505 jours d’enfer : le calvaire des otages israéliens dans les ténèbres du Hamas

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505 jours d’enfer : le calvaire des otages israéliens dans les ténèbres du Hamas

Témoignages des otages libérés : plongée au cœur de leur captivité

Après 505 jours de captivité sous le joug du Hamas,  quatre otages israéliens ont été libérés ce samedi. Leurs récits dévoilent des conditions de détention extrêmement éprouvantes, marquées par l’obscurité totale, la malnutrition sévère et des traitements inhumains.

Témoignage d’Elia Cohen

Elia Cohen a été détenu principalement avec Or Levy, Eli Sharabi et Alon Ahel.
Souvent enchaîné aux poignets et aux chevilles, il a subi une blessure par balle à la jambe sans recevoir de soins appropriés, ce qui a entraîné de profondes lacérations dues aux entraves.
Durant de longs mois, le groupe est resté confiné dans des tunnels plongés dans une obscurité totale, sans possibilité de se tenir debout, avec pour seule lumière occasionnelle celle des lampes de leurs geôliers.

Les otages ont enduré une famine délibérée, les ravisseurs consommant de la nourriture devant eux pour accentuer leur souffrance. Isolé de toute information extérieure, Elia ignorait jusqu’à sa libération que sa compagne, Ziv Avod, avait survécu à l’attaque initiale.

Ils ont perdu beaucoup de poids, mais en prévision de leur libération, ils ont été « nourris » avec beaucoup de nourriture. 

Récit d’Omer Shem Tov

Omer Shem Tov a partagé les débuts de sa captivité avec Itay Regev, libéré lors du premier échange en novembre 2023. Après le départ d’Itay, Omer est resté seul, subissant une perte de poids drastique de 17 kg. Contraint de se déguiser en femme musulmane, il a été fréquemment déplacé entre différents lieux de détention, souvent en ambulance, pour déjouer d’éventuelles opérations de sauvetage. Les conditions de vie étaient insalubres, avec un accès limité à l’hygiène et une alimentation insuffisante.

Il a entendu le Premier ministre à la télévision et s'est inquiété lorsqu'il a parlé de détruire le Hamas sans mentionner les otages.  

Il s'efforçait de maintenir la tradition et accomplissait parfois le Kiddush avec les quelques personnes qui étaient en captivité. 

Expérience de Tal Shoham et Omer Vankart

Tal Shoham et Omer Vankart ont été détenus ensemble, forgeant un lien fraternel au fil des épreuves. Leurs geôliers les ont soumis à des conditions de vie précaires, les maintenant dans des espaces confinés sans possibilité de se tenir debout, avec une alimentation minimale. Malgré les privations et les mauvais traitements, leur solidarité mutuelle a été un pilier essentiel pour surmonter les défis quotidiens de leur captivité.

Conclusion

Les témoignages de ces otages révèlent l’ampleur des souffrances endurées durant leur détention. Ils mettent en lumière la résilience humaine face à des conditions inhumaines et soulignent l’importance de la solidarité et de l’espoir dans les moments les plus sombres.

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