Le bunker invincible de Trump : la ville sans ciel cachée dans les montagnes

Un sanctuaire militaire enfoui sous 600 mètres de granit

À plus de 600 mètres sous terre, au cœur des montagnes Rocheuses du Colorado, se cache un bastion digne des scénarios les plus extrêmes de science-fiction. Et pourtant, tout est réel. Selon une révélation du journal britannique The Sun, Donald Trump projette de faire de cet endroit son quartier général en cas de Troisième Guerre mondiale.

Le Cheyenne Mountain Complex, creusé dans près de 70 000 tonnes de granit, n’est pas un simple bunker : c’est une véritable ville souterraine, une forteresse futuriste conçue pour survivre à une attaque nucléaire directe. Ce complexe titanesque a été érigé dans les années 1960 pour abriter le quartier général de la défense aérienne nord-américaine, le célèbre NORAD, mais son infrastructure dépasse largement la fonction de centre de commandement.

Une ville suspendue, taillée pour la survie absolue

L’intérieur du Cheyenne Mountain Complex est un labyrinthe de quinze bâtiments, chacun monté sur d’immenses ressorts géants destinés à absorber les secousses d’un bombardement nucléaire. Ces structures en suspension permettent d’isoler les occupants des vibrations et des chocs, garantissant leur sécurité même en cas d’explosion atomique à proximité immédiate.

Mais ce qui se cache derrière les portes de cette forteresse impressionne encore davantage : d’énormes portes en acier, épaisses d’un mètre et pesant plus de 20 tonnes, gardent l’entrée. Une fois franchies, s’ouvre un monde parallèle, entièrement autonome : centrales électriques indépendantes, réservoirs d’eau potable, stocks de nourriture suffisants pour survivre indéfiniment, et — fait remarquable — un restaurant Subway pleinement fonctionnel.
Ce dernier a même été surnommé “le Subway le plus sûr du monde”, clin d’œil ironique à sa localisation en territoire ultra-protégé.

Un dispositif opérationnel et toujours essentiel

« Ce complexe est toujours aussi essentiel aujourd’hui qu’il l’était lors de sa création en 1966 », a affirmé le général Gregory Guillot, commandant du NORAD, dans une interview accordée à la chaîne américaine NewsNation. Il insiste : « Chaque dollar investi dans ce lieu a été justifié. Il prouve son utilité chaque jour. »

Le système de sécurité du bunker est à la hauteur de ses ambitions : en seulement 45 secondes, les portes peuvent être hermétiquement scellées, et ce même sans alimentation électrique grâce à un mécanisme manuel de secours. À ce jour, une seule fermeture réelle a été exécutée : le 11 septembre 2001, quelques heures à peine après les attentats qui ont frappé les États-Unis.

Un monde parallèle en veille permanente

Sous terre, une équipe permanente composée de militaires et de civils assure le fonctionnement du site 24 heures sur 24. Surnommé affectueusement « The Notch », ce complexe est conçu pour résister à une explosion mille fois plus puissante que celle d’Hiroshima. Tous les systèmes vitaux sont autonomes : filtration de l’air, communications internes et externes protégées, gestion de crise, et commandement stratégique. En somme, une capsule de survie gouvernementale prête à prendre le relais en cas d’effondrement global.

Hollywood s’est emparé de ce mythe bien réel : le bunker a inspiré des œuvres cultes comme le film WarGames ou la série Stargate. Mais pour les autorités américaines, ce n’est pas une fiction : le président en fonction serait immédiatement acheminé vers un abri d’urgence sous la Maison Blanche, puis transféré à bord d’un des avions surnommés “Day of Judgment” par l’US Air Force, avant d’être escorté vers Cheyenne Mountain, le dernier refuge.