Iran : une blague de Pourim qui a très mal tourné

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Deux jeunes de 17 ans ont été arrêtés par la police à Téhéran plus tôt cette semaine après avoir été surpris en train de taguer à la peinture les mots « Mort à Haman » sur un bâtiment du centre de la capitale iranienne.

Les détails de l'incident ont été rapidement portés à la connaissance de diverses organisations juives américaines. Selon les derniers rapports, les deux garçons n’ont pas encore été relâchés.

La communauté juive iranienne a exprimé sa préoccupation au sujet de la sécurité et de l'avenir de ces adolescents à la lumière des cas passés lors desquels les Juifs emprisonnés avaient disparu.

« Sur la base des informations fournies, la police de Téhéran a promis de libérer les deux garçons, après qu'il ait été tiré au clair qu’il ne s’agit pas d’un acte politique, mais d’une simple farce de Pourim. En attendant les garçons restent en détention » a déclaré le responsable qui traite de la question, selon le rapport.

 

Une blague qui a mal tourné

Une blague qui a mal tourné

La semaine prochaine en Israël et à travers le monde, les Juifs célébreront la fête de Pourim. Selon la tradition juive, c’est une célébration joyeuse marquée par l'envoi de paniers-cadeaux et de dons aux pauvres, en commémoration du sauvetage de la nation juive de Perse du décret du chef politique Haman qui avait appelé à la mise à mort des juifs.

« Bien que les autorités de la population musulmane en Iran ne soient pas reliées à l'histoire qui s’est déroulée dans la capitale perse historique de Shushan (Suze), les factions conservatrices du pays se réfèrent au Livre d'Esther en tant que récit d'un massacre commis par les Juifs contre leur ennemis , a expliqué un juif américain officiellement en charge du dossier.

Selon la tradition, la ville de Suze mentionnée dans le Livre d'Esther est la ville moderne de Hamadan dans le nord-ouest du pays, à environ 250 kilomètres à l'ouest de Téhéran.

Ce graffiti « Mort à Haman » peut être interprété par la police iranienne et les autorités comme une provocation contre le régime dirigé contre le chef suprême, l'ayatollah Ali Khamenei.

Des responsables juifs américains travaillent pour déterminer le statut des deux garçons juifs et espèrent faciliter leur libération.

Environ 13.000 Juifs vivent en Iran, près de la moitié d’entre eux résident dans la capitale, Téhéran. Les Juifs jouissent de la liberté de culte et bénéficient d’un représentant au parlement iranien.

Source : Jpost

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