Ils reviennent de l'enfer : Israël retient son souffle ce matin

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Retour d’otages : le matin où Israël retient son souffle

Deux absents, deux déchirures : Nimrodi et Joshi ne sont pas sur la liste

Une aurore suspendue

Ce matin du 13 octobre 2025, après 738 jours de captivité, Israël s’est réveillé avec l’espoir d’un retour. Selon le plan dévoilé par les autorités et les intermédiaires, vingt otages devaient être libérés par le Hamas. Deux groupes de libérations sont prévus : l’un dans le secteur de Natsérim et le second à Khan Younès. Tout devait commencer dès 8 heures, dans un ballet d’ambulances, d’hélicoptères, de forces spéciales et de familles en prière.

Le temps suspendu : minute par minute, l’attente insoutenable

7h00. L’émotion monte. Les médias arabes annoncent qu’Israël recevra aujourd’hui vingt captifs vivants. Le ministère israélien de la Défense confirme qu’il se tient prêt.

7h05. Le Hamas publie la liste officielle des vingt personnes à libérer. Deux noms manquent cruellement : ceux de Tamir Nimrodi et Bifin Joshi, deux captifs dont la vie est en danger, ce qui fait craindre le pire. Côté israélien, la liste semble conforme à celle transmise hier.

7h10. Le Croissant-Rouge entame ses mouvements dans le nord de la bande de Gaza. Les véhicules de l’organisation doivent rejoindre les points de rendez-vous pour effectuer la passation avec les forces israéliennes. Tsahal est mobilisée et en alerte maximale.

7h15. Plusieurs familles reçoivent l’instruction de se rendre sur la base de Raa’im, point névralgique du retour des otages. Les proches de Segev Kalphon, Matan Angrast et Alon Ahal sont parmi les premiers à être convoqués.

7h25. Des ambulances israéliennes se préparent sur la route menant à l’hôpital Sheba, où les otages seront pris en charge à leur arrivée. Des hélicoptères de l’armée de l’air sont stationnés, moteurs allumés.

7h35. Dans le sud de la bande de Gaza, plusieurs observateurs confirment l’approche du convoi du Croissant-Rouge, escorté par des représentants de l’ONU.

7h50. Selon Al-Jazeera, le transfert des captifs au Croissant-Rouge est “imminent”. Les journalistes sur place rapportent une grande nervosité dans les rangs du Hamas.

8h00. Heure prévue de la première remise. Des sources palestiniennes affirment que dix premiers otages ont été transférés dans des véhicules du Croissant-Rouge dans le secteur de Natsérim. Le contact avec les Israéliens est imminent.

8h15. La tension est palpable à Raa’im. Les proches des captifs attendent, certains en silence, d’autres en larmes. Le père de Bar Kopershtayn déclare simplement : « Bientôt, je vais être ému. »

8h20. Selon Al-Jazeera, le transfert des captifs au Croissant-Rouge serait “imminent”. Aucun mouvement officiel n’est encore confirmé, mais les journalistes sur place rapportent une grande nervosité dans les rangs du Hamas. L’itinéraire du convoi reste inconnu.

Dans les rangs des familles, l’émotion devient plus concrète. Galit Kalphon, la mère de Segev, partage : « Je me suis réveillée bien, je me suis réveillée dans la joie et j’espère rester ainsi jusqu’à ce que je voie Segev. Nous sommes maintenant transportés vers Raa’im et aujourd’hui, avec l’aide de Dieu, ce périple prendra fin. »

 Rivka Bohbot, épouse d’Elkana, confie son émotion : « Nous avons plié la veste que Shram aimait quand il était petit. Nous ne disposons pas de beaucoup d’informations sur son état, mais j’ai confiance en lui. Ce moment, je l’attendais pendant ces deux années — il n’y a que joie, larmes, bonheur et reconnaissance à Dieu et à tout le peuple d’Israël. C’est notre résurrection, notre date de naissance nouvelle. »

Des hélicoptères décollent du sud d’Israël pour récupérer les captifs dans un lieu tenu secret, situé à la lisière de la bande de Gaza. Les appareils seront escortés par des unités d’élite.

 Plusieurs proches de captifs sont invités à se préparer à l’accueil. Des vêtements, des couvertures, des photos, parfois même des dessins d’enfants sont emportés.

 Des sources israéliennes indiquent que la remise du second groupe est en cours, depuis Khan Younès. Aucun détail ne filtre sur l’état de santé des otages.

L’ensemble des captifs sont désormais considérés comme remis au Croissant-Rouge. Leur transfert vers la frontière israélienne est enclenché.

 Les hélicoptères atterrissent à Raa’im, dans un silence religieux. À ce moment précis, Israël retient son souffle.

Le poids de l’absence : ceux qui ne sont pas sur la liste

Deux absences, deux douleurs profondes. Tamir Nimrodi et Bifin Joshi ne figurent pas parmi les vingt noms publiés. Cette réalité brutale pèse sur leurs familles comme un nouveau deuil.

L’émotion d’un peuple

Ce matin-là, dans tout Israël, la Place des Captifs s’est remplie de visages tendus, de regards humides, de drapeaux brandis comme des boucliers de prière. Il ne s’agit pas simplement du retour de vingt otages. Il s’agit d’un peuple entier, brisé par le 7 octobre, qui cherche à se reconstruire, fragment par fragment.

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