Une rose à Tel-Aviv
Un pays et sa culture peut donner des orientations et des stimulants. Et ici Tel-Aviv crée le génie du lieu et de son « héroïne » : Soshanna (Rose en hébreu).
Une telle poésie crée une chimie qui tient d’un miracle. Sa rhétorique particulière crée de l’âme et de la vie sensorielle qui dépend de la force du lieu. Il n’est pas étranger mais accueil.
Des perspectives sensuelles s’ouvrent pour une renaissance qui soudain trouve une pulsion profondément enracinée dans Tel Aviv.
Shoshanna trouve une nouvelle direction. Et le poème prend forme, devient matière vive où se résorbe le mal en direction d’un paradis terrestre. Il croît dans les sensations d’une telle femme. Elles sont ici le centre et le noyau du livre.
Jean-Paul Gavard-Perret
Coralie Akiyama, « Shoshana », coll. Présences d’écriture, Editions Douro, Chaumont, 2024, 72 p., 16 E.
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