
Reconnaissance physique des terroristes du Hamas : l’erreur qui pourrait leur coûter cher
L’armée israélienne a révélé des images cruciales capturant un moment décisif lors de la libération d’Agam Berger, observatrice israélienne retenue en otage par le Hamas dans la bande de Gaza. L’un des terroristes accompagnant la jeune femme a été filmé en train de retirer brièvement son masque, exposant ainsi son visage aux caméras. Une imprudence qui pourrait, à terme, permettre aux agences de renseignement israéliennes de l’identifier formellement grâce à la reconnaissance faciale.
Une faille dans l’anonymat des terroristes du Hamas
Lors de cette opération de libération, les caméras ont capté un instant où l’un des terroristes s’est découvert le visage. Une erreur qui pourrait s’avérer fatale dans un contexte où Israël traque activement les responsables du massacre du 7 octobre et des enlèvements de civils et de soldats.
Cet incident rappelle l’élimination, il y a environ quatre mois, du terroriste Muhammad Abu Asaid, identifié sur des images du 7 octobre en train de contraindre l’observatrice Naama Levy à monter dans un véhicule. Sa reconnaissance formelle par les services de renseignement israéliens avait abouti à sa neutralisation dans la bande de Gaza.

Le Hamas piégé : la reconnaissance faciale traque les bourreaux du 7 octobre
Une mise en scène orchestrée par le Hamas
La libération d’Agam Berger s’est déroulée au cœur des ruines de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, où les terroristes du Hamas ont organisé une mise en scène soigneusement préparée. La jeune femme a été extraite des décombres et remise à la Croix-Rouge lors d’une cérémonie ayant pour but de prouver que, malgré la destruction massive du quartier, le Hamas était toujours présent et opérationnel.
Ce genre de manifestations est souvent dirigé par les membres de l’“unité fantôme” du Hamas, une cellule spécialisée dont les membres prennent soin de masquer leur identité et de limiter leur exposition aux caméras. Ils sont responsables de la garde des otages et, dans certains cas, maîtrisent l’hébreu et l’anglais afin de manipuler plus efficacement l’opinion publique.
Un terroriste capté en plein acte de propagande
Dans un autre extrait vidéo circulant sur les réseaux, un membre de l’unité de propagande du Hamas apparaît derrière la caméra, faisant signe à Agam Berger de lever la main pour effectuer un geste de paix. Cette mise en scène vise à normaliser l’événement et à diffuser une image trompeuse d’un Hamas bienveillant envers ses otages.
Toutefois, chaque détail révélé dans ces vidéos représente une faille potentielle pour l’organisation terroriste. Chaque visage, chaque mouvement, chaque échange peut être analysé par les services israéliens pour identifier et traquer les responsables des atrocités du 7 octobre.
Alors que la traque des terroristes impliqués se poursuit, l’erreur de ce combattant du Hamas pourrait bien lui coûter son anonymat – et peut-être bien plus encore.
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