
Le Hamas impose de nouvelles exigences : négociations sous tension et controverses à l’horizon
Israël et le Hamas sont engagés dans des pourparlers complexes, marqués par des annonces contradictoires et des tensions accrues. Alors que des avancées semblaient proches, le Hamas a introduit de nouvelles conditions à l'accord initial, retardant la confirmation officielle de cet arrangement.
Un accord au point mort : Netanyahu réagit fermement
Malgré les communications préliminaires de médiateurs qataris et les félicitations de personnalités comme Joe Biden et Donald Trump, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu reste prudent. Selon une déclaration de son bureau : « Le Hamas se retire des accords explicites convenus avec les médiateurs, tentant un chantage de dernière minute ». Les nouvelles exigences incluent notamment la libération de terroristes à laquelle Israël s'était vigoureusement opposé.
Des familles informées, mais dans l’attente
La Direction des personnes enlevées, dirigée par Yaron Cohen, a prévenu les familles des captifs que l'accord n’était pas encore finalisé. « Le Hamas a ajouté des exigences contraires à l'accord initial », a-t-elle annoncé, soulignant que toute communication officielle doit provenir de sources autorisées.
Des tensions politiques internes
La réunion du cabinet israélien, initialement prévue à 11 heures, a été reportée. Cette situation fait planer le risque de fractures au sein de la coalition gouvernementale, notamment avec des menaces de retrait d’Otzma Yehudit et du sionisme religieux. Selon une source proche des négociations, « Le cabinet ne se réunira que lorsque l'équipe de Doha recommandera de poursuivre. Tout dépend de la pression exercée par le Qatar sur le Hamas ».
Des revendications inédites du Hamas
Lors d’une conférence téléphonique avec son équipe de négociation, Netanyahu a appris que le Hamas exigeait la libération de prisonniers à perpétuité à laquelle Israël avait opposé son veto. Parmi les cas sensibles figurent Marwan Barghouti, figure emblématique du Tanzim, et les meurtriers de la famille Vogel.
Malgré ces blocages, l’accord prévoit, dès sa première phase, la libération de 290 prisonniers à perpétuité et 1 687 autres détenus. En échange, 33 Israéliens captifs devraient être libérés après plus d’un an de captivité.
Les termes de l’échange
Israël a accepté de libérer des prisonniers sous des conditions strictes :
- Les terroristes meurtriers seront exilés vers des pays tiers comme le Qatar, la Turquie ou l’Algérie.
- Les détenus sans sang sur les mains pourront regagner leurs foyers en Judée-Samarie.
- Les corps de terroristes palestiniens seront restitués à Gaza.
Un échange historique et controversé
Ce compromis concerne la libération de plusieurs catégories de captifs israéliens :
- 210 mineurs et femmes palestiniennes pour cinq enlèvements civils.
- 150 prisonniers à perpétuité pour les femmes soldats kidnappées.
- 110 prisonniers à perpétuité pour neuf personnes blessées et malades.
- 1 000 Palestiniens arrêtés depuis le 8 octobre, sans implication directe dans le massacre.
Les enjeux internationaux
Le rôle central du Qatar, médiateur clé dans cette crise, s’avère décisif pour maintenir le dialogue entre les deux parties. La communauté internationale observe avec attention, espérant qu’un accord aboutisse sans compromis dangereux pour la sécurité d’Israël.
Une impasse incertaine
Les pourparlers se poursuivent, mais les nouvelles exigences du Hamas compliquent l’émergence d’une solution définitive. Israël demeure ferme dans ses principes, tout en tentant d’assurer la libération de ses citoyens captifs. L’équilibre entre la pression diplomatique et la sécurité nationale reste fragile, laissant le dénouement de cette crise incertain.
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