
L'ultimatum de Netanyahu : la phase de l'accord en péril
Un avertissement lourd de conséquences
Une source israélienne proche des négociations avec le Hamas met en garde : la phase actuelle de l'accord pourrait s'effondrer. En cause, l'ultimatum lancé par Benyamin Netanyahu, qui exige la restitution des otages d'ici samedi, sans préciser leur nombre. Cette source, citée par N12, prévient :
"Nous poursuivrons l'accord sous sa forme actuelle si le Hamas libère trois otages. Mais les rumeurs d’un ultimatum global ainsi que l'absence de discussions sur la phase suivante mettent en péril tout le processus. Les prochaines 24 heures seront cruciales."
L'ultimatum de Trump : "L'enfer doit se déchaîner"
Quelques heures avant l’annonce de Netanyahu, Donald Trump a jeté un pavé dans la mare. L’ancien président américain a affirmé :
"Si toutes les personnes enlevées ne sont pas renvoyées d'ici samedi à midi, le cessez-le-feu doit être annulé et l'enfer doit se déchaîner."
Une position immédiatement soutenue par le cabinet de guerre israélien. Une première déclaration officielle a suivi :
"Tous les membres du cabinet soutiennent la demande du président Trump de libérer nos otages d'ici samedi midi, ainsi que sa vision de l’avenir de Gaza."
Mais l’incertitude demeure : une heure plus tard, un second communiqué précise que seuls les otages vivants devraient être libérés en priorité et que les négociations pour la deuxième phase ne reprendront pas sans leur restitution.
Netanyahu : "L'armée israélienne reprendra les combats"
À 19 heures, Netanyahu frappe un grand coup et enregistre une déclaration sans appel :
"Si le Hamas ne rend pas nos otages d’ici samedi midi, le cessez-le-feu sera rompu et l’armée israélienne reprendra des combats intenses jusqu’à ce que le Hamas soit définitivement vaincu."
Un message d’une extrême fermeté… mais toujours aucune indication précise sur le nombre d’otages exigé.
Une cacophonie politique : quel est le véritable ultimatum ?
À 20 heures, un quatrième communiqué est publié, cette fois par un haut responsable israélien, ajoutant encore plus de confusion. Il évoque l’ultimatum de Trump et précise :
"Le Premier ministre Netanyahou et son cabinet respectent l’annonce du président Trump concernant la libération des otages. C’est-à-dire que tout le monde sera libéré samedi."
Une déclaration ambiguë qui ne précise toujours pas si l’objectif est la libération de quelques otages ou de tous.
Les services de sécurité mettent en garde
Alors que la pression monte, les hauts responsables de la sécurité israélienne appellent à la retenue :
"Nous devons éviter de briser la dynamique du retour des otages. Le mécanisme fonctionne, les médiateurs sont engagés et il n’y a aucune raison de perturber le processus maintenant."
L’armée, de son côté, prépare toutes les options :
"Nous avons des moyens offensifs importants et toutes les cartes sont sur la table. Nous devons exploiter l’annonce de Trump pour libérer un maximum d’otages. Si l’accord échoue, nous prendrons les décisions nécessaires."
Smotrich pousse Netanyahu à une réponse radicale
Le ministre Bezalel Smotrich, chef du parti Sionisme religieux, a exhorté Netanyahu à adopter une position extrême :
"Il faut dire au Hamas sans équivoque : soit tous les otages sont libérés d’ici samedi, soit les portes de l’enfer s’ouvrent sur eux. Plus d’électricité, plus d’eau, plus de carburant, plus d’aide humanitaire !"
Il préconise une occupation totale de Gaza et un déplacement forcé de la population, aligné sur la vision de Donald Trump.
À quelques heures d’un échéance cruciale, Israël est face à un dilemme stratégique : poursuivre l’accord malgré l’incertitude, ou embraser à nouveau le front en relançant l’offensive. Le sort des otages et la stabilité de la région sont en jeu.
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