
À Fos-sur-Mer, des dockers instrumentalisés par l’idéologie refusent de charger un navire israélien
Une cargaison légale destinée à Israël bloquée sous pression militante
Jeudi 5 juin, le port de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) devient une nouvelle scène de la politisation radicale du conflit israélo-palestinien. Un cargo israélien, attendu pour charger 14 tonnes de pièces détachées destinées à des fusils-mitrailleurs produits par la société française Eurolinks, a été bloqué par les dockers CGT.
Ce matériel militaire, parfaitement légal, était destiné à l’entreprise israélienne Israel Military Industries, fournisseur officiel de Tsahal.
Ces composants n’ont rien d’illégal ni de clandestin : ils relèvent d’un contrat dûment enregistré, dans un cadre industriel et sécuritaire assumé par la France et Israël, deux pays liés par une coopération stratégique et militaire ancienne.
Pourtant, sous la pression d’un militantisme syndical de plus en plus radicalisé, le chargement a été stoppé. La CGT des dockers a revendiqué cette action dans un communiqué virulent, accusant Israël de “génocide” à Gaza, et se posant en juge autoproclamé de la légitimité de son droit à se défendre.
Un sabotage politique au nom d’une cause partisane
Dans leur déclaration, les syndicalistes affirment avoir “mis de côté le conteneur” qui devait être embarqué sur un bateau en partance pour Haïfa. Selon eux, ces “maillons d’Eurolinks” seraient destinés à “poursuivre le massacre de la population palestinienne”. Et de conclure : “Les dockers et portuaires du Golfe de Fos ne participeront pas au génocide en cours orchestré par le gouvernement israélien.”
Ces termes, d’une violence accusatoire sans fondement juridique, reprennent mot pour mot les slogans de la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), un mouvement aux ramifications internationales, dont la France Insoumise est l’un des relais politiques les plus actifs. Cette décision n’est pas neutre : elle s’inscrit dans une volonté délibérée de délégitimer l’État d’Israël et son droit souverain à l’autodéfense.
LFI applaudit, Israël s’indigne
Parmi les soutiens immédiats de l’initiative, on retrouve Manuel Bompard, député de Marseille et coordinateur national de La France Insoumise, qui s’est félicité publiquement de l’acte des dockers. Ce n’est pas une surprise.
Depuis le 7 octobre 2023 et les massacres commis par le Hamas, LFI s’est illustrée par son refus obstiné de condamner clairement l’organisation terroriste. En revanche, elle n’a cessé de diaboliser Israël, l’accusant de “crimes de guerre” et de “génocide”, sans jamais reconnaître la gravité des attaques dont l’État hébreu a été victime.
Ce soutien à une action syndicale qui bafoue un contrat industriel licite, au nom d’une hostilité idéologique à Israël, illustre le glissement d’une partie de la gauche radicale vers une posture de confrontation permanente avec les alliés traditionnels de la France, au mépris du droit international et de l’éthique diplomatique.
Un précédent grave pour la coopération franco-israélienne
Au-delà de l’effet d’annonce, cette affaire soulève de profondes inquiétudes. Israël, pays allié, démocratique, attaqué sur plusieurs fronts depuis des mois, est en droit d’acheter des équipements de défense auprès de ses partenaires. La société Eurolinks, basée en France, a respecté toutes les obligations légales dans la fabrication et l’exportation de ces pièces. Rien ne justifie, en droit, qu’un syndicat s’arroge le droit de bloquer une telle transaction.
Derrière les grandes proclamations pacifistes, se cache en réalité une instrumentalisation politique du conflit. Le port de Marseille-Fos ne peut devenir la plateforme logistique de la haine d’Israël. Ce type d’actions porte atteinte à la neutralité économique, aux accords commerciaux, et plus encore, à la souveraineté de la République qui, jusqu’à preuve du contraire, n’a pas suspendu ses accords avec Israël.
Un détournement du droit syndical au profit d’un militantisme hostile
La CGT des dockers, en s’érigeant en censeur de la politique étrangère française, outrepasse sa mission. Ce n’est pas à un syndicat de décider quel État a le droit d’être armé ou non, encore moins de qualifier de “génocide” les opérations militaires menées en réponse à des attaques terroristes de grande ampleur.
Israël, rappelons-le, a vu plus de 1 200 de ses citoyens massacrés dans les kibbutz du sud, des enfants brûlés vifs, des femmes violées, des familles prises en otage.
Empêcher Israël de se défendre, c’est devenir complice des forces qui veulent sa disparition. À l’heure où l’antisémitisme explose en France et en Europe, où la haine d’Israël alimente une violence décomplexée jusque dans les universités et les rues, cette affaire devrait alerter les plus hauts niveaux de l’État.
Israël doit pouvoir compter sur ses alliés, et la France doit faire respecter la loi
L’incident de Fos-sur-Mer ne doit pas être minimisé. Il marque une dérive inquiétante : celle où une minorité politisée peut bloquer des opérations commerciales stratégiques au nom d’une idéologie qui nie le droit d’Israël à se défendre. Ce n’est pas simplement une affaire de dockers, c’est une question de souveraineté, de loyauté entre alliés, et de refus de l’antisémitisme masqué sous les oripeaux du “combat pour la paix”.
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