La Culture du Mensonge ou Quand la Torah Éclaire la Création et la Vie d'Aaron Sitbon

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La Culture du Mensonge ou Quand la Torah Éclaire la Création et la Vie d'Aaron Sitbon

 

Dans son essai _La culture du mensonge_ de la rhétorique, jusqu’au sophisme, menant à la jalousie et à la haine Aaron Sitbon explore la quête de vérité divine à travers la Torah et appelle à une réévaluation profonde des valeurs spirituelles et intellectuelles de notre société qu'il perçoit comme embourbé dans une « culture du mensonge ».
Aaron Sitbon critique avec virulence les mythologies et idéologies qu'il juge erronées, ayant, selon lui, détourné l'humanité de la connaissance de Dieu et de l'étude sacrée de la Torah.

Un cri pour retrouver la vérité spirituelle

Dès les premières pages, Aaron Sitbon nous plonge dans une critique de la civilisation occidentale, qu'il accuse d'avoir substitué la spiritualité par des récits artificiels.
Il s'en prend notamment aux fondements de la culture gréco-romaine, qu'il considère comme des premières étapes d'une longue déviation de l'authentique message divin. Le christianisme et l'islam, dans sa perspective, perpétuent ces déviations en imposant des vérités alternatives qui, selon lui, éloignent de la véritable essence divine révélée dans la Torah.
Ce qu'il propose, c'est une redécouverte des textes sacrés comme une source de sagesse, un chemin vers la « lumière » que Dieu a voulu pour l'humanité.

La Torah : clé de la connaissance universelle

Pour l'auteur, la Torah n'est pas un simple recueil de lois religieuses, mais un livre unique renfermant les secrets de l'univers et de la vie. Il considère que les scientifiques avancés devraient être confrontés à la sagesse de ce texte pour que l'humanité s'enrichisse d'une connaissance profonde, bien au-delà de la simple raison humaine. Il cite des sages juifs, comme le Rav Kook, pour appuyer cette idée d'une étude perpétuelle et vivante de la Torah :
« Nous avons commencé à dire quelque chose de grand entre nous et aux oreilles du monde entier, et nous n'avons pas fini de le dire. »

Un message intemporel face aux crises modernes

L'auteur aborde également les défis contemporains, de l'antisémitisme aux divisions culturelles. Il affirme que le retour à l'unité, guidé par le respect des lois divines, est le seul moyen de trouver la paix. En unissant la science et la spiritualité, l'humanité pourrait, selon lui, accomplir pleinement son destin divin et dépasser les tensions culturelles et religieuses.

Ainsi, cet essai est un appel vibrant à renouer avec la dimension sacrée de l'existence, en réintégrant Dieu et sa sagesse dans notre monde moderne. Un texte qui incite le lecteur à une profonde introspection et à un questionnement sur la quête de la vérité et du sens.

Quelques extraits percutants

Ces extraits percutants tirés de l'essai d'Aaron Sitbon  mettent en lumière son exploration de la vie cellulaire et son rapport avec la mort ainsi que d'autres réflexions spirituelles clés :

La création vue comme une œuvre divine minutieuse : « À voir cette merveilleuse nature, si belle et si complexe à la fois, nul doute que l'émetteur de ce dessein ne peut être non seulement intelligent, mais bien plus malin que sont tous les hommes réunis; cet émetteur, ou grand architecte, ou la providence, ou tout simplement : Dieu, nous a prévenus : "mes voies ne sont pas les vôtres". » Ce passage souligne la conviction de l'auteur sur l'intelligence suprême et la précision de la création divine​ .

Vie des cellules à l'approche de la mort : « Le destin d'une cellule qui va mourir est scellé par une cascade de dialogues, un va-et-vient constant entre la cellule et la collectivité qui l'entoure et qui l' a fait naître. Tout cela est réglé comme dans un ballet, mais ici la vie et la mort se côtoient sans cesse, à tous les instants. La vie est habitée par la mort, mais non l'inverse. Des cellules meurent pour laisser d'autres continuer à se répondre, perpétuant ainsi l'idée que l'altruisme est inscrit en nous. »​ .

La notion d'altruisme et de sacrifice : L'auteur relie la structure de la vie cellulaire à une dynamique collective et sacrificielle, illustrant ainsi la notion d'altruisme : « Ce comportement se retrouve aussi dans le fonctionnement des cellules, elles communiquent entre elles. afin qu'une partie accepte de déclencher l'action de l'exécuteur qui les détruit et permettre ainsi aux autres de continuer à se dupliquer, et ceci des millions de fois, chaque jour, dans notre corps, assurant le renouvellement. Le suicide cellulaire existe pour le bien de la collectivité »​ .

Le miracle de la vie et l'autoréplication : « Nous pouvons imaginer toutes les machines dites intelligentes et les réaliser ; mais nous sommes incapables d'en réaliser une qui soit en mesure de s'autorépliquer. Le miracle de la vie n'a été donné qu'aux créatures végétales, animales et à l'homme que pour engendrer leur propre espèce de la façon prévue par le divin. » Aaron Sitbon se penche ici sur l'unicité de la vie en tant que don divin, incapable d'être reproduit même par la technologie humaine la plus avancée​ .

L'importance de la Torah et de la parole divine : L'auteur affirme que la Torah est un guide éternel et que la vie est portée par « le transfert de l'information », qu'il décrit ainsi : «
Ce transfert-passation des informations est une sorte de langage, il doit être également compris pour assurer la qualité de transmission ; ce langage est la vie comme il est écrit dans les Proverbes XVIII.21 : "La mort et la vie sont au pouvoir de la langue". Ce langage-information a été formulé par le créateur et inscrit dans la matière. »​ .

La Torah comme ancre de sagesse universelle : « La Torah, avec ses Lois, n'a de logique que parce qu'elle a été inspirée par Dieu, elle nous préserve des limites de la logique subjective humaine. » Ce passage illustre l'importance que l'auteur accorde aux textes sacrés comme fondements de vérité, au-delà des faiblesses de la pensée humaine​ .

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