
Guerre psychologique en prison : des images de Gaza détruite affichées dans les cellules des terroristes du 7 octobre
Une stratégie inédite du Service pénitentiaire israélien
Le Service pénitentiaire israélien (IPS) a récemment mis en œuvre une mesure controversée : l’affichage de photographies illustrant les destructions massives dans la bande de Gaza à l’intérieur des cellules de prisonniers impliqués dans les attaques du 7 octobre 2023.
Cette initiative vise à confronter ces détenus aux conséquences de leurs actes sur la population civile de Gaza.
Parmi les installations concernées figure l’aile souterraine “Rakefet”, où sont incarcérés des membres de la force Nukhba du Hamas, responsables du massacre du 7 octobre. Les images exposées montrent des quartiers entiers réduits en ruines, des bâtiments civils effondrés et des scènes de désolation.
Le commandant du district nord de l’IPS, Shmuel Lavi, a déclaré :
“Il s’agit d’une mesure psychologique visant à démontrer clairement les conséquences du 7 octobre. Nous n’avons aucune illusion que cela éveillera un quelconque sens des responsabilités ou des remords, mais ces images montrant ce qui arrive aux ennemis d’Israël seront à jamais gravées dans leur esprit.”
Un arsenal de mesures pour briser le sentiment d’héroïsme
Cette action s’inscrit dans une série de mesures adoptées par l’IPS pour affaiblir le sentiment d’héroïsme et l’identification aux organisations terroristes parmi les prisonniers de sécurité. Lors de précédents accords d’échange de prisonniers, l’IPS avait notamment contraint les détenus libérés à porter des bracelets arborant un verset biblique en hébreu et en arabe :
“Je poursuivrai mes ennemis et les rattraperai, et je ne reviendrai pas avant qu’ils ne soient détruits.”
Cette citation, tirée du Livre des Psaumes, visait à rappeler aux prisonniers libérés la détermination d’Israël à lutter contre le terrorisme.
Des méthodes critiquées par les défenseurs des droits humains
Si l’IPS justifie ces mesures par la nécessité de dissuader les activités terroristes, elles suscitent des critiques de la part d’organisations de défense des droits humains. Celles-ci dénoncent une forme de punition collective et de manipulation psychologique, contraires aux normes internationales relatives au traitement des détenus.
Par ailleurs, des rapports ont fait état de conditions de détention dégradantes dans certaines prisons israéliennes, notamment à Sde Teiman et Megiddo, où des détenus palestiniens auraient subi des mauvais traitements, des violences physiques et des privations.
Une méthode légitime et nécessaire
Loin de susciter la polémique, cette initiative devrait au contraire être saluée pour sa lucidité. Il est temps d’abandonner les illusions humanitaires face à des individus qui ont piétiné toute notion d’humanité le 7 octobre.
Afficher devant leurs yeux les conséquences directes de leurs actes n’est pas une atteinte à leurs droits, c’est une mesure de salubrité morale.
C’est rappeler, sans relâche, que le terrorisme a un prix – et qu’en Israël, il se paie comptant. Ceux qui rêvaient de “martyr” découvrent la réalité : l’échec cuisant de leur entreprise barbare. Notre ligne est claire : cette méthode est légitime, juste, et indispensable.
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