Hamas : Des otages israéliens amaigris et traumatisés, un sinistre écho aux rescapés des camps nazis

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Hamas : Des otages israéliens amaigris et traumatisés, un sinistre écho aux rescapés des camps nazis

Libération de trois otages israéliens par le Hamas : un retour marqué par la souffrance et l’indignation

Un échange sous haute tension entre Israël et le Hamas

Le 8 février 2025, le Hamas a libéré trois otages israéliens dans le cadre d’un cinquième échange de prisonniers avec Israël. Cette libération, bien que porteuse d’espoir, s’accompagne d’une vive indignation quant aux conditions déplorables de détention des captifs.

L’échange a concerné 183 prisonniers palestiniens contre trois otages israéliens, un rapport de force alarmant qui pose une nouvelle fois la question du prix à payer pour sauver des vies innocentes.

Qui sont les trois otages libérés ?

Ohad Ben Ami, 56 ans

•Enlevé le 7 octobre 2023 avec sa femme Raz Ben Ami lors de l’attaque sanglante du kibboutz Beeri. •Sa femme avait été libérée en novembre 2023, mais lui était resté captif.•Apparition amaigrie et affaiblie à sa libération.

Eli Sharabi, 52 ans

•Originaire du kibboutz Beeri, il a perdu sa femme Lianne et ses deux filles (Noiya, 16 ans et Yahel, 13 ans), massacrées lors de l’attaque du Hamas.

Capturé vivant, il ignorait peut-être encore à sa libération qu’il ne retrouverait aucun membre de sa famille.

Or Levy, 34 ans

Enlevé au festival Nova, où sa femme Einav a été assassinée.

•Père d’un enfant de trois ans, Almog, laissé orphelin de mère.

•Son état de santé alarmant laisse imaginer les conditions inhumaines de sa captivité.

Un retour marqué par la propagande du Hamas

Les images diffusées par le Hamas montrent des otages contraints de participer à une mise en scène dans laquelle ils appellent à une prolongation de la trêve et à de nouveaux échanges de prisonniers.

Ohad Ben Ami a déclaré : « Je dis aux familles des otages de continuer à se battre jusqu’à ce que tous soient de retour à la maison. »

Eli Sharabi, toujours sous le choc de sa captivité, a plaidé pour la fin de la guerre, sans encore réaliser le drame familial qui l’attend.

Or Levy, visiblement affaibli, a remercié les Brigades Al-Qassam, un geste qui suscite de nombreuses interrogations sur les pressions subies durant sa détention.

Un état de santé préoccupant

Les trois otages libérés présentent des signes évidents de malnutrition et de privation sévère de soins. À leur arrivée en Israël, ils ont été immédiatement pris en charge par des équipes médicales.

Les témoignages de leurs familles sont déchirants. Steve Brisley, beau-frère d’Eli Sharabi, a confié : « Voir Eli libéré est une immense joie, mais le voir ainsi exhibé dans une propagande est extrêmement difficile. »

Le retour de ces trois otages ne doit pas masquer la détresse des familles encore en attente. L’indignation est immense face à l’inaction perçue du gouvernement israélien, accusé de ne pas en faire assez pour ramener les 101 otages encore captifs.

Un échange de prisonniers qui relance les tensions

En parallèle de cette libération, Israël a relâché 183 terroristes palestiniens. À Ramallah, leur arrivée a été marquée par des scènes de liesse, où des foules ont scandé « Allah est grand ».

Certains de ces terroristes présentaient un état de santé préoccupant, nécessitant une hospitalisation immédiate. Un ancien détenu a dénoncé les conditions de détention dans les prisons israéliennes, évoquant des traitements inhumains et des violences constantes.

Une issue encore incertaine pour les otages restants

Malgré la libération de ces trois otages, la majorité des captifs israéliens sont toujours entre les mains du Hamas. L’émotion est immense, mais la colère gronde face à un gouvernement perçu comme dépassé par la situation.

Les familles des otages exigent une action immédiate et appellent à ne pas cesser les négociations tant que tous ne seront pas de retour.

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