Israël : Nasrallah pose ses conditions, des Français débarquent au Liban

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        Nasrallah pose ses conditions, des Français débarquent au Liban

Les négociations sur la libération des deux soldats israéliens enlevés en juillet par le Hezbollah n'ont pas encore commencé et le mouvement chiite a dit s'attendre mardi à la visite "la semaine prochaine" au Liban de l'émissaire des Nations unies.

"Il devait venir à la fin de la semaine dernière et il devrait maintenant venir la semaine prochaine, mais les négociations n'ont pas encore commencé", a dit Sayyed Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, cité par la chaîne de télévision Al Djazira.

Le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, a annoncé dimanche la nomination d'un émissaire pour faciliter la libération des soldats, l'Etat juif se refusant à toute négociation directe avec la mouvement chiite libanais.

Le chef du Hezbollah a confirmé que le médiateur envoyé par les Nations unies était un Européen, sans donner davantage de précisions.

Nasrallah a par ailleurs affirmé que les deux soldats, dont la capture avait provoqué 34 jours de conflit entre Israël et le Hezbollah, ne seraient libérés que dans le cadre d'un échange comprenant la libération de Samir al Kantar, le plus ancien prisonnier libanais en Israël.

380 FRANCAIS ARRIVÉS MARDI

Kantar, âgé de 44 ans, a été capturé en 1979, lors d'une offensive d'un groupe armé palestinien dans le nord d'Israël, durant laquelle un policier israélien, un autre citoyen de l'Etat juif et sa fille de quatre ans ont péri.

Nasrallah a refusé de dire s'il poserait comme autre condition à l'échange la libération d'autres prisonniers libanais.

Le cheikh Naïm Kassem, numéro deux du Hezbollah, a pour sa part assuré que les combattants du Hezbollah n'envisageaient pas de quitter le Sud-Liban et qu'ils resteraient armés. "La résistance a retrouvé son rôle naturel, c'est pour cela que nos armes sont cachées", a-t-il dit.

Les déclarations des dirigeants du Hezbollah interviennent tandis que de nouveaux soldats français sont arrivés au pays du Cèdre pour renforcer les effectifs de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) et permettre le retrait complet des forces israéliennes du Sud-Liban.

Quelque 380 soldats français ont atterri à l'aéroport de Beyrouth mardi et 13 chars d'assaut français ont été débarqués dans le port de la capitale.

Le général français Alain Pellegrini, commandant de la Finul, a dit s'être entretenu avec le gouvernement libanais "sur les arrivées prévues, dans les prochains jours, des contingents français et espagnols, de façon à garantir que la Finul atteigne les 5.000 hommes très bientôt".

Annan avait estimé qu'Israël devrait se retirer totalement du Sud-Liban une fois les effectifs de la Finul portés à 5.000 casques bleus.

Quelque 600 autres soldats français sont attendus, en trois étapes, de mercredi à vendredi et un contingent espagnol est attendu vendredi, a annoncé un porte-parole de la Finul.

L'Allemagne doit par ailleurs prendre mercredi en conseil des ministres sa décision sur l'envoi d'une force navale chargée d'appuyer la Finul, a annoncé un porte-parole du gouvernement.

 

 

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