Ultimatum de Trump au Hamas : “Libérez tous les otages d’ici samedi, ou l’enfer se déchaînera”

Un avertissement sans équivoque de Washington

Le président américain Donald Trump a lancé un ultimatum clair au Hamas : si tous les otages ne sont pas libérés d’ici samedi à 12h00, le cessez-le-feu sera annulé.
Cette déclaration intervient après que l’organisation terroriste a annoncé suspendre la libération des otages, accusant Israël de ne pas respecter les termes de l’accord en vigueur.

« D’un seul coup, pas au compte-gouttes. Pas 3, puis 4, puis 2. » a insisté, Trump lors d’une conférence de presse, appelant Israël à ne pas céder face aux manœuvres du Hamas et à imposer ses propres conditions.

Dans la foulée, le président américain a menacé la Jordanie et l’Égypte de suspendre l’aide américaine si ces pays refusaient d’accueillir des Palestiniens fuyant Gaza.

La réponse du Hamas : “Le langage des menaces n’a aucune valeur”

Face à cette pression, le Hamas a réagi par l’intermédiaire d’un haut responsable, qui a déclaré à Reuters :

“Trump doit se rappeler qu’il existe un accord que les deux parties doivent respecter. C’est la seule façon de libérer les otages. Le langage des menaces n’a aucune valeur et ne fait que compliquer les choses.”

De son côté, Abu Obeida, porte-parole de la branche militaire du Hamas, a justifié le report de la libération des otages en invoquant plusieurs violations présumées d’Israël, notamment des survols de drones, des tirs dans certaines zones de la bande de Gaza et des retards dans la livraison de l’aide humanitaire.

Réunion d’urgence du cabinet israélien

À Jérusalem, l’ultimatum de Trump a déclenché une réunion en urgence du cabinet politico-sécuritaire. Les discussions portent notamment sur les nouvelles conditions israéliennes et le mandat qui sera accordé à la délégation négociant la seconde phase de l’accord.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahou, qui doit approuver ces conditions, est sous forte pression. Le gouvernement israélien doit arbitrer entre l’option d’un retour à la confrontation militaire et celle d’une tentative de prolongation des négociations pour obtenir la libération des derniers otages.

Des témoignages insoutenables : “Ils reviennent des camps de concentration”

Trump a évoqué l’état dans lequel certains otages récemment libérés ont été retrouvés :

“Quand j’ai vu la situation dans laquelle les derniers otages sont revenus, ainsi que les femmes – y compris Emily Damari, qui avait reçu une balle dans la main – on aurait dit qu’ils revenaient des camps de concentration.”

Il a également réaffirmé sa volonté d’anéantir les infrastructures du Hamas :

“Le Hamas comprendra ce que je veux dire par ‘d’ici samedi midi’. Ce sont des gens malades. Ils ne devraient plus avoir un seul bâtiment debout à Gaza.”

Des familles d’otages en colère : “Sortez-les de l’enfer”

Avant même la réunion du cabinet, la tension est montée d’un cran en Israël.
Les familles des otages ont bloqué l’autoroute 1 en direction de Jérusalem, exigeant que le gouvernement respecte les engagements de l’accord et négocie immédiatement la libération des captifs restants.

“Netanyahou sabote l’accord. Nos proches vivent un Holocauste en captivité. Ils n’y survivront pas longtemps. Nous exigeons qu’il donne un mandat clair à l’équipe de négociation et ramène tout le monde immédiatement.”

Danny Elgert, dont le frère Itzik a été libéré dans la première phase de l’accord, a dénoncé le cynisme du Hamas :

“Ceux qui lancent des ultimatums sont les organisations terroristes. Le Hamas joue avec les otages comme une arme stratégique, et il continuera jusqu’au bout.”

Un week-end sous haute tension

Alors que la menace de Trump plane sur le cessez-le-feu et que la pression monte sur Netanyahou, les prochaines heures s’annoncent décisives.

• Israël cédera-t-il à l’ultimatum du Hamas ou passera-t-il à l’offensive ?

• Trump mettra-t-il ses menaces à exécution si les otages ne sont pas libérés ?

• L’accord entre Israël et le Hamas est-il définitivement compromis ?

Une chose est sûre : d’ici samedi, le sort des otages pourrait basculer – dans un sens comme dans l’autre.