Comment le Qatar et l’Iran financent encore le terrorisme pendant que le Hamas s’effondre

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Comment le Qatar et l’Iran financent encore le terrorisme pendant que le Hamas s’effondre

Les mouvements terroristes face à leur survie : la guerre d’Israël

Une guerre qui change de phase

Les récents événements survenus dans les principales zones de conflit indiquent que la guerre n’est pas terminée, mais qu’elle a plutôt évolué vers une nouvelle phase.

Les organisations terroristes telles que le Hamas, le Jihad islamique et d’autres groupes armés à Gaza et en Cisjordanie, ainsi que le Hezbollah au Liban, ont subi des coups sévères, avec une neutralisation quasi totale de leur puissance militaire.

Ces groupes consacrent désormais leurs efforts à leur survie, se réorganisant avec les ressources humaines et matérielles restantes, tout en menant une guerre de terreur et de guérilla visant à saper le moral et la confiance d’Israël, et surtout, à infliger des douleurs en guise de vengeance.

Une menace inspirée par Daech

Le meurtre atroce d’Arie et Kfir Bibas, ainsi que probablement de leur mère Shiri, rappelle fortement les méthodes sadiques des assassins de Daech lorsqu’ils contrôlaient une grande partie de la Syrie et de l’Irak entre 2014 et 2018.

Ce meurtre, perpétré en novembre 2023 alors que l’armée israélienne commençait son incursion à Gaza, n’était pas seulement un acte de vengeance, mais aussi une tentative d’intimider le public israélien, en particulier les familles des otages, et de dissuader l’armée israélienne.

Bien que cet acte ait été commis par un groupe salafiste extrémiste nommé “Les Seigneurs du Désert”, idéologiquement proche de Daech, le Hamas n’a pas hésité à exploiter cet événement dans sa guerre psychologique, affirmant dès février que la mère et ses enfants avaient été tués, et allant jusqu’à filmer le père, Yarden, recevant la terrible nouvelle de la part de membres du Hamas.

Ainsi, même si le Hamas n’a pas directement commis ce meurtre, il en porte la responsabilité en tant qu’autorité gouvernante de la bande de Gaza.

Les informations occultées volontairement 

Alors que l’accent est mis sur la stratégie de survie de ces groupes terroristes, plusieurs éléments essentiels sont laissés dans l’ombre.

D’une part, la question des financements externes du Hamas et du Hezbollah reste un point crucial :
Le Qatar, principal soutien financier du Hamas, continue de transférer des fonds sous couvert d’aide humanitaire, avec la bénédiction de l’ONU et de certaines puissances occidentales.

L’Iran, pour sa part, a intensifié son soutien au Hezbollah libanais et aux milices chiites en Syrie et en Irak, fournissant des missiles de précision et des drones suicides de type Shahed-136.

Sur le terrain, les rapports du renseignement militaire israélien confirment que des milliers de combattants terroristes du Hamas se sont réfugiés dans les tunnels encore actifs sous Khan Younès et Rafah, ce qui empêche une victoire totale sans une opération militaire terrestre massive.

Contrairement aux affirmations du Hamas, plusieurs commandants supérieurs du groupe, y compris Marwan Issa, ont été éliminés lors des frappes israéliennes.

Avec l'élimination de Yahya Sinwar, le chef du Hamas à Gaza, se pose désormais la question sur la recomposition de la hiérarchie du Hamas, qui devra se tourner vers d’autres figures, comme Saleh al-Arouri (ancien chef adjoint du Hamas, probablement éliminé à Beyrouth) ou Ismail Haniyeh, frère de Yahya basé au Qatar.

Cependant, aucun de ces dirigeants n’a l’expérience militaire et la connaissance du terrain de Sinwar, ce qui risque de créer un vide dans la chaîne de commandement du groupe terroriste.
Ce tournant dans la guerre est crucial et marque une étape décisive dans l’effondrement du leadership du Hamas.

Un autre point concerne les camps d’entraînement du Hamas en Cisjordanie, où les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa et le Jihad islamique palestinien recrutent et arment de nouveaux combattants en prévision d’une éventuelle intensification du conflit.

Le nord de la Cisjordanie, en particulier les zones de Jénine et Naplouse, est devenu un fief du terrorisme urbain, où Tsahal mène des opérations quasi quotidiennes.

Enfin, la dimension humanitaire est souvent instrumentalisée par les organisations terroristes. Plusieurs ONG internationales opérant à Gaza ont été infiltrées par des agents du Hamas, détournant l’aide destinée aux civils pour renforcer leurs infrastructures militaires.

Les récentes enquêtes israéliennes ont révélé des transferts de fonds suspects entre des organisations humanitaires européennes et des entités affiliées au Hamas, un fait que les médias internationaux rechignent à mettre en avant.

Cet ensemble de réalités, pourtant documentées, est souvent édulcoré pour éviter de pointer du doigt les responsabilités des parrains régionaux du terrorisme, notamment l’Iran, le Qatar et la Turquie.

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