
Voici le cri du cœur de Hagaï Luber en réaction aux manifestations de samedi soir
« Personne ne brûlera mon pays. Nous sommes fatigués des menaces des extrémistes. Oui, même si ces extrémistes ont des proches otages à Gaza.Vous ne brûlerez pas le pays. C'est hors de question. Et si je dois combattre pour ça, je me battrai. Des millions de personnes vous regardent incrédules, choqués et restent silencieuses uniquement par respect pour vous.Moi, je ne me tairai pas. Mon fils a été tué à Gaza. Il est allé protéger et libérer vos enfants et il a été tué. Il a tout abandonné, laissé derrière lui une femme enceinte et un enfant de neuf mois, et il a été tué.
Mon fils ne reviendra pas, dans aucun accord. Alors j’ai le droit de vous dire que : Vous ne pouvez pas détruire le pays. Vous ne pouvez pas vous exciter. Vous ne pouvez pas bloquer les routes. Vous ne pouvez pas affronter la police. Vous ne pouvez pas appeler à refuser de servir. Vous ne pouvez pas empêcher les gens de se déplacer.Vous ne pouvez pas tenter de pénétrer par effraction dans la maison du Premier ministre.
Le fait que vos enfants soient otages à Gaza, ça fait mal, c'est malheureux, ça nous détruit tous de l'intérieur et ça me fera envoyer à nouveau mes trois fils restants se battre et prendre des risques pour eux.
Mais cela ne vous donne aucun droit supplémentaire : Vous n'avez pas le droit de jouer les gros bras, Vous n’avez pas le droit de maudire les élus, Vous n’avez pas le droit de crier ‘Bousha’,-= honte, Vous n'avez pas le droit de violer l'ordre public. Vous n'avez pas le droit de bloquer l’aéroport, Vous n'avez pas le droit de déclarer une grève économique,
Vous n'avez pas ces droits. Retenez-vous, vous entendez ? RETENEZ-VOUS !
Exprimez votre opinion, mais ne criez pas. Dites que nous devons conclure un accord maintenant – mais ne bloquez pas. Dites que vous êtes pour une libération de tous contre tous mais n’appelez pas à la rébellion. Dites que la Knesset n’est pas autorisée à sortir en congés – mais n’insultez pas. Dites que Bibi doit être remplacé – mais ne mettez pas de feu.
Dites que vous voulez des élections maintenant – mais ne menacez pas de prendre d’assaut la Knesset.
Dites que tout le monde a échoué – mais ne pensez même pas à la possibilité d’un coup d’État.Arrêtez de menacer ce peuple. C'est votre opinion, nous l’entendons. Mais ne l’imposez pas de force.
Vous voulez aussi entendre mon avis ?
À mon avis, mon fils Yonathan a été tué à cause des accords d’Oslo, que certains d’entre vous soutenaient. Amon avis, Yonathan a été tué à cause du retrait de Gaza, que certains d'entre vous ont encouragée en manifestant.
Pourtant, Je ne vous crie pas dessus dans la rue. Je ne vous barre pas la route. Je ne refuse pas de servir Tsahal. Je ne fais pas passer d'argent clandestinement de l'étranger. Je ne maudis pas vos élus qui soutiennent encore tout cela. J'envoie et j'enverrai encore mes fils se battre.
Je soutiendrai et obéirai à tout gouvernement élu, même si son opinion diffère de la mienne.Je ne pense pas avoir le droit de détruire ce pays bien-aimé. Parce que maintenant nous nous battons, Parce que maintenant nous soignons nos plaies, Parce que maintenant nous nous réunissons. Maintenant c’est le moment d’être soudés contre l’extérieur.
C’est le moment de s’aimer les uns les autres.
Et aux Kaplanistes, aux Ahim Laneshek, aux Baraks, aux Olmerts qui ont toujours voulu renverser Bibi, je dis, ne profitez pas de la douleur des familles.
Non, Non, Non ! Faites marche arrière !
Et sachez chères familles d’otages, nous n'avons pas oublié vos proches, nos frères, Nous n'avons pas oublié et nous n'oublierons pas.
Mais ça suffit !
Arrêtez-vous pour l'amour de Dieu, pour le bien du peuple, pour l'amour de la victoire !
Et si vous ne le faites pas, moi et d’autres serons là.
Familles endeuillées, blessés de Tsahal et familles d’otages qui pensent différemment, nous serons unis contre l'anarchie et nous ne céderons pas devant vous.
Nous ne cèderons simplement pas.
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