Israël : Netanyahu confie la réforme des médias à Galit Distel… la garantie du fiasco

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Israël : Netanyahu confie la réforme des médias à Galit Distel… la garantie du fiasco

La réforme des médias confiée à une commission spéciale dirigée par Galit Distel

Le choix de Netanyahu : une commission d’exception pour une loi explosive

Le Premier ministre a tranché. La réforme des médias ne passera pas par la commission de l’Économie présidée par David Bitan, mais par une commission spéciale dirigée par la députée Galit Distel. Cette commission comptera 11 membres, dont 6 issus de la coalition et 5 de l’opposition. Les députés du Likoud qui y siégeront sont Tali Gottlieb, Osher Shekalim et Tzaga Malko.

Le Premier ministre a également confirmé que la réforme des médias portée par le ministre des Communications, Shlomo Kerei, serait discutée exclusivement dans ce cadre spécial.
« La loi de réforme des médias du ministre des Communications sera examinée par une commission spéciale présidée par la députée Galit Distel », a confirmé son entourage.

Une manœuvre destinée à contourner Bitan et ses blocages répétés

Les tensions entre David Bitan, président de la commission de l’Économie, et le ministre des Communications, Shlomo Karei, sont anciennes.
Le projet de loi de M. Karei a déjà passé la première lecture à la Knesset et doit, selon la procédure, être transmis à une commission. Traditionnellement, il aurait dû être examiné par la commission de l’Économie, mais les relations exécrables entre Bitan et Karei rendent ce passage impraticable.

Les conseillers du ministre Karei s’attendaient à ce que Bitan tente une nouvelle fois de bloquer le processus. Pour éviter cet énième affrontement, Karei a cherché une alternative permettant d’amener son texte en deuxième puis en troisième lecture sans entrave.
Avant même la décision du Premier ministre, Karei et le député Ohad Tal avaient tenté de transférer la loi sur la radiodiffusion à la Commission des entreprises publiques, présidée par Tal lui-même.

Les précédents échecs et les tentatives avortées de contourner l’impasse

L’idée de contourner Bitan ne date pas d’hier. Netanyahu et Karei avaient déjà examiné plusieurs options pour écarter l’obstacle. Le conseiller juridique de la Knesset s’était cependant opposé à la création d’une commission non permanente, enterrant l’idée d’une nouvelle commission dédiée aux communications.

Une autre hypothèse avait même circulé : la destitution pure et simple de David Bitan de la présidence de la commission de l’Économie. Elle n’a finalement jamais été mise à exécution.

L’ironie d’un choix confié à Galit Distel, malgré son bilan chaotique dans la communication sur Israël

Le choix de Galit Distel pour présider cette commission spéciale fait déjà grincer des dents. Son passage à la tête de la communication gouvernementale sur Israël avait révélé une série de négligences dont le chaos interne de l’époque garde la trace.
Son site officiel, laissé sans mise à jour pendant des semaines, avait servi d’exemple emblématique de son incapacité à gérer un portefeuille stratégique pourtant central dans une période critique.
Plusieurs responsables de la communication avaient dénoncé sa gestion désordonnée, qualifiant son action de « défaillante » et de « dangereusement amateur ».

Ce passé n’a manifestement pas pesé dans la décision du Premier ministre, déterminé à contourner Bitan coûte que coûte. Distel hérite désormais d’un dossier explosif, alors même que ses performances antérieures soulèvent toujours des interrogations sur sa capacité à mener à bien une mission aussi sensible.

 Un processus relancé, mais sous surveillance

Cette commission spéciale s’annonce comme la véritable chambre d’accélération législative voulue par Netanyahu et Karei. Elle devra examiner la réforme des médias, en dépit des oppositions internes, des tensions politiques et des doutes persistants sur la compétence de sa présidente.

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