40 milliards volés : les banques allemandes cachent l’argent spolié aux Juifs de la Shoah !

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40 milliards volés : les banques allemandes cachent l’argent spolié aux Juifs de la Shoah !

Étude : les banques allemandes cachent encore 40 milliards d’euros appartenant à des Juifs

Un héritier découvre un compte disparu de son grand-père, la banque refuse l’accès aux documents

Le petit-fils d’un survivant de la Shoah a récemment fait une découverte bouleversante : un compte bancaire contenant 21 124,30 Reichsmarks qui avait mystérieusement disparu. Pourtant, lorsqu’il a voulu consulter les documents prouvant son existence, la banque a catégoriquement refusé.

L’héritier d’Arthur Levi a découvert que cet argent appartenait à sa mère, Erna, et provenait d’une dot que son grand-père, Simson Cohen, lui avait constituée. Cependant, la banque allemande affirme que le compte a été clôturé en 1937, sans fournir de documents pour le prouver.

Ce cas n’est pas isolé. Une enquête révèle que, rien qu’à Francfort, près de 2 milliards d’euros ont été spoliés aux Juifs. Au-delà, c’est un véritable scandale qui éclate : les banques allemandes dissimuleraient encore aujourd’hui jusqu’à 40 milliards d’euros volés à leurs propriétaires juifs durant la période nazie.

Des comptes nazis occultés, une omerta bancaire persistante

En janvier dernier, le monde découvrait avec stupeur que la banque suisse Credit Suisse, rachetée par UBS, aurait caché des documents historiques liés à des comptes nazis et des biens pillés appartenant à des Juifs. Mais cette affaire ne se limite pas à la Suisse.

En Allemagne même, des banques continueraient de dissimuler des informations cruciales sur des comptes ouverts avant et pendant l’Holocauste, selon une étude récente et une plainte déposée contre la Sparkasse, une banque du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, l’un des plus peuplés et des plus industrialisés du pays.

Un compte disparu à la Sparkasse de Hagen : la bataille d’un héritier

L’affaire a éclaté lorsque le petit-fils d’Arthur Levi, un citoyen suisse, a découvert qu’un montant de 21 124,30 Reichsmarks (soit environ 450 000 shekels actuels) avait été déposé sur un compte ouvert au nom de sa mère, Erna, à la Banque d’épargne de Hagen.

L’origine de cette somme remonte à une dot de 38 000 Reichsmarks (équivalant aujourd’hui à 810 000 shekels) que son grand-père, le boucher juif Simson Cohen, lui avait constituée.
À titre de comparaison, le salaire annuel moyen à cette époque était d’environ 2 000 Reichsmarks.

Lorsqu’il a voulu récupérer ces fonds, la banque a affirmé que le compte avait été fermé en 1937 avec un solde insignifiant. Pourtant, elle refuse toujours de permettre l’accès aux documents bancaires qui pourraient prouver ou infirmer cette affirmation.

Face à cette opacité, l’héritier a dénoncé ce silence inacceptable :

« J’exige la pleine reconnaissance de la responsabilité de la banque, une enquête approfondie et une compensation financière », a-t-il déclaré au journal allemand Bild.

Simson Cohen, une victime parmi des milliers

Simson Cohen vivait à Hagen, une ville qui, comme tant d’autres, a été le théâtre des exactions nazies. Lors de la Nuit de Cristal, il fut violemment agressé, contraint de fuir vers la Suisse, où il trouva refuge… avant de décéder en janvier 1941.

Son histoire rejoint celle de milliers de familles juives dépouillées de leurs biens, de leurs comptes bancaires et de leur avenir, tandis que les institutions financières allemandes encaissaient ces richesses volées.

2 milliards d’euros pillés à Francfort : une estimation glaçante

Le professeur Ralph Roth, historien spécialiste de l’exploitation économique des Juifs par le régime nazi, a mené une enquête approfondie sur les banques de Francfort, où près de 2 milliards d’euros auraient été spoliés aux Juifs de la ville.

Dans une interview accordée à Bild, il précise que l’ampleur du vol dépasse largement les frontières de cette seule ville :

« Étant donné que la communauté juive de Francfort comptait 30 000 membres, soit environ 5 % de l’ensemble des Juifs allemands, nous estimons que le montant total du vol atteint 40 milliards d’euros. »

Un chiffre qui donne la mesure du pillage méthodique orchestré sous le IIIe Reich, et qui, aujourd’hui encore, reste en partie dissimulé par les banques.

Pourquoi les banques refusent-elles d’ouvrir leurs archives ?

Le professeur Michael Wolfson, membre du comité scientifique accompagnant cette étude, pointe du doigt l’injustice criante que subissent encore les héritiers des victimes :

« Les indemnités versées après la guerre ne représentaient qu’une infime partie des biens volés aux Juifs durant le régime nazi. »

Selon lui, les historiens ont souvent évité d’examiner en profondeur l’implication des banques allemandes dans la spoliation des Juifs entre 1933 et 1945. Certains, affirme-t-il, ont même délibérément ignoré des documents cruciaux.

Une mémoire bancaire à double vitesse

Plus de 75 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les banques allemandes continuent donc d’entretenir le flou sur leur passé, fermant les yeux sur des milliards d’euros volés, au mépris de la mémoire des victimes et de leurs descendants.

Mais ces révélations marquent peut-être le début d’un long combat pour la justice et la restitution des fonds volés. Une bataille que les héritiers de ces comptes n’ont pas fini de mener.

Un silence qui en dit long : quand les héritiers se heurtent à l’oubli organisé

Pour le petit-fils d’Arthur Levi, cette découverte aurait pu être une victoire contre l’oubli, une façon de restaurer un fragment du passé de sa famille, brisé par le nazisme.
Mais au lieu d’une reconnaissance légitime, il s’est retrouvé face à un mur de silence et d’opacité bureaucratique.

Les documents bancaires, qui devraient témoigner de l’histoire de sa famille, sont traités comme s’ils n’avaient jamais existé.
Chaque demande d’accès aux archives se heurte à
des prétextes administratifs, des refus secs et une indifférence glaçante.

C’est une double peine pour les descendants des victimes : après avoir perdu leurs proches, leurs foyers, et leurs racines, ils doivent maintenant se battre pour prouver ce qui ne devrait plus être nié.

« C’est un vol qui dure depuis près d’un siècle. Ces comptes n’étaient pas de simples chiffres sur un registre, ils représentaient le travail, la sueur et l’espoir de générations entières », confie-t-il avec amertume.

Le plus douloureux ? Cette situation n’a rien d’un cas isolé.
Combien d’autres comptes dormants, combien de fortunes disparues sous la poussière des archives refusées ?
Ces fonds, autrefois
destinés à bâtir des vies, à soutenir des familles, sont aujourd’hui des ombres prisonnières des coffres-forts d’institutions qui refusent de regarder leur propre histoire en face.

Alors que les dernières générations de survivants disparaissent, leurs héritiers, eux, continuent de se heurter aux mêmes résistances qu’il y a 80 ans.
Et une question demeure :
combien de temps encore les banques allemandes pourront-elles dissimuler cette vérité sous le tapis du passé ?

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