A., capitaine de réserve résident de Guivat Olga, s’est rendu vendredi dernier à la mer comme à son habitude pour se baigner avant Chabat.
Alors qu’il s’apprêtait à regagner son véhicule pour rentrer chez lui, des habitants du quartier l’ont interpellé et lui ont dit qu'un groupe d’Arabes faisait des dégâts sur la plage : barbecue, narguilés, alcool, musique forte, harcèlement des résidents, menaces et intimidations. De tels incidents sont devenus monnaie courante au cours de l'année écoulée, notamment des tentatives de viol et de nombreux cas de harcèlement sexuel.
A s’est joint au groupe pour s’efforcer d’aider. Ils ont abordé certaines des familles arabes pour qu'elles arrêtent leur tapage et ont tenté de calmer la situation. C’est alors qu’une femme arabe s'est levée et a jeté sa chaussure au visage d’A. Une émeute a éclaté sur place.
Malgré tout, A. a conseillé à toutes les personnes présentes de ne pas en venir aux mains et de ne pas recourir à la violence. Il a même empêché certaines personnes présentes de le faire. Pendant ce temps, la femme arabe a appelé la police, et pour une raison quelconque, cette dernière a choisi d'entendre une seule partie de l’histoire. De plus, la femme a désigné A. comme étant le facteur menaçant alors qu'il était intervenu en tant que modérateur.
La police a demandé à A. de décliner son identité mais ce dernier a tout d’abord voulu savoir pour quel motif. Il a dit à la police qu'il voulait porter plainte contre la femme arabe qui lui avait lancé sa chaussure, mais ils ont exigé qu'il soit arrêté, 20 minutes avant Chabat, bien qu'il soit juif religieux.
A a raconté : " Au cours de la conversation avec la police, un policier arabe, qui n'était pas du tout présent auparavant, est arrivé et a procédé à une arrestation violente et très choquante, d'une brutalité indescriptible et disproportionnée par rapport à l'incident, sans aucun préavis. Ils m’ont jeté à terre, recourant à une violence manifestement déraisonnable tout en utilisant un taser alors que j'étais déjà allongé sur le sol et que je n’opposais aucune résistance ". Voici de quelle manière un officier de réserve est humilié sans aucune raison valable face à un groupe d’arabes!
L’homme a été traîné jusqu’à la voiture de police de manière brutale et humiliante alors qu'il n'avait opposé aucune résistance et n'avait pas eu recours à la violence. Il a raconté que le policier avait d’abord ignoré puis refusé de lui rendre sa kippa et de prévenir sa femme qui l'attendait à la maison. Pour cette dernière, il était sorti pour un simple bain en mer et il savait que son retard serait source d’inquiétude.
Au cours de la rédaction du rapport, on lui a signifié qu'il était en état d'arrestation. Pendant qu’il remplissait les formulaires, le policier arabe a téléphoné à l'un des autres policiers qui avait assisté à la scène pour lui demander quel motif de plainte il devait cocher car lui-même ne comprenait pas la situation.
Pendant ce temps, la femme arabe qui avait jeté la chaussure est également arrivée au poste, elle a parlé au policier en arabe pendant qu’il écrivait, sans que A., qui ne comprend pas l'arabe, n’ait aucun moyen de savoir si elle mentait ou non.
Au grand étonnement d'A., le policier lui a dit : " Ne crois pas que vous ayez l’apanage du sionisme. Cette terre est à nous et je me battrai pour elle jusqu'au dernier grain de sable ".
Comme si cela ne suffisait pas, A. a été emmené pour un interrogatoire. Après que l'enquêteur ait entendu les deux parties et regardé les vidéos, il a admis devant A. qu'il avait honte du comportement de la police, qu’il ne comprenait pas pourquoi cet incident avait pris de telles dimensions ni pourquoi il n’avait pas été résolu verbalement, avec sang-froid et sans avoir recours à la violence.
L'enquêteur a ajouté qu'il ne faisait aucun doute que A. devait être rendu à sa femme et à ses enfants qui n'avaient à cet instant présent toujours aucune idée de l'endroit où il se trouvait. Il lui a ôté les menottes et est allé s’entretenir avec le policier.
Cependant, la situation a à nouveau basculé. Après plusieurs heures d'impuissance et d'incertitude dans l'attente de la décision de l'officier de garde, l'enquêteur est revenu et déclaré qu'il était vraiment désolé mais que, contrairement à ce qu'il estimait, la décision avait été prise d'envoyer A. en détention au Centre de Kishon jusqu'à la fin de la procédure. Il l’a alors à nouveau menotté.
A a demandé à parler à l'officier et a essayé de comprendre quelle était la raison de la prolongation de sa détention mais l'officier lui a seulement répondu qu’il s’agissait " d’instructions émanant d’en haut ".
Après de longues heures d’attente et malgré d'innombrables demandes et supplications pour pouvoir rester au poste de police afin de ne pas transgresser Chabat, A. a été emmené au centre de détention de Kishon à 1h30 du matin.
Pendant tout ce temps, A. a supplié les policiers d'informer sa femme d'une manière ou d'une autre qu'il était en état d'arrestation mais personne n’a pris sa demande en compte. Un proche de A. a eu vent de cette histoire et s’est rendu à pied pendant la nuit de Chabat au commissariat. Il est arrivé quelques minutes après son transfert. Les policiers lui ont alors effrontément menti en lui disant que A. avait demandé de ne pas informer sa femme qu'il était en garde à vue.
Sa détention au centre de Kishon s'est prolongée jusqu’à dimanche dans des conditions difficiles et déraisonnables. Il a été placé dans une cellule avec huit détenus arabes issus de Jénine - un officier combattant de réserve avec des Arabes de Jénine !
A souligne que sa kippa ne lui a pas été rendue et qu’il n’a pas reçu de vin pour le Kiddouch et la Havdalah. Pendant Chabat, il a même été physiquement menacé par certains des prisonniers.
Samedi soir, A. a été emmené au tribunal de première instance de Haïfa. Sur place, le représentant de la police a demandé une prolongation de détention de cinq jours jusqu'à la fin de la procédure. La raison : A. possède une arme à son domicile et il est dangereux pour la population. Ceci malgré le fait qu'il n'était pas armé au moment de l'incident. Le juge n'a pas compris quel lien pouvait bien relier les événements entre eux et a ordonné la libération immédiate de A.
L'organisme ‘Torat Le’hima’, vers lequel A. s'est tourné pour obtenir de l'aide, a résumé le cas : " Cette histoire choquante n'est pas seulement l’aventure personnelle d'un citoyen qui s’est retrouvé dans une situation discriminatoire et injuste, mais c'est l’histoire de ce qui se passe dans la police.
Lorsqu'un policier arabe, vêtu d'un uniforme, dit à un détenu juif que cette terre appartient aux Arabes et qu'il se battra pour elle jusqu'au dernier grain de sable, cela nous montre qu'il y a réellement une lutte nationaliste ouverte, à tous les niveaux, contre les Juifs dans l'État d'Israël. « Même les Arabes portant des uniformes s’y identifient et participent à la lutte "
Le porte-parole de l'organisme ‘Torat Le’hima’ a déclaré : " Bien sûr, il y a de nombreux soldats et policiers non juifs qui servent fidèlement l'État et ses citoyens, mais si nous ne traitons pas le cas des policiers qui harcèlent et discriminent les Juifs et utilisent la police israélienne contre le peuple d'Israël, notre système d'application de la loi sera neutralisé et ne soutiendra plus le peuple d'Israël ".
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