Tribune juive de Noa Lov : Quand Buenos Aires tend la main à Jérusalem

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Tribune juive de Noa Lov : Quand Buenos Aires tend la main à Jérusalem

Quand Buenos Aires tend la main à Jérusalem.

Il est des gestes diplomatiques qui valent plus que des signatures de traités.
La rencontre récente entre le gouvernement israélien et l’exécutif argentin en fait partie.
Dans un climat mondial saturé d’hostilité envers Israël, alors que les capitales occidentales rivalisent d’ambiguïté et de calculs électoraux, l’Argentine de Javier Milei a choisi une autre voie , la bonne!

Celle du courage politique, de la clarté morale et de l’alignement assumé avec l’État hébreu.

Cette entrevue n’est pas un simple échange protocolaire.
Elle acte un tournant stratégique pour Buenos Aires, qui entend s’extraire du flou diplomatique de ses voisins latino-américains et s’affirmer comme un partenaire fiable d’Israël dans une région souvent tentée par le populisme anti-occidental et l’alignement sur les régimes hostiles à Jérusalem.

En choisissant de soutenir ouvertement Israël et de mettre l’ambassade argentine à Jérusalem l’Argentine adresse un message clair , la défense de la démocratie, de la souveraineté nationale et du droit des peuples à se protéger ne sont pas des notions négociables.

Pour Israël, ce rapprochement a une portée bien plus large que la sphère bilatérale.
Confronté à une vague de délégitimation internationale sans précédent avec des campagnes de boycott, des accusations biaisées dans les enceintes onusiennes et autant de pressions diplomatiques , Jérusalem a besoin d’alliés qui ne plient pas devant la peur ou la haine.

L’Argentine offre précisément cela , une alliance fondée sur des valeurs communes plutôt que sur des opportunités économiques, une coopération stratégique ancrée dans la mémoire historique autant que dans la vision géopolitique.

Il faut rappeler que l’Argentine porte en elle une relation singulière avec le destin juif , pays d’accueil d’une importante diaspora, terre qui a connu les blessures profondes de l’antisémitisme mais aussi les élans de solidarité.

En tendant aujourd’hui la main à Israël, elle réaffirme cette histoire commune et en ouvre un nouveau chapitre , celui d’un partenariat fondé sur la vérité et non sur les postures idéologiques.

Ce rapprochement est d’autant plus significatif qu’il s’opère dans un contexte régional marqué par la montée des discours anti-israéliens, notamment en Amérique latine.
Là où certains gouvernements cèdent aux slogans de l’islamo-gauchisme globalisé ou se rangent derrière les condamnations systématiques de l’ONU, Buenos Aires fait le choix inverse , celui de la lucidité.
Elle comprend que soutenir Israël, c’est soutenir un rempart civilisationnel, une démocratie en première ligne dans le combat contre le terrorisme, une nation dont la survie même est un combat pour l’ordre international.

Il serait naïf de croire que ce geste isolé suffira à renverser les rapports de force diplomatiques. Mais il est une étape essentielle dans la reconstruction d’un front de nations libres, conscientes que leur destin est lié à celui d’Israël.
L’Histoire a montré qu’ignorer la diabolisation d’Israël revient à saper les fondements mêmes de la civilisation occidentale. L’Argentine, en rompant avec la lâcheté ambiante, rappelle que l’alliance avec Israël n’est pas seulement un choix géopolitique c’est un acte de civilisation.

À l’heure où tant de voix se taisent ou se perdent dans le relativisme, Buenos Aires parle haut et clair. Et ce signal, Israël l’entend. Comme un appel à ne pas renoncer. Comme la preuve que, même dans la tempête, il existe encore des nations prêtes à se tenir debout aux côtés de l’État juif.
Noa Lev

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