Les Femmes du Nord d'Israël : Malgré les missiles, elles ont continué à cuisiner, vendanger et espérer

Actualités, Alyah Story, Antisémitisme/Racisme, Contre la désinformation, International, Israël - le - par .
Transférer à un amiImprimerCommenterAgrandir le texteRéduire le texte
FacebookTwitterGoogle+LinkedInPinterest
Les Femmes du Nord d'Israël : Malgré les missiles, elles ont continué à cuisiner, vendanger et espérer

Après une année dévastatrice, les entrepreneuses du nord d’Israël attendent les visiteurs avec espoir

Entre roquettes, évacuations, conjoints mobilisés et entreprises paralysées, ces femmes courageuses ont tenu bon. Aujourd’hui, elles rouvrent leurs portes, leurs cœurs et leurs cuisines, et racontent leur combat, leur résilience et ce qui vous attend dans leurs domaines viticoles, cafés, laiteries et restaurants.

“Les raisins n’ont que faire des sirènes d’alerte”

Hila Boujo, du domaine viticole Ben Zimra, a continué de vendanger et de produire son vin sous les bombes.

Qui sommes-nous ? Une cave boutique fondée en 2003 dans le moshav Kerem Ben Zimra, reposant sur une production 100 % locale.
Notre centre de visite est ouvert les jeudis et vendredis.
Dégustations de vins accompagnées de fromages, pizza au feu de bois, balades guidées dans les vignes – tout cela face à un panorama pastoral. Le reste de la semaine est consacré aux groupes et aux événements d’entreprise (Tel : 055-5570829).

.📩 Ne manquez aucune information essentielle ! Recevez chaque semaine l’actualité israélienne et des analyses exclusives en vous inscrivant à notre newsletter.
👉 Inscrivez-vous ici et restez informé en temps réel !

Qui suis-je ? Hila Boujo, épouse d’Eden et mère de quatre enfants. J’ai rencontré Eden pendant mes études d’agriculture au collège Tel-Hai.
Son père et lui cultivaient des raisins pour le vin, et ont fini par réaliser leur rêve : ouvrir leur propre cave.
Après notre mariage, nous avons emménagé à Kerem Ben Zimra.
J’ai travaillé au département agricole des caves du Golan et j’ai poursuivi un master en œnologie à Rehovot.
À ce moment-là, mes beaux-parents ont quitté l’affaire, me laissant la gestion du domaine. J’ai dû tout apprendre : la production, le marketing, la gestion. Nous avons élargi notre gamme de vins, modernisé notre image de marque… et puis la guerre a éclaté.

“Nous ne pouvions même pas sortir dans le jardin”

Depuis le 7 octobre, notre maison est en première ligne, proche de la frontière. Le matin de cette terrible journée, nous avons senti que nous serions les prochains. Nous avons trouvé refuge chez ma mère, dans le Golan. Mon mari a été mobilisé pendant sept mois.
Quant à moi, j’ai dû continuer à faire tourner le domaine, dans un contexte de guerre, avec des allers-retours quotidiens. Le chaos total.
Le père d’Eden s’est occupé des vignes situées à deux kilomètres de la frontière, malgré les alertes et les roquettes. “Les raisins, eux, n’attendent pas”.

Aujourd’hui : Le centre de visite a rouvert. Les gens reviennent doucement. “On ne veut pas se plaindre, mais simplement continuer de créer de belles choses”.

.📩 Ne manquez aucune information essentielle ! Recevez chaque semaine l’actualité israélienne et des analyses exclusives en vous inscrivant à notre newsletter.
👉 Inscrivez-vous ici et restez informé en temps réel !

“Je suis revenue après un mois à dormir avec mes enfants dans le salon”

Tal Reuveny, fondatrice de la laiterie Yotav dans le moshav Dishon, a tout quitté du jour au lendemain.

Qui sommes-nous ? Une fromagerie artisanale fondée il y a 15 ans. Nous y produisons des fromages au lait de chèvre : labné, feta, tomme et des spécialités affinées.
La laiterie accueille les visiteurs avec un plateau dégustation dans notre jardin, à l’ombre des arbres, face aux collines verdoyantes. L’ambiance est familiale et authentique.

Qui suis-je ? Tal Reuveny, mère de trois enfants. Mon mari travaille dans la sécurité. Nous avons fondé la laiterie ensemble. Avant la guerre, nous avions trouvé un bel équilibre entre famille, travail et communauté.

Le 7 octobre, les alertes nous ont réveillés à l’aube. Le soir même, nous avons évacué avec les enfants à Tel Aviv. Là-bas, nous avons dormi tous ensemble dans le salon, sans aucune intimité, pendant un mois. Mon mari a été envoyé en mission, et moi, je suis revenue seule au village pour rouvrir petit à petit.

“Je ne savais pas si quelqu’un viendrait. Mais ils sont venus. Et ils reviennent.”

Aujourd’hui : les habitués recommencent à passer, les familles cherchent à soutenir les producteurs locaux. “Cela me donne l’énergie de continuer”.

 “J’ai fait du café une arme contre le désespoir”

Maya Aharoni, propriétaire du café Bialik à Kiryat Shmona, n’a pas abandonné son rêve, même en pleine guerre.

Qui sommes-nous ? Le café Bialik est un petit établissement chaleureux en plein centre de Kiryat Shmona, ouvert tous les jours sauf le samedi. On y sert des cafés de spécialité, des viennoiseries maison, des brunchs copieux et des plats végétariens. Le lieu est aussi une galerie d’art local.

.📩 Ne manquez aucune information essentielle ! Recevez chaque semaine l’actualité israélienne et des analyses exclusives en vous inscrivant à notre newsletter.
👉 Inscrivez-vous ici et restez informé en temps réel !

Qui suis-je ? Maya Aharoni, 32 ans. J’ai étudié le design à Haïfa, mais c’est le café qui m’a permis de m’exprimer vraiment. Je voulais créer un lieu qui rassemble. Quand la guerre a éclaté, j’ai pensé tout arrêter.

Mais au bout de quelques semaines, j’ai décidé de rouvrir. “Faire un café, c’est une forme de résistance. Une réponse à l’absurde. Une manière de dire : on est là, on tient debout”.

Aujourd’hui : la ville reprend vie. Des bénévoles, des journalistes, des soldats passent. “On leur sert du café, on les écoute. C’est un peu un refuge. Pour eux et pour moi.”

“Chaque assiette est une prière pour que la vie continue”

Dana Asulin, cheffe et propriétaire du restaurant Dana’s Kitchen à Metoula, a choisi de rouvrir sa salle malgré les risques.

Qui sommes-nous ? Un restaurant gastronomique inspiré des traditions persanes et marocaines. Dana y propose des plats mijotés, des grillades, des desserts maison. Tout est fait sur place, dans une ambiance familiale. Réservation obligatoire.

Qui suis-je ? Dana Asulin, 44 ans. J’ai grandi à Metoula, j’y ai mes racines. Je cuisine depuis l’âge de 8 ans. J’ai transformé une petite maison de village en restaurant.

Le 7 octobre, la ville a été totalement évacuée. Nous avons fui vers Tibériade. Mais très vite, j’ai su que je voulais revenir. “Je ne peux pas vivre sans cuisiner. C’est mon langage, mon espoir, mon acte de foi”.

Aujourd’hui : Le restaurant n’est ouvert que le week-end, et sur réservation. Les habitués sont fidèles. “Chaque service est une célébration de la vie. Une preuve que rien n’est fini”.

Alliance - Premier magazine juif

🚀 Faites décoller votre visibilité avec Alliance !

Vous cherchez à toucher une audience engagée, influente et qualifiée ?

💡 *Alliance*, le premier magazine juif, est votre meilleur partenaire pour une visibilité maximale.

  • ✅ +1,5M de lecteurs chaque mois
  • ✅ Une audience fidèle et engagée
  • ✅ Formats publicitaires adaptés à vos besoins

📞 Contactez-nous au 01 70 00 75 75

 

Vos réactions

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A voir aussi