Israël : agressé par un gang palestinien il s'en sort par miracle -vidéo-

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Israël : agressé par un gang palestinien il s'en sort par miracle -vidéo-

Bonjour à tous, je m’appelle Reouven Arkha, j’ai 32 ans, je suis divorcé et père d’un enfant. Je suis chauffeur de taxi depuis 8 ans et j’habite à Maalot depuis quelques mois.

Après une série de traitements médicaux consécutifs à l’agression que je vais vous détailler, j’ai dû cesser malgré moi mon activité de chauffeur de taxi.

La semaine dernière, un chauffeur de taxi a été lynché dans la région de Naplouse. Il s’en est sorti par miracle. Cela a fait remonter en moi le traumatisme de mon agression qui s’est déroulée l’année dernière dans des conditions similaires. 

Le 31 mars 2021, j’ai été victime d’un gang palestinien de voleurs de voitures qui se font passer pour des ouvriers et qui utilisent des autorisations et des permis de travail falsifiés pour entrer en Israël.

J'ai été introduit de force dans le village arabe de Shufa par deux jeunes hommes résidents des territoires palestiniens, en zone A. Ils m’ont emmené dans un verger situé au cœur de la ville de Tulkarem et m’ont violemment attaqué.

Mon agression n’a été relatée par aucun organe de presse, aucune organisation gouvernementale n’y a prêté attention. L’Etat d’Israël a fermé les yeux, s’est dérobé et a directement classé cette affaire. C’est la raison pour laquelle je prends aujourd’hui l’initiative de la faire éclater au grand jour.

Voici comment les faits se sont déroulés.

Aux alentours de 18h, je suis arrivé aux abords d’Avnei ‘Hefetz. J’ai reçu les instructions relatives au lieu du rendez-vous sur mon portable par WhatsApp et j’ai attendu les ouvriers sur la route principale à l’entrée du village.

Je précise que le village de Shufa se trouve à un kilomètre au sud de la localité juive d’Avnei ‘Hefetz en Samarie.

Tous leurs appels ont été passés via WhatsApp et je les ai moi-même également appelés de façon habituelle, de sorte que leurs numéros de portable ont pu être répertoriés sur les listes d'appel de la société de téléphonie mobile.

J’ai patienté 10 minutes puis deux résidents palestiniens sont montés dans ma voiture et m’ont présenté leurs permis de travail.

Je rappelle que jusqu’à mon entrée forcée dans le village de Shufa, nous nous trouvions toujours en territoire israélien. J’étais censée sortir par le poste de contrôle principal adjacent au village de Taibeh en direction des territoires israéliens.

Lorsque je leur ai demandé où ils allaient, ils m'ont menacé verbalement et m’ont forcé à pénétrer dans le village de Shufa. Une Mazda Lantis année 2001/2 couleur champagne immatriculée en Israël avec quatre hommes à bord nous a alors rejoints.

J'ai senti que quelque chose de grave était en train de se produire et j'ai immédiatement allumé les feux de détresse de mon véhicule.

J’ai regardé autour de moi dans l’espoir de parvenir à alerter le poste de garde située à l’entrée du village. C’était ma seule chance de  trouver de l’aide et de sortir indemne de cette situation. Malheureusement, il n’y avait personne. Aucun soldat ni agent de sécurité n’y assurait de surveillance.

Alors que nous attendions une autre personne qui était censée arriver, ils m’ont forcé sous la menace à pénétrer dans le village et  m'ont emmené dans un verger.

Arrivé sur place, j’ai arrêté mon véhicule et l’un des hommes qui se trouvaient derrière moi m’a attrapé par le cou. Il a commencé à m’étrangler, m’a insulté en me traitant de " Juif répugnant " et m’a menacé de mort, m’assurant que si je ne sortais pas immédiatement du taxi, il me trancherait la gorge.

Au début, j'ai résisté sans user de violence, et j'ai lutté pour ne pas sortir du taxi.

Ma ceinture sécurité était toujours bouclée et à mesure qu’il tentait de me tirer hors du véhicule, je sentais que je commençais à étouffer. C’est alors que le second agresseur a commencé à me frapper à coups de poings au visage et au corps.

Après une lutte qui a duré de longues minutes, le premier agresseur, qui tentait de m’étrangler, m’a subitement lâché, il a sorti un cutter de couleur bleu clair et m'a blessé à la jambe au-dessus du genou gauche.

Ensuite ils m'ont tous les deux attaqués avec des pierres et m'ont jeté plusieurs fois dans le fossé du verger. Alors que je gisais au fond du trou, ils m’ont lancé des dizaines de pierres.

Lorsque j'ai réussi à m’extirper du fossé, j'ai empoigné l'un de mes assaillants qui était assis dans le taxi à la place du conducteur et je l’ai poussé dehors. Il m’a alors à nouveau attaqué avec son cutter et a essayé de me trancher la gorge.

De la main gauche, je me suis emparé de la lame du cutter et je l’ai cassée, avant de jeter l’arme au loin dans le verger.

Suite à ma tentative de résistance, les deux assaillants m'ont agrippé, ils m’ont soulevé et m’ont jeté sur les rochers. Bouillants de rage, ils ont recommencé à me lapider avant de me jeter à nouveau dans le fossé.

Ils m’ont roué de coups pendant de longues minutes. J’étais complètement épuisé mais j’essayais de me protéger au mieux le haut du corps et le visage pour éviter d’être gravement blessé.

Ils m’ont prévenu que si j’essayais de résister à nouveau, ils me tueraient. J'ai fini par cesser de lutter et, complètement impuissant, je les ai regardé monter dans mon taxi et s’enfuir avec toutes mes affaires.

Je me suis retrouvé seul dans le verger, couvert de sang et à bout de souffle. Je souffrais beaucoup et j’étais complètement désespéré. Je me demandais par quel miracle j’allais réussir à rester en vie.

Je suis parvenu à me relever et j’ai marché en direction des habitations situées au bout de la route tout en criant à l’aide en arabe.

Je suis arrivé en sang à l'entrée de la cour de la première des maisons et là, une résidente du village, une femme âgée de 70 ans, m'a aperçu. Elle m’a interpellé et a appelé ses enfants qui ont commandé une ambulance du Croissant Rouge appartenant à l'Autorité Palestinienne.

Les ambulanciers ont pris contact avec l’armée israélienne qui m’a délivré du village arabe. De là, j’ai été transporté d’urgence en ambulance à l’hôpital Meïr de Kfar Saba.

Aujourd’hui, je n’ai plus aucun revenu et je n’ai reçu aucune compensation financière de la part de l’Etat. Je ne suis reconnu dans aucune institution, organisme gouvernemental ou sécuritaire quel qu’il soit. Mon histoire a été étouffée et n’apparaît dans aucune archive.

Je suis divorcé et père d’une petite fille âgée de 9 ans. Je paye une pension alimentaire et des impôts en tant que travailleur indépendant. Suite à cet incident, je me suis retrouvé sans aucun revenu, sans ressources et sans emploi fixe. J’ai beaucoup de mal à me stabiliser, financièrement, mentalement et physiquement.

Cette agression m’a laissé beaucoup de séquelles, j’ai de nombreuses cicatrices et je souffre de stress post-traumatique physique et mental depuis environ dix mois. Je dors souvent dans ma voiture et je vais aux toilettes chez des amis qui m'ouvrent les portes de leur foyer et me tendent la main avec bienveillance.

Je me sens complètement démuni et je ne sais pas vers qui me tourner. Cet épisode de ma vie m'empêche de continuer à mener une vie saine et normale. Je voudrais avant tout reprendre ma routine quotidienne et recommencer à vivre dignement.

J’espère que mon témoignage retiendra votre attention.

 

 

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