit rouge en forme de maisonnette? Il en existe des centaines, disséminées dans tout le pays. Marquées du slogan aujourd'hui mondialement connu de l'organisme : "Maman, tu nous a promis du poulet pour Chabat...", elles servent à collecter des produits alimentaires et des dons.

Le Rav Yossef Cohen est aujourd'hui âgé de 77 ans. Atteint de déficience rénale sévère, il passe de nombreuses heures, trois fois par semaine, en dialyse. Malgré cela, le vendredi après midi, après plusieurs heures de traitement à l'hôpital, il distribue lui-même des repas de chabat aux familles de personnes gravement touchées par la maladie.

Les dizaines de tonnes de produits alimentaires achetées sont financées par des dons. Nos donateurs sauvent des vies et redonnent espoir et dignité à des personnes brisées par les aléas de la vie.

Vous souhaitez participer à nos campagnes ? Rendez vous sur notre plateforme de dons : https://www.giusim.co.il/fr/

Vous voulez connaitre nos activités ? Faire du bénévolat ? Rendez-vous sur notre site en francais : https://www.hasdei-naomi.org/

 

 

 

 

 

Israël : des prothèses dentaires gratuites pour nos aînés les plus démunis

Dental Volunteers for Israel, ou DVI, est une clinique dentaire gratuite basée à Jérusalem qui fournit des soins dentaires aux citoyens les plus pauvres d'Israël depuis 1980.

La clinique fournit des soins dentaires aux plus démunis, quels que soient leurs origines ou leurs antécédents. En outre, ils traitent également les femmes vivant dans les foyers pour femmes battues, leurs enfants ainsi que les jeunes à risque. L'année dernière seule, la clinique a prodigué des soins dentaires gratuits à 2 784 jeunes à risque.

Michelle Levine, directrice du développement et des relations internationales qui participe aux activités du DVI depuis neuf ans, a déclaré: "Fournir des soins dentaires gratuits aide les patients à échapper au cycle de la pauvreté. Quand ils apprennent à s'occuper de leur santé bucco-dentaire, ils commencent à se soucier de leur alimentation globale et à prendre soin d’eux-mêmes ».

Travaillant avec des professionnels de soins dentaires du monde entier qui font du bénévolat dans la clinique, quelque 4 500 dentistes offrent leur temps et leur expérience à la clinique DVI depuis 37 ans.

Adresse : Mekor Haim St 29, Jerusalem, 9346534

Téléphone : 02-678-3101

 

En 2016, DVI a créé le programme Free Denture, qui a jusqu'à présent fourni de nouvelles prothèses dentaires à 105 patients. Ciblant la population de personnes âgées d'Israël, principalement des survivants de l'Holocauste, cette année de suivi gratuite commencera en septembre et visera à fournir à plus de 100 patients plus âgés, non seulement un nouvel ensemble de prothèses dentaires, mais un nouveau contrat avec la vie.

Un nouveau contrat signé avec la vie

Un nouveau contrat signé avec la vie

"Nous n'avions aucune idée de l'impact de cette initiative", a déclaré Levine, ajoutant: "Les patients qui viennent nous voir n’ont plus que deux ou trois dents dans la bouche, et cela fait souvent 20 à 30 ans qu’ils vivent comme cela".

Elle a déclaré que beaucoup de ces patients ont choisi de ne plus quitter leur domicile ni ne communiquer avec leurs amis et leur famille. En raison de leur isolement, ils souffrent de symptômes de dépression et même de démence. Après le traitement, "l'impact est si profond et si puissant, qu’ils sortent chaque jour. Aucun de ces patients ne reste à la maison, ils peuvent enfin vivre avec dignité. Maintenant, ils racontent des histoires de leur passé à leurs enfants et leurs petits-enfants".

Après le traitement, les enfants et les petits-enfants viennent à la clinique «en larmes pour remercier l’équipe de leur avoir rendu leur grand-mère ou leur grand-père », a déclaré Levine.

Comme il s'agit d'un programme qui n'est ni financé ni subventionné par le gouvernement, la clinique dépend totalement du travail bénévole offert par les dentistes et les dons de la Fondation Abraham et Sonia Rochlin. "Nous sommes tellement reconnaissants qu'ils se soucient de nos survivants de l'Holocauste", a déclaré Levine.

Le Dr Sarit, une prothésiste dentaire établie supervise ce projet qu’elle croit « très spécial». "J'ai traité 60 à 70 survivants de l'Holocauste, et nous le faisons gratuitement avec les meilleurs équipements et matériaux de laboratoire", a-t-elle déclaré.

"Après le traitement, la santé globale des patients s'améliore, car ils sont de nouveaux capables de mâcher des fruits et des légumes. La transformation m'émerveille toujours parce qu'elle change la forme de leurs visages. Et leurs prothèses dentaires les aident vraiment à se reconnecter avec leurs amis et leur famille parce qu'ils n'ont plus honte de quitter la maison ".

Une centaine de patients devraient sous peu recevoir leur prothèses gratuites mais, selon Levine, il existe une liste d'attente de quelques dizaines de patients encore dans le besoin.

Source : Jpost

Copyright: Alliance

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Enfants yéménites : l'accablant témoignage de l'infirmière Shlomit Ben Ari

Enfants yéménites : l'accablant témoignage de l'infirmière Shlomit Ben Ari

"Nous ne savions pas qui appeler et nous ne pouvions pas attendre le retour des parents. Je ne sais pas ce qu'il est advenu de ces enfants par la suite".

Des documents montrant une conduite négligente de la part des responsables médicaux dans le cadre de l’affaire des enfants du Yémen, de l'Est et des Balkans ont récemment été publiés dans le journal Yedioth Ahronoth. Aujourd'hui, un témoignage rare fait la lumière sur ce qui s'est passé dans les hôpitaux dans les années qui ont suivi la création de l'État. Shlomit Ben Ari, 87 ans, était alors jeune infirmière à l’hôpital Rambam.

Elle raconte comment les enfants ont été recueillis, comment ils ont subitement disparu du service et dévoile que les bébés guéris ont été transférés dans un foyer d'accueil.
" C'était un vrai gâchis ", dit-elle, " les conditions étaient différentes, aujourd'hui rien de tel ne se serait produit ".

L’affaire des enfants du Yémen, de l'Est et des Balkans qui s'est déroulée dans les années qui ont suivi la création de l'État parvient encore, des décennies plus tard, à surprendre et à choquer.
Des milliers d'enfants, pour la plupart des nouveaux immigrants du Yémen, ont été hospitalisés pour des raisons diverses et variées.

Lorsque leurs parents sont venus leur rendre visite à l'hôpital, on leur a dit qu'ils étaient décédés et qu'ils avaient été enterrés. Cependant, la plupart des familles n’ont reçu aucun certificat de décès et n'ont pas été autorisés à voir les corps. Par la suite, ces mêmes enfants déclarés comme morts à leur parents ont reçu une convocation pour leur enrôlement dans l'armée israélienne. 

L'histoire s’est répétée dans d’autres familles, de plus en plus nombreuses au fil des ans.
Des soupçons se sont formés dans les esprits, les enfants leur auraient été enlevés, sur une initiative locale ou de manière institutionnalisée.

Les trois commissions d'enquête nommées par l'État ont déterminé que la plupart des enfants étaient décédés, mais des documents suspects et inquiétants et des témoignages de médecins et d'infirmières ont soulevé des interrogations et fait naître l’idée que les enfants avaient pu être emmenés pour être proposés à l’adoption sans autorisation. Dans tous les cas, le mystère n'a à ce jour pas été résolu. Ces dernières semaines, la question a de nouveau fait la une des journaux avec l'ouverture des tombes qui s'opère ces jours-ci.

De nombreuses familles se sont retrouvées sans défense, ne sachant pas ce qu'était devenu leur enfant. Alors même que certaines d'entre elles ont reçu des documents et des diagnostics résultant des commissions d'enquête sur la mort de l'enfant et son lieu de sépulture, il reste très difficile d’avoir foi en l'État après des décennies de dissimulation.

À cette fin, l'ancienne députée Nourit Koren a promulgué l'ordre temporaire d'ouvrir les tombes aux familles qui souhaitent vérifier ce qu'on leur a affirmé : leur enfant est-il bien enterré dans la tombe où figure son nom ? Ou peut-être n'est-il pas mort et a-t-il été adopté sans la permission de ses parents ?

Ouvrir une tombe peut certes solutionner le mystère d'une famille, mais cela ne conduira pas à la résolution de toute l'affaire. 70 ans plus tard, alors que la plupart des professionnels de la santé et de l'establishment sont décédés, le chemin pour découvrir la vérité devient de plus en plus sinueux.

Un traumatisme grave

En mai, le journal " Yediot Aharonoth " a publié des documents provenant des archives de l'État montrant la conduite négligente des responsables médicaux au cours de ces années-là : dissection de corps dans les toilettes, traitements ayant entraîné la mort de nombreux enfants des camps de transit, réalisation d'expériences sur des cadavres d’enfants sans consentement parental et annonce tardive du décès de l'enfant. Dans l'un des documents figurait également une déclaration sous serment d'un pédiatre soulevant des soupçons d'adoption sans autorisation des parents.

Aujourd’hui, un témoignage inédit confirme les soupçons. Shlomit Ben Ari (87 ans) était en 1953 une jeune élève infirmière en stage dans le service pédiatrique de l'hôpital Rambam. Elle y a travaillé pendant environ trois ans, mais les nombreux décès d'enfants nouvellement immigrés ont orienté ses choix de carrière vers le métier de  sage-femme.

En tant que survivante de la Shoah, il m'était difficile de voir ces enfants qui arrivaient si maigres, la peau sur les os ", raconte Mme Ben-Ari. " Les parents nous les amenaient tardivement, alors qu'ils étaient déjà dans un état préoccupant car ils avaient entendu dire que les enfants mouraient à l'hôpital. Nous nous rendions dans les camps de transit et les parents cachaient les enfants sous les lits pour qu'ils ne leur soient pas enlevés. C'était un traumatisme grave. Lorsque je reprenais ma garde après mon temps de repos, je demandais où étaient les enfants qui occupaient précédemment tel ou tel lit et on me répondait qu'ils étaient décédés. Je ne sais pas ce qu'ils en ont fait, s'ils les ont enterrés, s'ils ont même récité le Kaddish pour eux. Au fil des ans, j'ai essayé de me souvenir et de vérifier auprès des infirmières qui travaillaient avec moi, mais elles sont décédées. Aucun des cadres supérieurs de l’époque n'est encore en vie aujourd’hui ".

À cette époque, la famille n'était pas autorisée à rester à l'hôpital avec l’enfant.

Cette politique a conduit aux histoires bien connues de parents qui sont revenus à l'hôpital un jour ou deux plus tard et ont appris que leur bébé était mort, sans possibilité de voir le corps ni de recevoir de certificat de décès. Certains des enfants sont effectivement morts de la maladie grave qui sévissait à cette époque, mais le témoignage de Shlomit montre clairement que des enfants ont guéri et ont été placés en foyer d'accueil.

" Lorsque l'enfant était en bonne santé, qu'ils devaient le libérer mais ne savaient pas où étaient ses parents, ils le transféraient dans un foyer d'accueil à Haïfa, où l’on prenait soin de lui ", révèle-t-elle.

" Nous ne savions pas qui appeler et nous ne pouvions pas attendre le retour des parents. Je ne sais pas ce qui est advenu de ces enfants. J'étais une jeune infirmière, j'avoue que je n’y ai pas pensé à l'époque ".

Le témoignage de Shlomit souligne également une conduite négligente concernant l'enregistrement des enfants dans les camps de transit. C'est l'une des raisons pour lesquelles le personnel médical ne savait pas comment contacter les parents. "

L’hôpital Rambam a accueilli le plus grand nombre d'immigrants parce que c'était le plus grand hôpital de la région", dit-elle, " mais il n'y avait pas de système d'admission organisé. On ne m'a jamais dit de réclamer une pièce d'identité. Je demandais le nom du petit patient et j'inscrivais ce que j’entendais, généralement juste un prénom ou un nom de famille. J'accrochais une note manuscrite sur le lit du bébé. Il m’est arrivé à plusieurs reprises de ne pas entendre correctement le nom à cause de l'accent, mais j'ai écrit ce que j'ai compris, il y a certainement eu des erreurs. C'était un vrai gâchis, les conditions étaient différentes, aujourd'hui rien de tel ne se serait produit ".

Selon Shlomit Ben Ari, les immigrants du Yémen ont été principalement touchés parce que, pour leur part, les enfants ashkénazes étaient surveillés 24h / 24. " Les kibboutzim finançaient la surveillance des enfants, les infirmières du kibboutz assuraient les gardes ", dit-elle. " Elles venaient avec les papiers d’identité des enfants, et quand ces derniers guérissaient, elles les ramenaient chez eux. En aucun cas ces enfants ne restaient sans contact avec leurs parents comme cela s’est produit avec les enfants des camps de transit ".

Des dizaines de cas tout au moins

Le témoignage de Mme Ben-Ari concernant des dizaines de cas de ce type est lié à l'affidavit du comité d'enquête de l'État que nous avons publié il y a environ deux mois à partir des archives de l'État contenant les propos du Dr Paul Strahovski, qui travaillait comme pédiatre, au sujet d'une institution vers laquelle les enfants des hôpitaux Rambam et Afula étaient dirigés. "

Il y avait là-bas des enfants yéménites qui avaient été orientés par une assistante sociale vers un service fermé ", a-t-il déclaré dans son témoignage. " Ils y sont restés le temps de se remettre ou de reprendre du poids après leur hospitalisation et ont attendu leur adoption ou leur placement dans un foyer d'accueil. Lorsqu'un enfant était adopté, j'émettais un courrier médical sur son état de santé avec seulement un prénom, pour éviter l'identification des parents biologiques. C'est ainsi que cela fonctionnait ".

Shlomit, âgée de 18 ans à peine, était alors infirmière en tout début de carrière. Comme mentionné, elle admet qu'elle ne s’est pas intéressée à ce qui est advenu des enfants par la suite. Mais au fil des années, alors que le sujet revenait à l'ordre du jour, elle a commencé à se poser des questions et à essayer de se souvenir.
Elle a récemment contacté l'association "Amram" et a demandé à s’exprimer au sujet de ce qui s'était passé pendant les années où elle avait travaillé en pédiatrie à l’hôpital Rambam.
Elle ne pense pas qu'il s'agissait d'une activité institutionnelle pour adopter des enfants des nouveaux immigrants, mais dit qu'il se passait peut-être des choses qu'elle ignorait, et que les familles méritent de connaître la vérité.

Un rapport sur l'affaire rédigé par l'ancien directeur général adjoint du ministère de la Santé, le professeur Itamar Grotto, a été abandonné sur la base d'un seul compte rendu d’expert.

Il y a environ trois mois, le ministère de la Santé a officiellement annoncé qu'il n'avait rien à voir avec cela. Les conclusions du rapport indiquent que les professionnels de la santé ont pris des décisions au sujet des questions médicales concernant les bébés sans l'implication de leurs parents et sans leur consentement, que des autopsies ont parfois été pratiquées à des fins de recherche, que des professionnels de la santé ont été impliqués dans l'adoption des enfants de diverses manières, et ont annoncé le décès d’enfants sans fournir de certificat de décès. Le professeur Grotto a rédigé le rapport dans le cadre des recommandations du Comité Palmer pour la lutte contre le racisme, dans le but d'enquêter sur la conduite des autorités médicales aux débuts de l'État.

L'infirmière Ben Ari est l'un des rares membres du personnel de santé encore en vie qui puisse témoigner de ce qu'elle a vu et entendu au cours de ces années. Elle contredit l'opinion de l'historienne médicale, le professeur Shifra Shortz, qui affirmait que les enfants guéris étaient renvoyés dans leur famille et que même dans les cas où les parents n'étaient pas en mesure de maintenir le contact avec les enfants à l'hôpital, des efforts étaient entrepris pour les localiser.

Ignorer les propos de Shlomit Ben Ari et les documents trouvés dans les archives de l'Etat, sans donner d'explications claires et officielles, serait une nouvelle injustice commise à l’encontre de ces familles, qui ont fait confiance à l'Etat et ont perdu des êtres chers. Cela devrait être l'une des priorités du prochain ministre de la Santé.

L'hôpital Rambam a répondu : " Nos pensées vont aux membres des familles qui sont toujours à la recherche de leurs proches. Malheureusement, près de 70 ans plus tard, nous n'avons pas de données sur la façon dont l'hôpital a agi avec les institutions de placement familial pendant cette période ".

Le ministère de la Santé a déclaré : " Les allégations concernant une rupture crée lors de l’hospitalisation des enfants entre les parents et les foyers d'où les bébés ont été envoyés ont été examinées. Le comité d'État a constaté que ces allégations résultaient d'irrégularités et de lacunes qui sont apparues en l'absence d'établissement de procédures obligatoires de signalement et de suivi entre les domiciles des bébés hospitalisés et les familles, et en raison de l'incapacité d'établir une institution centrale pour surveiller le sort des bébés et localiser les familles. Le comité a également déterminé qu'il ne s'agissait pas d'une action délibérée ou institutionnelle des équipes médicales, mais plutôt d'irrégularités résultant de contraintes causées par la toute récente création de l'État et des ressources limitées dont disposaient le gouvernement et le système médical à cette époque.

Les tombes ont été ouvertes, mais toujours pas de réponse

Il y a environ trois mois, la tombe de l'enfant Ouziel Khoury, qui aurait disparu dans l'affaire des enfants du Yémen, de l'Est et des Balkans, a été ouverte. L'événement s'est terminé de manière très triste car, lorsque la pierre tombale a été retirée, il s’est avéré que les tombes étaient scellées par des pierres roulantes.

L'affaire a été renvoyée devant le tribunal en raison de l'implication d'une autre famille qui n’a pas déposé de demande de permission pour ouvrir la tombe. Jusqu'à présent, le juge n'a pas décidé s’il allait faire ouvrir la tombe la plus proéminente des deux ou les deux, et la famille Khoury est restée sans réponse, dans le plus grand désespoir.

La semaine dernière, le ministère de la Santé a annoncé que le laboratoire biologique de l'Institut national de médecine légale était en mesure de produire un profil génétique complet, à partir des restes prélevés lors de l'ouverture de la tombe d’un enfant nommé Yossef Melamed. C'est une percée qui prouve que même après 70 ans, il sera possible d'identifier les restes qui seront retrouvés dans les tombes. En 1997, les tombes de dix enfants ont été ouvertes et les restes d'une vingtaine de corps y ont été découverts. Cependant, la technologie de l’époque n'a pas permis de produire un ADN précis et d'identifier les enfants. Pour cette raison, les tombes ont été refermées et les familles sont restées sans réponse.

Après cette nouvelle encourageante, l'Institut de médecine légale a contacté la famille Melamed pour lui demander de prélever un échantillon d'ADN afin d'effectuer une comparaison génétique et de pouvoir enfin fournir une réponse claire à leur question : le corps enterré au cimetière Nachalat Yitzhak à Tel Aviv est-il bien celui de Yossef ?

Depuis lors, une autre tombe a également été ouverte. On a dit à la famille qu'il s'agissait de Hamma Karve, une jeune mère âgée de 17 ans qui avait disparu de l'hôpital Assaf Harofeh alors qu'elle y était hospitalisée. 30 ans plus tard, un comité d'enquête a désigné une tombe du cimetière de Segulah comme étant la sienne, même si un nom de famille différent y était inscrit. La famille Karve a demandé à vérifier si c’était bien Hamma qui y était enterrée et non pas une autre personne. Les restes extraits de cette tombe sont actuellement examinés à l'Institut de médecine légale. Après l’établissement d'un profil génétique, il sera possible de le croiser avec l'ADN de la famille.

Dans les semaines à venir, sept autres tombes devraient être ouvertes, avec l’approbation du tribunal dans le cadre de l'affaire gérée par les avocats Nurit Koren, Doron Radei et Rami Tsovari. Néanmoins, comme mentionné plus haut, l'ouverture de tombes individuelles ne résoudra pas toute l'affaire.

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Lois juives : Le mikvé, bain de jouvence ou bain de souffrance

Lois juives : Le mikvé, bain de jouvence ou bain de souffrance

Elles ont observé avec assiduité les lois de Nida (pureté familiale) mais se sont senties profondément frustrées, esseulées et humiliées. Aujourd'hui, alors que la Nida est devenue un sujet brûlant, elles veulent que leur voix soit également entendue : cinq femmes qui décident d’elles-mêmes quand se rapprocher et quand s'éloigner de leur partenaire s’expriment sur les blessures et les cicatrices que cette Mitsva, commandement divin, a laissé en elles.

Ayala Dekel, 39 ans de Modi'in, directrice de la yeshiva laïque de Bina

Dans l'une de mes conversations avec la personne qui m’a préparée au mariage, nous avons parlé du moment où je perds du sang – et où je deviens immédiatement impure. Chaque écoulement de sang. Chaque tache. Et depuis lors, j'ai commencé à me vérifier tous les jours et à attendre le moment où la couleur changera, comme un carton rouge qui nous contraindra à prendre nos distances.

" Ce sera pareil au moment des accouchements ", m’a-t-elle alors dit. " Pendant les accouchements ? ", lui ai-je demandé. Mais c'est un moment où l’on se sent si vulnérable, qui n’a aucun lien avec les relations sexuelles, une étape de votre vie où vous avez plus que jamais besoin d'un câlin de la part de votre mari, la personne la plus proche de vous au monde. " Ce n'est pas facile, m’a-t-elle répondu, mais c'est la loi ".

Nida. Exclusion. Rejet. Tous les mois, l’un après l’autre. Il est interdit de toucher. Il est interdit de se rapprocher. Il est interdit de s’étreindre. C’est interdit. Interdit. Interdit

Ce besoin de chaleur corporelle qui ne peut pas toujours être satisfait. Un sentiment de culpabilité qui enfle dans le cœur lorsque l'on envisage de partir en vacances mais que l'on se heurte aux sept jours de pureté. Ou quand il est clair que vous êtes sur le point d’ovuler, mais que la période de pureté se trouve rallongée à cause d’une tache rebelle qui vous fera manquer l'ovulation cette fois aussi.  Et si vous voulez tout de même tenter d’aller au mikvé à temps, vous devrez mettre votre sous-vêtement dans une enveloppe et l’envoyer à un tiers. Pourquoi voudrais-je envoyer ma culotte à un homme étranger pour qu’il l’examine ?

La période de Nida n'est pas une chose simple.

Dans l'environnement dans lequel j'ai grandi, le corps était un non-dit, invisible. Tout contact, tout regard hasardeux était un désastre potentiel. Mon corps et moi étions deux entités distinctes : il essayait de me tirer vers le bas, vers les royaumes du péché, et j'étais censée l’élever dans des sphères hautes et pures. Et tout cela dans le plus grand silence. Mais juste après le mariage, la situation a changé : chaque mois, j'ai dû l’exposer à la balanit (la femme chargée de surveiller l’immersion dans le mikvé), me tenir nue devant elle, gênée, pendant qu'elle m’examinait et mesurait mon niveau de pureté. Rien dans mon adolescence pudique ne m'avait préparé à cette transition brutale. Personne ne m'avait dit qu’après le mariage, mon corps tomberait dans le domaine public.

Petit à petit, j'ai pris la responsabilité de mon corps, j'en ai exclu les paramètres halakhiques, les interdits, les taches et les impuretés. J'ai commencé à l'aimer, à découvrir les pouvoirs qui se cachent en lui, à lui donner une place dans le monde.

Cette révélation, le fait de pouvoir choisir pour mon corps, affirmer qu’il est en ma possession en et non en celle des hommes qui ont écrit la halakhah, fut une révélation foudroyante qui a changé mon monde. Je suis restée profondément enracinée dans le monde juif, connectée à mes racines culturelles et spirituelles. Mais cette fois - librement. Une liberté grâce à laquelle, les doigts tremblants sur le clavier, je peux aussi écrire ces mots.

Anonyme, 36 ans, du centre du pays

J’ai toujours été religieuse et il était clair pour nous que nous respecterions les lois de pureté familiale, mais après le mariage, ce concept est devenu choquant. Apporter mes sous-vêtements à un rabbin pour qu’il les regarde et décide quoi faire était une expérience inconcevable, insupportable et humiliante. Ajoutez à cela l'expérience du mikvé, nue devant une balanit qui me soupçonne de n’être ni assez religieuse, ni assez pure.

J'ai essayé de rendre l'événement du mikvé romantique et intime, mais la vérité est autre. Mon mari et moi nous sentions plus distants que jamais après deux semaines de séparation. Il y avait comme un obstacle entre nous et rarement de coordination dans le désir sexuel ce soir-là. C'était tellement artificiel et même si j'ai tout fait pour l’éviter, j’ai fini par mettre fin à ce qui a somme toute été la période la plus humiliante de ma vie.

J'ai beaucoup lu et appris au sujet de cette mitsva et de ses origines et j'ai soudain compris ce sentiment d'aliénation : ceux qui ont inventé cette humiliation sont des hommes, qui n'ont rien à voir avec le corps de la femme. Leur but est de donner des limites à la femme, de circonscrire ses désirs et l'égalité qui aurait pu exister entre elle et son partenaire.

Après la disparition du monde de toutes les impuretés masculines, seule l'impureté féminine est restée, pieusement préservée. C'est ce que je ressens aujourd'hui, 16 ans après mon dernier mikvé. Des toiles de peur et de contraintes se sont tissées autour de la Nida pour préserver la souveraineté sur le corps de la femme et ainsi la contrôler.

J'ai décidé de ne plus participer à cette excommunication. Je ne serai pas exclue, je ne suis pas impure ! Mon cycle menstruel est sacré et mon corps est sain et merveilleux. Personne ne s’immiscera dans ma matrice, dans notre couple et dans notre vie privée.

Talia Golan - Dr Lamgender, chercheuse, écrivaine et conférencière sur les droits des femmes dans le domaine médical et militante sociale

J’ai respecté les lois de Nida pendant de trop nombreuses années. Pendant de trop nombreuses années, je me suis sentie sale, impure, rejetée, aliénée. Pendant de trop nombreuses années, j'ai vécu dans la peur que le pire m'arrive si je n’étais pas assez pointilleuse. Je me vois encore vérifiant mes pertes vaginales deux fois par jour avec un morceau de tissu blanc. Ne pas oublier, avant le coucher du soleil. Je me souviens de mon anxiété à propos de la possibilité de trouver un petit point rouge et de devoir tout recommencer.

J'étais une toute jeune femme quand j’ai pris les cours de préparation, cérémonie d'initiation de la société religieuse pour une femme sur le point de se marier. Une cérémonie d'intimidation au cours de laquelle j'ai été exposée à tout le "bon", le "merveilleux", le "divin" et le "spirituel" qui seraient mon lot si je suivais les instructions et ne posais pas de questions.

"Pendant deux semaines, vous allez vous embrasser, vous étreindre, avoir des relations intimes - et les deux semaines suivantes, vous resterez loin de lui. Ne vous déshabillez pas en sa présence, ne le touchez pas, ne lui passez pas d'objet de peur que vos mains se touchent et que vous le rendiez impur. C’est  le mode d’emploi pour une relation de couple merveilleuse et une vie heureuse ".

Le rite du mikvé semble romantique et spirituel, mais c'est une cérémonie qui préserve les rapports de force entre les femmes et les hommes : une cérémonie outrageante au cours de laquelle des balaniot humilient des femmes en examinant leur corps avec une minutie halakhique pour s’assurer qu’aucun cheveu ou égratignure n’annulera les effets de l'eau purificatrice. Une cérémonie misogyne et discriminatoire, où une femme doit s’immerger pour que l'homme puisse la toucher. Pas un mot sur ce qui vous irait, ce que vous aimeriez, sur la manière dont vous vous sentez dans votre corps. Pas un mot sur vos désirs, vos envies, les moments qui vous conviennent. Vous n'existez pas. Vous êtes l’outil contenant les désirs de votre mari et la diablesse tentatrice.

Les femmes de la société religieuse passent par un rouleau compresseur et des années d'éducation qui les rendent soumises jusqu'à l'abnégation. Les années de grossesses et les accouchements ne permettent pas du tout d'apprendre les désirs du corps. Des années d'exclusion ne permettent pas de voir au-dessus de la muraille et de dire : " Cela ne me convient pas ".

Je veux toucher et être touchée quand je le veux et non pas en fonction d’une horloge halakhique. Je veux sentir mon corps et ne pas respecter les commandements divins. Je veux profiter, me reposer et me détendre entre les bras de celui qui est mon conjoint, mon allié et non mon rival. Je veux "avoir mal à la tête" quand ça me convient, et non quand un juge halakhique l’a décidé pour moi.

Ne me vendez pas d'histoires selon lesquelles une femme a besoin de se préserver et de se purifier pour "maintenir la fraîcheur de la relation". Je l’ai fait durant de trop nombreuses années. J’en porte encore les stigmates.

Tal, 34 ans, de Ramat Beit Shemesh 1

Je me souviens bien du mois où j'ai pris la décision de mentir à mon mari et de lui dire que j’étais propre cinq jours après le début de mes règles. Cela durait toujours longtemps et j’étais très frustrée tant que le tissu de vérification ne ressortait pas blanc comme neige. Ensuite, nous devions courir et demander si c’était cacher ou s’il fallait attendre un jour supplémentaire jusqu'au prochain test. Nous rations l'ovulation, mois après mois.

Mon mari était probablement également très affecté et il était secrètement content que je lui dise que c’était bon. Je suis tout de suite tombée enceinte. D'une manière ou d'une autre, il a découvert que je lui avais joué un tour, mais il semble que lui aussi réalisait qu’en agissant autrement, nous ne deviendrions jamais parents.

Après la naissance, je n’avais pas le courage d'aller au mikvé. C'était un soir d’hiver glacial et l'idée de devoir me déshabiller et me tremper me faisait frissonner. Nous avons décidé de compter sur une toilette minutieuse dans notre baignoire. Mon mari, qui étudiait la Torah, a trouvé dans les textes un moyen de contourner la loi.

Au début, nous avons continué à respecter les lois d’éloignement (certains rabbins disent qu'un mari et une femme n'ont même pas le droit de jouer aux échecs pendant cette période). Mais assez rapidement, nous avons senti que cela ne tenait tout simplement pas la route. On peut dire que le fait de négliger cette mitsva nous a entrainés à faire de même avec d’autres mitsvots. Nous avons décidé de les examiner avec un regard plus critique. Bien que mon mari et moi soyons issus de familles vraiment orthodoxes, nous pensions qu'il était impossible de continuer ainsi. Ma conscience féminine a alors pris vie.

Anonyme, 40 ans du nord du pays

Nous nous sommes mariés très jeunes. Nous ne venions pas de foyers particulièrement religieux mais le cadre halakhique nous convenait à cette époque. Nous avons expérimenté cette idée en suivant les règles à la lettre et en faisant des ajustements au fil du temps. Nous vivions dans un petit village où chaque femme avait une clé du mikvé, il n’y avait pas vraiment de balanit, il suffisait d'appeler une amie pour vous accompagner et répondre amen à la bénédiction. C'était parfois sympa de se retrouver comme ça hors du quotidien et je n'étais pas pressée de rentrer chez moi. Après tout, la nuit du mikvé n'a rien de spontané ou d'un sursaut de passion, tout est compté et planifié. Nous croyions en cette démarche pour préserver notre couple.

Les années passant, nous avons déménagé dans une grande ville, nos enfants sont nés et  l'expérience du mikvé est devenue beaucoup moins confortable et encore plus mécanique, à cause de la balanite inconnue et de la honte que je ressentais à me tenir nue devant elle pour l’inspection. Et ce après une course contre la montre dans les jours qui précédaient, rendez-vous chez le coiffeur, l’esthéticienne ou la pédicure. Le soir, je rentrais à la maison auprès de mon conjoint bien-aimé qui halakhiquement (et socialement) n'était pas tenu de se préparer du tout pour tout cet événement, il était juste là à m'attendre. L'asymétrie dans la mitsva me dérangeait de plus en plus.

Un soir, j'ai abordé le sujet avec mon mari. Nous nous sommes servis un verre de vin et avons décidé ensemble que nous ne le ferions plus. C'était une décision de couple, de vivre nos vies avec une boussole intuitive - et cela nous rend très heureux.

Source Mako.co.il quotidien israélien article traduit par Judith Douillet 

 

"En 1993, j'étais rédactrice dans le premier magazine juif en France, Shalom Madame, l'un des sujets que nous avions choisi pour un des numéros était justement le MIKVE, le bain rituel.

J'ai rencontré le Rav Shlamé alors spécialiste de la question,à Paris,  voici les termes de la conclusion de notre entretien "En effet, si le bain rituel a pour but de purifier de l'impureté de mort l'épouse à l'issu de  ses règles, il convient de rappeler qu'aujourd'hui nous sommes tous contaminés par l'impureté de la mort, depuis la disparition de l'eau lustrale"

En définitif tous les rituels observés depuis des siècles étaient dans un but ultime, de ne pas les oublier, afin de pouvoir les observer en Israël dans un premier temps mais  également lors de la reconstruction du 3eme Temple.

L'eau lustrale était composée des cendres de la peau d'une vache rousse déversées dans l'eau du bain. Cette association permettait à tous les juifs de se purifier à la suite d'un deuil ou lors d'un contact avec un cadavre humain." Claudine Douillet

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Un policier arabe à un Juif « Israël nous appartient jusqu'au dernier grain de sable» -vidéo-

Un policier arabe à un Juif « Israël nous appartient jusqu'au dernier grain de sable» -vidéo-

A., capitaine de réserve résident de Guivat Olga, s’est rendu vendredi dernier à la mer comme à son habitude pour se baigner avant Chabat.

Alors qu’il s’apprêtait à regagner son véhicule pour rentrer chez lui, des habitants du quartier l’ont interpellé et lui ont dit qu'un groupe d’Arabes faisait des dégâts sur la plage : barbecue, narguilés, alcool, musique forte, harcèlement des résidents, menaces et intimidations. De tels incidents sont devenus monnaie courante au cours de l'année écoulée, notamment des tentatives de viol et de nombreux cas de harcèlement sexuel.

A s’est joint au groupe pour s’efforcer d’aider. Ils ont abordé certaines des familles arabes pour qu'elles arrêtent leur tapage et ont tenté de calmer la situation. C’est alors qu’une femme arabe s'est levée et a jeté sa chaussure au visage d’A. Une émeute a éclaté sur place.

Malgré tout, A. a conseillé à toutes les personnes présentes de ne pas en venir aux mains et de ne pas recourir à la violence. Il a même empêché certaines personnes présentes de le faire. Pendant ce temps, la femme arabe a appelé la police, et pour une raison quelconque, cette dernière a choisi d'entendre une seule partie de l’histoire. De plus, la femme a désigné A. comme étant le facteur menaçant alors qu'il était intervenu en tant que modérateur.

La police a demandé à A. de décliner son identité mais ce dernier a tout d’abord voulu savoir pour quel motif. Il a dit à la police qu'il voulait porter plainte contre la femme arabe qui lui avait lancé sa chaussure, mais ils ont exigé qu'il soit arrêté, 20 minutes avant Chabat, bien qu'il soit juif religieux.

A a raconté : " Au cours de la conversation avec la police, un policier arabe, qui n'était pas du tout présent auparavant, est arrivé et a procédé à une arrestation violente et très choquante, d'une brutalité indescriptible et disproportionnée par rapport à l'incident, sans aucun préavis. Ils m’ont jeté à terre, recourant à une violence manifestement déraisonnable tout en utilisant un taser alors que j'étais déjà allongé sur le sol et que je n’opposais aucune résistance ". Voici de quelle manière un officier de réserve est humilié sans aucune raison valable face à un groupe d’arabes!

L’homme a été traîné jusqu’à la voiture de police de manière brutale et humiliante alors qu'il n'avait opposé aucune résistance et n'avait pas eu recours à la violence. Il a raconté que le policier avait d’abord ignoré puis refusé de lui rendre sa kippa et de prévenir sa femme qui l'attendait à la maison. Pour cette dernière, il était sorti pour un simple bain en mer et il savait que son retard serait source d’inquiétude.

Au cours de la rédaction du rapport, on lui a signifié qu'il était en état d'arrestation. Pendant qu’il remplissait les formulaires, le policier arabe a téléphoné à l'un des autres policiers qui avait assisté à la scène pour lui demander quel motif de plainte il devait cocher car lui-même ne comprenait pas la situation.

Pendant ce temps, la femme arabe qui avait jeté la chaussure est également arrivée au poste, elle a parlé au policier en arabe pendant qu’il écrivait, sans que A., qui ne comprend pas l'arabe, n’ait aucun moyen de savoir si elle mentait ou non.

Au grand étonnement d'A., le policier lui a dit : " Ne crois pas que vous ayez l’apanage du sionisme. Cette terre est à nous et je me battrai pour elle jusqu'au dernier grain de sable ".

Comme si cela ne suffisait pas, A. a été emmené pour un interrogatoire. Après que l'enquêteur ait entendu les deux parties et regardé les vidéos, il a admis devant A. qu'il avait honte du comportement de la police, qu’il ne comprenait pas pourquoi cet incident avait pris de telles dimensions ni pourquoi il n’avait pas été résolu verbalement, avec sang-froid et sans avoir recours à la violence.

L'enquêteur a ajouté qu'il ne faisait aucun doute que A. devait être rendu à sa femme et à ses enfants qui n'avaient à cet instant présent toujours aucune idée de l'endroit où il se trouvait. Il lui a ôté les menottes et est allé s’entretenir avec le policier.

Cependant, la situation a à nouveau basculé. Après plusieurs heures d'impuissance et d'incertitude dans l'attente de la décision de l'officier de garde, l'enquêteur est revenu et déclaré qu'il était vraiment désolé mais que, contrairement à ce qu'il estimait, la décision avait été prise d'envoyer A. en détention au Centre de Kishon jusqu'à la fin de la procédure. Il l’a alors à nouveau menotté.

A a demandé à parler à l'officier et a essayé de comprendre quelle était la raison de la prolongation de sa détention mais l'officier lui a seulement répondu qu’il s’agissait  " d’instructions émanant d’en haut ".

Après de longues heures d’attente et malgré d'innombrables demandes et supplications pour pouvoir rester au poste de police afin de ne pas transgresser Chabat, A. a été emmené au centre de détention de Kishon à 1h30 du matin.

Pendant tout ce temps, A. a supplié les policiers d'informer sa femme d'une manière ou d'une autre qu'il était en état d'arrestation mais personne n’a pris sa demande en compte. Un proche de A. a eu vent de cette histoire et s’est rendu à pied pendant la nuit de Chabat au commissariat. Il est arrivé quelques minutes après son transfert. Les policiers lui ont alors effrontément menti en lui disant que A. avait demandé de ne pas informer sa femme qu'il était en garde à vue.

Sa détention au centre de Kishon s'est prolongée jusqu’à dimanche dans des conditions difficiles et déraisonnables. Il a été placé dans une cellule avec huit détenus arabes issus de Jénine - un officier combattant de réserve avec des Arabes de Jénine !

A souligne que sa kippa ne lui a pas été rendue et qu’il n’a pas reçu de vin pour le Kiddouch et la Havdalah. Pendant Chabat, il a même été physiquement menacé par certains des prisonniers.

Samedi soir, A. a été emmené au tribunal de première instance de Haïfa. Sur place, le représentant de la police a demandé une prolongation de détention de cinq jours jusqu'à la fin de la procédure. La raison : A. possède une arme à son domicile et il est dangereux pour la population. Ceci malgré le fait qu'il n'était pas armé au moment de l'incident. Le juge n'a pas compris quel lien pouvait bien relier les événements entre eux et a ordonné la libération immédiate de A.

L'organisme ‘Torat Le’hima’, vers lequel A. s'est tourné pour obtenir de l'aide, a résumé le cas : " Cette histoire choquante n'est pas seulement l’aventure personnelle d'un citoyen qui s’est retrouvé dans une situation discriminatoire et injuste, mais c'est l’histoire de ce qui se passe dans la police.

Lorsqu'un policier arabe, vêtu d'un uniforme, dit à un détenu juif que cette terre appartient aux Arabes et qu'il se battra pour elle jusqu'au dernier grain de sable, cela nous montre qu'il y a réellement une lutte nationaliste ouverte, à tous les niveaux, contre les Juifs dans l'État d'Israël. «  Même les Arabes portant des uniformes s’y identifient et participent à la lutte "

Le porte-parole de l'organisme ‘Torat Le’hima’ a déclaré : " Bien sûr, il y a de nombreux soldats et policiers non juifs qui servent fidèlement l'État et ses  citoyens, mais si nous ne traitons pas le cas des policiers qui harcèlent et discriminent les Juifs et utilisent la police israélienne contre le peuple d'Israël, notre système d'application de la loi sera neutralisé et ne soutiendra plus le peuple d'Israël ".

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Israël : agressé par un gang palestinien il s'en sort par miracle -vidéo-

Israël : agressé par un gang palestinien il s'en sort par miracle -vidéo-

Bonjour à tous, je m’appelle Reouven Arkha, j’ai 32 ans, je suis divorcé et père d’un enfant. Je suis chauffeur de taxi depuis 8 ans et j’habite à Maalot depuis quelques mois.

Après une série de traitements médicaux consécutifs à l’agression que je vais vous détailler, j’ai dû cesser malgré moi mon activité de chauffeur de taxi.

La semaine dernière, un chauffeur de taxi a été lynché dans la région de Naplouse. Il s’en est sorti par miracle. Cela a fait remonter en moi le traumatisme de mon agression qui s’est déroulée l’année dernière dans des conditions similaires. 

Le 31 mars 2021, j’ai été victime d’un gang palestinien de voleurs de voitures qui se font passer pour des ouvriers et qui utilisent des autorisations et des permis de travail falsifiés pour entrer en Israël.

J'ai été introduit de force dans le village arabe de Shufa par deux jeunes hommes résidents des territoires palestiniens, en zone A. Ils m’ont emmené dans un verger situé au cœur de la ville de Tulkarem et m’ont violemment attaqué.

Mon agression n’a été relatée par aucun organe de presse, aucune organisation gouvernementale n’y a prêté attention. L’Etat d’Israël a fermé les yeux, s’est dérobé et a directement classé cette affaire. C’est la raison pour laquelle je prends aujourd’hui l’initiative de la faire éclater au grand jour.

Voici comment les faits se sont déroulés.

Aux alentours de 18h, je suis arrivé aux abords d’Avnei ‘Hefetz. J’ai reçu les instructions relatives au lieu du rendez-vous sur mon portable par WhatsApp et j’ai attendu les ouvriers sur la route principale à l’entrée du village.

Je précise que le village de Shufa se trouve à un kilomètre au sud de la localité juive d’Avnei ‘Hefetz en Samarie.

Tous leurs appels ont été passés via WhatsApp et je les ai moi-même également appelés de façon habituelle, de sorte que leurs numéros de portable ont pu être répertoriés sur les listes d'appel de la société de téléphonie mobile.

J’ai patienté 10 minutes puis deux résidents palestiniens sont montés dans ma voiture et m’ont présenté leurs permis de travail.

Je rappelle que jusqu’à mon entrée forcée dans le village de Shufa, nous nous trouvions toujours en territoire israélien. J’étais censée sortir par le poste de contrôle principal adjacent au village de Taibeh en direction des territoires israéliens.

Lorsque je leur ai demandé où ils allaient, ils m'ont menacé verbalement et m’ont forcé à pénétrer dans le village de Shufa. Une Mazda Lantis année 2001/2 couleur champagne immatriculée en Israël avec quatre hommes à bord nous a alors rejoints.

J'ai senti que quelque chose de grave était en train de se produire et j'ai immédiatement allumé les feux de détresse de mon véhicule.

J’ai regardé autour de moi dans l’espoir de parvenir à alerter le poste de garde située à l’entrée du village. C’était ma seule chance de  trouver de l’aide et de sortir indemne de cette situation. Malheureusement, il n’y avait personne. Aucun soldat ni agent de sécurité n’y assurait de surveillance.

Alors que nous attendions une autre personne qui était censée arriver, ils m’ont forcé sous la menace à pénétrer dans le village et  m'ont emmené dans un verger.

Arrivé sur place, j’ai arrêté mon véhicule et l’un des hommes qui se trouvaient derrière moi m’a attrapé par le cou. Il a commencé à m’étrangler, m’a insulté en me traitant de " Juif répugnant " et m’a menacé de mort, m’assurant que si je ne sortais pas immédiatement du taxi, il me trancherait la gorge.

Au début, j'ai résisté sans user de violence, et j'ai lutté pour ne pas sortir du taxi.

Ma ceinture sécurité était toujours bouclée et à mesure qu’il tentait de me tirer hors du véhicule, je sentais que je commençais à étouffer. C’est alors que le second agresseur a commencé à me frapper à coups de poings au visage et au corps.

Après une lutte qui a duré de longues minutes, le premier agresseur, qui tentait de m’étrangler, m’a subitement lâché, il a sorti un cutter de couleur bleu clair et m'a blessé à la jambe au-dessus du genou gauche.

Ensuite ils m'ont tous les deux attaqués avec des pierres et m'ont jeté plusieurs fois dans le fossé du verger. Alors que je gisais au fond du trou, ils m’ont lancé des dizaines de pierres.

Lorsque j'ai réussi à m’extirper du fossé, j'ai empoigné l'un de mes assaillants qui était assis dans le taxi à la place du conducteur et je l’ai poussé dehors. Il m’a alors à nouveau attaqué avec son cutter et a essayé de me trancher la gorge.

De la main gauche, je me suis emparé de la lame du cutter et je l’ai cassée, avant de jeter l’arme au loin dans le verger.

Suite à ma tentative de résistance, les deux assaillants m'ont agrippé, ils m’ont soulevé et m’ont jeté sur les rochers. Bouillants de rage, ils ont recommencé à me lapider avant de me jeter à nouveau dans le fossé.

Ils m’ont roué de coups pendant de longues minutes. J’étais complètement épuisé mais j’essayais de me protéger au mieux le haut du corps et le visage pour éviter d’être gravement blessé.

Ils m’ont prévenu que si j’essayais de résister à nouveau, ils me tueraient. J'ai fini par cesser de lutter et, complètement impuissant, je les ai regardé monter dans mon taxi et s’enfuir avec toutes mes affaires.

Je me suis retrouvé seul dans le verger, couvert de sang et à bout de souffle. Je souffrais beaucoup et j’étais complètement désespéré. Je me demandais par quel miracle j’allais réussir à rester en vie.

Je suis parvenu à me relever et j’ai marché en direction des habitations situées au bout de la route tout en criant à l’aide en arabe.

Je suis arrivé en sang à l'entrée de la cour de la première des maisons et là, une résidente du village, une femme âgée de 70 ans, m'a aperçu. Elle m’a interpellé et a appelé ses enfants qui ont commandé une ambulance du Croissant Rouge appartenant à l'Autorité Palestinienne.

Les ambulanciers ont pris contact avec l’armée israélienne qui m’a délivré du village arabe. De là, j’ai été transporté d’urgence en ambulance à l’hôpital Meïr de Kfar Saba.

Aujourd’hui, je n’ai plus aucun revenu et je n’ai reçu aucune compensation financière de la part de l’Etat. Je ne suis reconnu dans aucune institution, organisme gouvernemental ou sécuritaire quel qu’il soit. Mon histoire a été étouffée et n’apparaît dans aucune archive.

Je suis divorcé et père d’une petite fille âgée de 9 ans. Je paye une pension alimentaire et des impôts en tant que travailleur indépendant. Suite à cet incident, je me suis retrouvé sans aucun revenu, sans ressources et sans emploi fixe. J’ai beaucoup de mal à me stabiliser, financièrement, mentalement et physiquement.

Cette agression m’a laissé beaucoup de séquelles, j’ai de nombreuses cicatrices et je souffre de stress post-traumatique physique et mental depuis environ dix mois. Je dors souvent dans ma voiture et je vais aux toilettes chez des amis qui m'ouvrent les portes de leur foyer et me tendent la main avec bienveillance.

Je me sens complètement démuni et je ne sais pas vers qui me tourner. Cet épisode de ma vie m'empêche de continuer à mener une vie saine et normale. Je voudrais avant tout reprendre ma routine quotidienne et recommencer à vivre dignement.

J’espère que mon témoignage retiendra votre attention.

 

 

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Huit prières juives dont vous n'avez jamais entendu parler

La plupart des prières juives sont récitées à intervalles réguliers ou à des occasions spécifiques, mais quelques-unes sont dites dans des circonstances qui sont tout sauf routinières.

La plupart des prières juives sont récitées à des moments précis et récurrents. Pensez aux bénédictions dites au réveil le matin, ou aux liturgies spécifiques aux fêtes, ou aux bénédictions récitées avant et après la nourriture et la boisson.

Mais certaines sont récitées à des occasions plus rares, ou en voyant ou en entendant quelque chose qui est inhabituel. Vous trouverez ci-dessous huit de ces prières et bénédictions que vous n'avez peut-être jamais rencontrées auparavant.

1) Bénédiction du soleil

La «bénédiction du soleil», ou Birkat Ha’hamah, est sans doute la bénédiction la plus rare de tout le judaïsme, récitée seulement une fois tous les 28 ans, lorsque – selon le Talmud – le soleil est à l'endroit précis du firmament comme il l'était quand il a été créé. La bénédiction a été récitée pour la dernière fois en 2009 à la veille de la Pâque. La bénédiction est la même que celle dite en voyant d'autres merveilles naturelles.

2) Prière pour un rêve déroutant

Selon le Talmud, celui qui fait un rêve qu'il ne comprend pas devrait réciter une prière demandant de la clarté. La prière doit être dite pendant le temps de la bénédiction sacerdotale (généralement récitée en diaspora pendant l’office de Mousaaf des fêtes). Le texte intégral de la prière est présenté dans le Talmud et est inclus dans de nombreux livres de prières.

3) Bénédiction en voyant un sage

Selon le Shoul’han Aroukh, le code de la loi juive, il faut réciter une bénédiction en voyant un homme sage. Le texte est différent selon que le sage en question est juif ou non.

4) Bénédiction sur un arc-en-ciel

Les arcs-en-ciel sont profondément symboliques dans le judaïsme. Après le déluge dans la Genèse, Dieu dit qu'un arc-en-ciel est un souvenir de sa promesse de ne plus jamais détruire le monde par un déluge. Les rabbins du Talmud étaient d'accord pour dire qu'il fallait dire une bénédiction quand on en voyait un, bien qu'ils n'étaient pas d'accord sur la nature de cette bénédiction. La solution était de combiner deux bénédictions en une.

5) Bénédiction en voyant une créature inhabituelle

La loi juive prescrit la récitation d'une bénédiction en voyant une personne ou un animal inhabituel, bien qu'il existe un large éventail d'opinions sur le type d'animal admissible. Selon les codes juridiques juifs, cela inclut une personne albinos, une personne naine, une personne extrêmement grande, un singe et un éléphant.

6) Bénédiction sur le tonnerre

La Mishna déclare que l'on doit dire une prière spécifique sur le tonnerre.

7) Bénédiction sur la beauté

Le Shoul’han Aroukh déclare qu'il faut réciter une bénédiction en voyant un bel arbre, animal ou humain.

8) Bénédiction à la vue de 600 000 personnes

La source de cette bénédiction vient du Talmud, qui explique que la bénédiction est destinée à reconnaître la diversité de l'humanité et à affirmer la pleine connaissance de Dieu de ce qui est contenu dans leurs cœurs.

Source : Myjewishlearning

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High-Tech Israël : diagnostiquer les maladies psychiatriques grâce à une application

Montfort lance l'application révolutionnaire Brain Profiler, qui sera envoyée avec l'astronaute israélien Eytan Stibbe dans la Station spatiale internationale en 2022.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, plus de 300 millions de personnes dans le monde souffrent de troubles psychiatriques tels que la dépression clinique ou la schizophrénie. Mais ils ne peuvent être diagnostiqués que sur la base de l'observation et de la description des symptômes.

C'est le problème que la startup médicale israélienne Montfort (Mon4T) vise à résoudre avec son nouveau Brain Profiler.

Cette méthode scientifique considère les troubles mentaux comme des troubles cérébraux pouvant être diagnostiqués avec précision de manière clinique.

Développée par le psychiatre praticien et conférencier du Technion, le Dr Abraham Peled, l'approche établit un pont entre la psychiatrie classique et les neurosciences computationnelles.

« Nous ne pouvons pas réparer un système si nous ne savons pas exactement ce qui ne va pas. Il est absolument essentiel que nous découvrions les causes des troubles mentaux si nous espérons un jour les guérir », a déclaré le Dr Peled.

« La frustration de ne pas pouvoir vraiment guérir ces patients m'a poussé à changer mes approches et à me connecter au monde numérique et aux algorithmes, y compris l'application EncephaLog de Montfort».

Montfort utilise déjà la technologie des smartphones et l'intelligence artificielle (IA) pour fournir des tests neurologiques numériques approuvés par la FDA aux patients atteints de maladies telles que la maladie de Parkinson et la maladie de Huntington.

À la suite de sa coopération avec le Dr Peled au cours de la dernière année, Montfort a ajouté à son protocole de test des indicateurs évaluant l'anxiété, la dépression etc.

Montfort traduit les indicateurs numériques collectés en termes familiers aux psychiatres, tels que dépression, anxiété ou psychose, et suggère une explication neurologique, a déclaré le Dr Peled.

« Dans une prochaine étape, la perturbation diagnostiquée sera démontrée par EEG, une procédure qui était auparavant très compliquée à mener et donc disponible uniquement dans les hôpitaux, mais est désormais disponible pour tout patient à domicile. »

Le Brain Profiler sera également bientôt utilisé loin de chez lui, car il a été sélectionné comme l'une des technologies pour accompagner l'astronaute israélien Eytan Stibbe dans son voyage vers la Station spatiale internationale au début de 2022. Les astronautes utiliseront l'application Montfort pour faire auto-tests moteurs et cognitifs tandis que des médecins sur Terre surveilleront leur fonctionnement en temps réel.

Le PDG de Montfort, le Dr Ziv Yekutieli, a déclaré : « Avec la complexité du cerveau humain en général, et les troubles psychiatriques en particulier, les psychiatres ont du mal à suivre les progrès dans d'autres domaines médicaux. Un praticien doit prendre des décisions cliniques basées sur des données subjectives et non quantitatives, qui sont recueillies au hasard, lors de courtes visites cliniques, et qui ne reflètent pas l'état réel du patient tout au long de sa vie quotidienne. Ces difficultés limitent la capacité du psychiatre à traiter le patient de manière optimale, et limitent la capacité des laboratoires pharmaceutiques à développer de nouveaux médicaments.

Source : Israel21c

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USA : une ancienne députée impute la responsabilité du 11 Septembre aux Juifs

L'ancienne députée démocrate du Congrès et candidate à la présidentielle du Parti vert Cynthia McKinney a tweeté un message dangereusement antisémite lundi après-midi, accusant les Juifs d'être derrière les attentats du 11 septembre.

Ce tweet a depuis été supprimé pour violation des règles de Twitter.

McKinney a partagé une photo de l'incendie des tours jumelles, avec une main insérant une pièce de puzzle sur laquelle figurait le mot « Sionistes », pour composer la phrase complète « Les sionistes l'ont fait ». Elle a sous-titré le tweet "La dernière pièce du puzzle".

Parmi ceux qui ont condamné son complot antisémite, le membre du Congrès de New York Jamaal Bowman.

"À une époque où la haine antisémite augmente à l'échelle nationale et où la solidarité n'a jamais été aussi importante, c'est ce que nous n'allons pas faire. C'est antisémite. C'est haineux. C'est malavisé et ignorant", a-t-il déclaré.

Contrairement à la condamnation de Bowman et d'autres personnalités publiques, Maram Susli, une créatrice australo-syrienne de YouTube, connue sous son pseudonyme sur les réseaux sociaux "PartisanGirl", a tweeté son accord dans les réponses, disant "Aux sceptiques, lisez ceci", avec un lien à un article prétendant prouver la théorie dangereuse. McKinney a ensuite retweeté la réponse de Susli, continuant à pousser le complot.

Susli, une analyste géopolitique autoproclamée, a elle-même été impliquée dans un certain nombre de scandales antisémites.

Ce n'est pas la première fois que McKinney partage des allégations antisémites en public ou sur ses réseaux sociaux. En 2009, elle a accusé « le lobby pro-israélien de saboter sa carrière politique », selon la Ligue Anti-Diffamation.

Elle a également fait référence à des complots concernant les Rothschild, qui prétendent que la célèbre famille juive contrôle la richesse et les institutions financières du monde dans des tweets passés, et a partagé des affirmations selon lesquelles « des personnes puissantes conspirent pour kidnapper des enfants et ont des rituels de sang », une croyance qui est directement lié à la diffamation antisémite.

À la suite de la frappe américaine qui a tué Qasem Soleimani en janvier 2020, McKinney s'est adressé à Twitter en déclarant : « Garanti : la déclaration de Trump sur Soleimani et l'Iran a été écrite en Israël. TOUT N’EST QUE MENSONGES. Donald Trump est une marionnette sioniste ».

Plus récemment, en mai 2020, elle a partagé un lien vers un article de Haaretz et a déclaré, dans une démonstration de négationnisme, que "le chiffre des Juifs tués pendant l'Holocaust] n'était pas de six millions".

Source : Jpost

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Dubaï : la nouvelle tactique locale pour arnaquer les Israéliens

« L'employé m'a donné une somme et a dit que c'était ce qui me revenait. J'ai fait un calcul rapide et j'ai constaté qu'il manquait 150 NIS », décrit un voyageur israélien qui s'est fait escroquer en convertissant de l'argent. Ainsi, de plus en plus d'Israéliens qui se sont rendus récemment à Dubaï ont découvert que de l'argent leur avait été volé par la même méthode.

Lire notre précédent article sur le sujet 

Après les arnaques des loueurs de voitures à Dubaï et des chauffeurs de taxi, de nombreux Israéliens ont découvert qu'ils avaient été victimes de vol alors qu'ils échangeaient de l'argent lors d'un voyage à Dubaï, auprès de changeurs situés dans les rues, les centres commerciaux et même à l'aéroport.

"C'est devenu la norme à Dubaï de voler les touristes israéliens, surtout au moment du change", a expliqué un guide touristique israélien. « Ils profitent du fait que nous sommes enthousiasmés par leur pays et que nous oublions de vérifier combien d'argent nous avons reçu de l'employé du Change. Cela arrive quotidiennement. Parfois, le touriste israélien se sent floué mais généralement pas du tout. Ce sont des sommes qui varient entre 30 et 100 NIS lorsque vous échangez quelques milliers de dollars en dirham.

"Parfois, ils comptent même rapidement et mélangent les billets. Les Israéliens quittent ensuite le bureau de change, découvrent qu'ils ont été volés mais il est trop tard."

Selon lui, les employés des bureaux de change, qui sont des citoyens étrangers et non-résidents de Dubaï, refusent de rendre l'argent et provoquent souvent les Israéliens en les invitant à porter plainte contre eux auprès de la police. « Les touristes israéliens ont réalisé que s'ils portaient plainte, cela ne les aiderait en rien, parce qu'ils devront rester à Dubaï, témoigner au procès et il peut s’écouler des semaines, voire des mois, jusqu'à ce que la police recueille les preuves.

Yoram, un habitant de Tel-Aviv, a également été choqué d'être délesté de 150 shekels. "Je suis venu échanger 3 000 $ contre des dirham. L'employé m'a donné une somme et a dit que c'était ce qui me revenait. J'ai calculé en fonction du taux de change du dollar face au dirham et j’ai réalisé qu’il manquait 150 NIS. Je suis retourné voir l’employé du Change et il a insisté sur le fait que c'était le compte était bon. Je me suis disputé avec lui, il y a eu des cris mais rien n'a aidé, " a expliqué Yoram avec désespoir. " S'ils m'ont pris 150 shekels, alors combien ont-ils pris à chaque touriste israélien qui est venu échanger de l'argent chez eux ? C'est vrai que Dubaï est une ville belle et cool, mais elle a beaucoup de côtés sombres."

Chen, une habitante de Jérusalem, a également subi un vol similaire. Bien que qu’elle n’ait perdu que 100 NIS, elle s’est retrouvée aussi impuissante que Yoram. "Ils ne sont vraiment pas gentils. C'est très dur, ils vous volent devant vos yeux et vous ne pouvez rien faire. On nous arnaque dans les taxis, dans la location de voitures, au bureau de change. C’est abusé ».

Les hommes d'affaires, les agents de voyages et les guides touristiques israéliens considérés comme expérimentés ont également été victimes de vols dans les bureaux de change. "Moi, en tant qu'agent de voyages, j'ai été escroqué cinq fois", a déclaré A. "Ils insistent toujours sur le fait qu'ils vous ont donné le bon montant, mais quand vous voyez les taux de change sur la carte électronique, vous réalisez que vous avez été abusé. C’est dans leur culture de tricher pour se moquer de vous et gagner de l'argent."

Source : mako.co.il

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