Madleen : 12 apôtres de la comédie humanitaire échouent sur les rochers de Tsahal

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Madleen : 12 apôtres de la comédie humanitaire échouent sur les rochers de Tsahal

Israël arraisonne le « Madleen » : chronique d’un naufrage militant

Ils rêvaient d’un remake de “L’Odyssée de l’espoir”, ils ont offert une comédie nautique. Dans la nuit du 9 juin 2025, quelque part au large de Gaza, une flottille bigarrée s’est heurtée à la réalité : Tsahal ne plaisante pas avec la sécurité de ses frontières, même lorsqu’il s’agit de douze militants embarqués sur un voilier baptisé “Madleen”, chargé symboliquement de… couches, farine et leçons de morale.

Le théâtre flottant du Hamas

Le navire était dirigé par Zaher Birawi, présenté par ses partisans comme « président du Comité international pour la levée du siège de Gaza », et par les autorités israéliennes comme un ancien agent du Hamas, recyclé en spécialiste de la propagande maritime. Ce même Birawi fut déjà de la partie lors de l’affaire tristement célèbre du Mavi Marmara, autre flottille “humanitaire” virant au désastre diplomatique.

Le Madleen ? Un coup de com’ de plus, selon Israël, camouflé sous des bannières de “paix”, mais téléguidé dans l’ombre par les relais politiques et médiatiques du Hamas en Europe.

Une cargaison digne d’un petit marché bio

Annoncée comme une mission d’aide urgente pour les civils de Gaza, la cargaison du Madleen aurait à peine suffi à ravitailler un kibboutz un jour de shabbat :

  • quelques sacs de riz,

  • un lot de couches,

  • du lait en poudre,

  • des kits féminins et médicaux,

  • et des béquilles pour la mise en scène finale.

Greta, Rima et les 10 autres passagers

À bord, des visages familiers et d’autres en quête de notoriété : Greta Thunberg, icône climatique devenue militante tous terrains, Rima Hassan, eurodéputée française autoproclamée « résistante », et dix autres activistes.

Leur mission ? Briser le blocus de Gaza, dénoncer « le génocide et le nettoyage ethnique » (rien que ça), et surtout, produire du contenu viral pour TikTok et Instagram.

L’assaut : Tsahal entre en scène

L’armée israélienne, polie mais ferme, a d’abord transmis aux passagers un message clair :
« Vous violez les lois maritimes israéliennes. Faites demi-tour. »

Réponse de la flottille : silence radio.

Résultat : à 3h02 du matin, les commandos d’élite de Shayetet 13 montent à bord du Madleen dans un assaut éclair. Aucun blessé, aucune résistance. Certains passagers, dit-on, auraient filmé la scène… avant de jeter leurs téléphones à la mer dans un geste héroï-comique.

Arrestation, sandwich et projection punitive

Le navire est escorté vers le port d’Ashdod. À terre, les activistes sont accueillis avec un protocole strict mais respectueux : examen médical, interrogatoire, choix entre expulsion ou détention.

Moment clé : le ministère israélien de la Défense diffuse une vidéo de 43 minutes retraçant les massacres du 7 octobre. Une leçon d’histoire imposée. Les militants refusent de la regarder. Ils venaient pour « témoigner », pas pour écouter.

Quant au fameux sandwich donné à Greta ? Aucune trace dans les rapports officiels. Peut-être un fantasme de Twitter en quête de buzz.

Un désastre médiatique pour Israël ?

Le paradoxe n’a pas échappé aux plus lucides : l’opération israélienne, parfaitement exécutée sur le plan militaire, s’est soldée par un revers diplomatique. En arraisonnant le Madleen en eaux internationales, Israël s’est attiré les foudres d’Amnesty, des Nations Unies, de la Turquie et même de quelques vieilles voix européennes, soudain indignées.

Mais Israël ne s’excuse pas. Pour le ministre Israël Katz, cette flottille n’était qu’un « spectacle de propagande orchestré par des amis du Hamas ».

Le dernier naufrage : Greta déportée, le Hamas ridiculisé

Les activistes ont quitté Israël par l’aéroport Ben Gourion, escortés, déçus, mais filmés. Leurs vidéos pleines de pathos n’auront pas suffi à masquer l’échec cuisant de leur opération : aucune brèche dans le blocus, aucun gain politique, et une exposition mondiale de leurs contradictions.

Rappelons qu’il y a un an, la même coalition avait tenté de secourir des migrants en Méditerranée. Bilan : bateaux bloqués, ONG embarrassées, résultats proches de zéro.

Une croisière pour rien

Ceux qui voulaient jouer les héros se sont retrouvés figurants dans un film que personne ne voulait vraiment voir. Le Hamas, lui, perd encore une fois une carte de communication.

Et Israël, raillé pour sa rigueur, sort grandi par son sang-froid et sa précision.

Greta rentre avec quelques clichés et aucune leçon donnée.

Rima retourne au Parlement européen, où l’on s’étonne encore de son silence sur les victimes du 7 octobre.

Et le Madleen, navire sans boussole, rejoint la longue liste des tentatives échouées d’instrumentaliser le conflit israélo-palestinien à des fins de buzz militant.

Rima Hassan refuse l’expulsion et reste détenue 96 heures

Selon Ynet, après leur arrivée à l’aéroport Ben-Gurion, les activistes se sont vu proposer une expulsion volontaire vers leur pays d’origine, mais Rima Hassan a refusé de monter dans l’avion ; elle sera donc retournée au centre de détention de Givon pour une période pouvant atteindre 96 heures, conformément à la loi israélienne  .

Durant ce temps, elle pourra subir des interrogatoires plus poussés, notamment pour établir les liens supposés entre cette mission et les réseaux du Hamas.

Ce choix de Rima renforce le contraste entre une expulsions collective (Greta et d’autres ont accepté) et la posture de l’eurodéputée, prête à faire durer la confrontation, exposition médiatique incluse.

 

 

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