Otages israéliennes : 477 jours de ruse et d'audace pour déjouer la barbarie du Hamas

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Otages israéliennes : 477 jours de ruse et d'audace pour déjouer la barbarie du Hamas

Eli Elbag : "Liri s'est battue avec les terroristes pour rester avec Agam"

Une semaine s'est écoulée depuis la libération des quatre observatrices israéliennes, Daniela, Karina, Naama et Liri, et hier soir, elles ont été rejointes par Agam Berger, la dernière d'entre elles encore en captivité.
Depuis, les familles apprennent progressivement à connaître les épreuves vécues par leurs filles durant ces 477 jours de détention. Chaque jour, de nouveaux détails émergent sur les conditions de leur captivité et leur lutte pour survivre.

Eli Elbag, père de Liri, s’est exprimé dans l’émission "Status Report with Einav et Vairon", partageant les émotions intenses du retour de sa fille et les moments marquants de son séjour à l’hôpital. "Elles n'ont pas besoin de se parler, ce sont des héroïnes qui ont réussi à tromper les terroristes", affirme-t-il avec admiration.

Une amitié forgée dans l'épreuve

Il y a une semaine, Liri, Naama, Daniela et Karina retrouvaient enfin la liberté après une captivité éprouvante. Hier, leur groupe s’est complété avec le retour d’Agam, scellant une amitié indéfectible tissée au fil des 477 jours d’enfer. Les familles, soulagées, se réjouissent de leurs retrouvailles, soulignant la force de cette connexion née dans la douleur et la survie.

"Elles n'ont pas besoin de se parler, ce sont des héroïnes qui ont su manipuler les terroristes. Chacune d'elles est une véritable héroïne, sortie des abysses", confie Eli Elbag, mettant en lumière la résilience de ces jeunes femmes. "C’est quelque chose que nous ne pouvons pas comprendre. Elles ont été ensemble pendant 477 jours. Elles ont développé leur propre langage, elles communiquent par signes et se comprennent d’un simple regard. Elles ont même appris l’arabe et l’utilisent lorsqu’elles veulent nous cacher certaines choses à l’hôpital."

Liri, une combattante au cœur de la résistance

Liri apparaît aujourd’hui comme une véritable combattante, refusant de se soumettre à ses ravisseurs et défendant ses camarades au péril de sa vie. Amit Sosna a révélé dans l’émission "Uvda" un épisode où Liri a affronté un terroriste pour sauver la vie d’une autre captive.

Un nouvel élément vient d’être dévoilé sur sa captivité : "Liri s’est battue avec les terroristes pour ne pas laisser Agam en captivité. Le lendemain, ils lui ont menti en lui disant qu’elle devait aller à une séance photo. Lorsqu’elle est montée dans la voiture et a vu les trois autres filles, elle a compris qu’elle avait été trompée… mais c’était pour être libérée."

Une joie teintée d’inquiétude pour les otages restants

Si la joie est immense après le retour de Liri, une tristesse profonde demeure face aux épreuves subies par ces jeunes femmes en captivité. L’inquiétude reste également vive pour ceux qui sont toujours détenus.

"Liri nous partage beaucoup de ce qu’elle a vécu en captivité, mais nous ne pouvons pas tout dire tant qu’il y a encore des otages", confie Eli Elbag. Avant de conclure par ces mots  : "Elle m’a dit une chose : ‘Papa, il y a encore 90 otages. Tu es le seul qui peut en parler.’ Il faut les sortir de l’enfer le plus vite possible, tout faire pour les ramener."

Cet appel à l’action résonne comme un cri du cœur : chaque instant compte pour sauver ceux qui restent entre les griffes des terroristes.

La difficile reconstruction après la captivité

Les retrouvailles entre les otages et leurs familles ont été marquées par une immense émotion, mais aussi par une grande prudence.
Les jeunes femmes doivent désormais réapprendre à vivre après 477 jours d’enfermement. Le séjour à l’hôpital a été une étape cruciale, permettant aux médecins d’évaluer leur état de santé physique et psychologique.

Les familles découvrent progressivement les traumatismes qu’elles ont subis et tentent de les aider à surmonter cette épreuve.
L’amitié tissée entre elles leur permet de se soutenir mutuellement, et certaines continuent d’utiliser l’arabe qu’elles ont appris en captivité comme un moyen d’échange secret entre elles. Par ailleurs, les témoignages révélés par Liri et ses amies laissent entrevoir l’ampleur de la brutalité des geôliers, notamment le stratagème utilisé pour séparer Liri et Agam. Ces révélations renforcent l’urgence d’agir pour libérer les 90 otages encore retenus, dont le sort reste incertain.

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