
Flottille de la provocation : Rima Hassan et Greta Thunberg mettent le cap sur Gaza, Israël déjoue le piège
« Espérons que Greta et Rima savent nager » : Tsahal ne tombera pas dans le piège
Le 1er juin 2025, un voilier baptisé Madleen a quitté le port de Catane, en Sicile, officiellement pour acheminer une maigre cargaison humanitaire vers Gaza. À son bord, une douzaine de militants pro-palestiniens, dont la nouvelle eurodéputée LFI Rima Hassan et l’icône écologique Greta Thunberg.
Mais derrière les apparences d’une mission de paix, se cache une opération politique d’une habileté redoutable : forcer Israël à réagir, sous les caméras du monde entier.
Alors que le bateau s’approche des eaux sous juridiction israélienne, Tsahal ne s’y trompe pas. « Ce genre de flottille n’a jamais pour but d’aider les habitants de Gaza. Leur objectif est clair : provoquer une réaction israélienne spectaculaire, la filmer, et la transformer en symbole de la ‘brutalité sioniste’ », confie un officier de la marine.
Un message radio, attribué à l’armée israélienne et relayé par les passagers, a glacé les militants : « Espérons que Greta et Rima savent nager ». Une phrase acérée, sèche, mais surtout révélatrice de l’exaspération face à cette énième tentative de diabolisation orchestrée.
Une pseudo-aide humanitaire, mais une mise en scène parfaite
Il suffit d’observer la maigreur de la cargaison pour comprendre l’absurdité de l’opération : quelques sacs de farine, des boîtes de lait en poudre, des béquilles.
Rien qui puisse répondre aux besoins urgents des hôpitaux ou des civils pris au piège du Hamas. Mais l’objectif n’est pas là. L’objectif est l’image. L’image d’un navire « pacifique » intercepté par l’armée israélienne. L’image de deux jeunes femmes occidentales « prises pour cible ». Et derrière cela, la sentence : Israël serait l’agresseur, encore.
Rima Hassan le dit elle-même sans détour : « Le navire ne transporte pas seulement de l’aide, mais une exigence : mettre fin au blocus. Mettre fin au génocide. » Dès lors, cette opération n’est plus une mission humanitaire, mais une charge politique contre Israël, habillée d’empathie médiatique.
La stratégie de Tsahal : fermeté, maîtrise et intelligence
Israël ne tombera pas dans le piège du sensationnel. Après l’expérience traumatisante de l’abordage du Mavi Marmara en 2010 – dont les conséquences diplomatiques furent retentissantes – Tsahal a revu de fond en comble sa doctrine face aux flottilles de provocation.
L’objectif n’est pas seulement d’empêcher physiquement l’entrée dans les eaux de Gaza, mais aussi de désamorcer toute tentative de manipulation visuelle. Chaque mouvement est filmé par l’armée, documenté en interne, et encadré par le droit maritime international.
« Le blocus maritime de Gaza est légal. Il a été reconnu comme tel par l’ONU dans le rapport Palmer. Il vise à empêcher la contrebande d’armes au Hamas, pas à affamer la population », rappelle un porte-parole de Tsahal. Et d’ajouter :
« Tout navire humanitaire peut livrer son aide par le port d’Ashdod, sous inspection. Ceux qui refusent ce passage veulent clairement autre chose que d’aider les civils. »
Pour Israël, il s’agit de défendre sa souveraineté, mais aussi de préserver sa légitimité dans un contexte international où chaque geste militaire est immédiatement retourné contre elle, surtout lorsqu’il s’agit d’un bateau rempli d’activistes européens.
Une mise en scène millimétrée pour TikTok et CNN
Rien n’est laissé au hasard. La présence de Greta Thunberg n’est pas anodine : elle apporte une aura planétaire, un visage angélique pour renforcer le contraste avec les soldats israéliens.
Tout est filmé. Chaque survol de drone devient une “agression”. Chaque message radio devient un appel à l’indignation. Une frégate en approche ? C’est la “panique” à bord. Les récits sont calibrés à l’avance.
Les réseaux sociaux, TikTok, Instagram, X, sont inondés d’extraits dramatisés. L’opinion mondiale est le véritable terrain de bataille, pas la mer.
Israël face au monde : entre prudence et fermeté
Israël est aujourd’hui à la croisée des chemins. Céder à la pression de ces opérations symboliques, c’est ouvrir la voie à d’autres provocations, à d’autres pièges médiatiques. Mais répondre avec excès, c’est tomber dans le piège tendu.
« Le courage, parfois, c’est de ne pas tirer. Mais c’est aussi de ne pas reculer », résume un haut responsable de la sécurité. Dans ce contexte, l’armée israélienne prépare une opération d’interception propre, rapide, légale, et intégralement filmée. Le Madleen ne parviendra pas à Gaza. Ni cette fois, ni les suivantes.
L’arme de la propagande flotte sous pavillon européen
Ce n’est pas un navire humanitaire. C’est un missile politique. Ce n’est pas une mission de secours, mais une stratégie de siège inversé : encercler Israël sous les projecteurs et l’accuser de tous les maux.
Mais Israël, en préparant avec précision sa riposte, rappelle au monde que le blocus de Gaza ne vise pas à affamer, mais à protéger. Et que ceux qui le contournent par la ruse, le slogan ou la caméra, ne sont pas des pacifistes, mais des pyromanes de la vérité.
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