Ultimatum de Trump : libération totale de tous les otages morts ou vifs ou l’enfer s’abat sur le Hamas

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Ultimatum de Trump : libération totale de tous les otages morts ou vifs ou l’enfer s’abat sur le Hamas

Cessez-le-feu menacé : Trump exige la libération immédiate des otages ou « l’enfer éclatera »

Un ultimatum sans détour

Alors que l’accord de cessez-le-feu vacille, Donald Trump frappe fort : le Hamas doit libérer tous les otages ou « tous les paris sont ouverts ». L’ultimatum est posé.

« Si tous les otages ne sont pas rendus d’ici samedi à midi, je dirais qu’il faut annuler la trêve et que l’enfer éclate », a-t-il asséné lundi à Washington.
Un avertissement brutal, accompagné d’une menace explicite : suspendre l’aide à l’Égypte et à la Jordanie si ces pays refusent d’accueillir les Palestiniens de Gaza.

Un cessez-le-feu sous haute tension

L’accord, qui dure depuis trois semaines, a permis la libération de 21 otages. Mais les négociations patinent. Trump, lui, exige un rythme plus rapide. « Samedi à midi, et après cela, je dirais que l’enfer va éclater », insiste-t-il.

Contrairement à un précédent ultimatum qui ciblait Israël et le Hamas, Trump précise que sa colère vise uniquement l’organisation terroriste. Lorsqu’un journaliste l’interroge sur les conséquences exactes, il se contente de répondre :

« Vous le saurez, et ils le sauront – le Hamas comprendra ce que je veux dire. »

Israël divisé, mais un soutien massif à Trump

Un sondage de l’Institut israélien pour la démocratie révèle un fait inédit : près de trois quarts des Israéliens reconnaissent que Trump a fait avancer l’accord. Juifs et Arabes, militants de gauche comme de droite, partagent cette conviction.

Mais sur le terrain, les tensions montent. Le Hamas, craignant pour son pouvoir, retarde les prochaines libérations. Netanyahou, de son côté, freine la phase suivante du processus, par peur de fragiliser sa coalition de droite.

Les familles des otages en appellent à Trump

Face à cette impasse mortelle, les familles des otages se tournent vers Trump. Leur message est clair : « Faites encore plus ! »

Jon Polin, père d’Hersh Goldberg-Polin, otage assassiné, lance un appel déchirant :

« Vous avez montré que vous êtes le seul à pouvoir faire avancer cette situation… Pensons plus grand et plus vite : les 76 otages doivent être libérés cette semaine. Fin de la guerre. »

D’autres otages libérés lui expriment leur gratitude. Karina Ariev, relâchée le 24 janvier, filme un message vidéo en anglais et en hébreu :

« Président Trump, vous avez rendu cet accord possible. Nous avons besoin d’un leadership fort pour nous aider à passer de la phase A à la phase B, et je crois sincèrement que vous avez le pouvoir et la détermination pour y parvenir. »

Une trêve en sursis

Mais le Hamas riposte. Trois otages libérés en mauvais état ont déclenché un tollé. Trump, outré, compare leur calvaire aux survivants de l’Holocauste :

« Ils ressemblaient à des survivants de l’Holocauste, ils étaient dans un état épouvantable. Je ne sais pas combien de temps encore nous pourrons supporter cela. »

Les familles s’accrochent à l’espoir que Trump maintienne la pression. Idit Ohel, dont le fils Alon vient de fêter ses 24 ans dans une cellule du Hamas, le supplie :

« Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour garantir que cet accord se poursuive. »

Trump, faiseur de paix ou saboteur ?

Si certains voient en Trump un dernier espoir, d’autres s’inquiètent. Son idée de prendre le contrôle de Gaza pourrait détruire l’accord.

Avi Issacharoff, analyste israélien, met en garde :

« On pensait que le seul à pouvoir empêcher l’échec de l’accord était Trump… Mais fidèle à lui-même, il a sorti de sa ceinture un plan au réalisme douteux. »

Sa proposition de dépeupler Gaza et de le placer sous contrôle américain offre un prétexte au Hamas et à Netanyahou pour saborder l’accord.

Les otages, la dernière carte de Trump ?

Pourtant, certains persistent à voir en lui le seul recours. Amir Tibon, survivant du massacre du 7 octobre, presse les Juifs américains de le convaincre de sauver l’accord.

« Les otages ont besoin de votre voix. Seul Trump peut obtenir leur libération – et il doit l’entendre des dirigeants juifs américains. »

Le compte à rebours est lancé. Samedi, midi. Trump a parlé. Reste à savoir si le Hamas entendra.

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