
Israël et les États-Unis frappent le Yémen : souveraineté affirmée face à la menace houthie
Une attaque sur le cœur d’Israël : l’aéroport Ben Gourion visé
Le 4 mai 2025, une ligne rouge a été franchie. Pour la première fois depuis le début des tensions avec les Houthis yéménites, un missile balistique a atteint la zone aéroportuaire de Ben Gourion, principal centre névralgique du trafic aérien israélien. L’impact a fait huit blessés, semé le chaos parmi les passagers, et contraint les autorités à suspendre temporairement tous les vols au départ et à l’arrivée.
La revendication est venue aussitôt.
Le mouvement houthi, milice islamiste chiite lourdement armée et encadrée par l’Iran, a affirmé avoir utilisé un missile hypersonique dans le cadre d’une « opération spéciale » visant à imposer un blocus aérien sur Israël. En ciblant directement une infrastructure civile de cette ampleur, les Houthis ont voulu frapper l’image d’un Israël vulnérable, accessible.
Mais ce qu’ils ont déclenché, c’est une réponse d’une toute autre nature.
Une riposte coordonnée : Israël n’est jamais seul
Dans les heures qui ont suivi l’attaque, plus de cinquante avions de chasse ont décollé, en mission conjointe entre Tsahal et les forces aériennes américaines. Leur objectif : neutraliser les infrastructures de lancement houthies situées autour du port stratégique de Hodeida, sur la côte ouest du Yémen. Une attaque chirurgicale, précise, mais implacable. Les dépôts de missiles, les radars iraniens, les pistes clandestines de drones, tout a été visé.
Un haut responsable israélien a confié à la presse :
« Les Houthis croyaient pouvoir exporter la terreur vers notre capitale. Ils ont découvert qu’Israël sait répondre bien au-delà de ses frontières. »
Cette opération ne se limite pas à une réaction militaire. Elle envoie un message politique : Israël n’est pas isolé. Israël est souverain. Et ceux qui pensent pouvoir attaquer son sol en toute impunité découvrent que cette époque est révolue.
Une guerre par procuration : l’Iran tire les ficelles
Depuis octobre 2023 et la reprise du conflit avec le Hamas, Téhéran a réactivé ses réseaux de milices : Hezbollah au Liban, Houthis au Yémen, milices chiites en Syrie et en Irak. Le missile tombé à Ben Gourion n’est pas seulement houthi ; il est iranien dans sa technologie, sa trajectoire, son intention.
Benjamin Netanyahou l’a rappelé dans une allocution grave :
« Quiconque pense pouvoir menacer Israël sans conséquence, qu’il soit à Gaza, Beyrouth, Sanaa ou Téhéran, doit savoir que notre bras est long, et notre mémoire intacte. »
Israël ne mène pas une guerre coloniale. Israël ne cherche pas l’expansion. Il se défend, encore et toujours, contre des coalitions fanatiques qui refusent sa simple existence. À cet égard, la frappe sur Hodeida est autant une action militaire qu’un acte de légitime défense inscrit dans la souveraineté des nations.
La stratégie israélienne : précision, alliance, dissuasion
Ce que cette riposte révèle, c’est une doctrine claire. Israël ne frappe pas au hasard. Il n’exerce pas une violence aveugle. Il choisit ses cibles avec une rigueur militaire, selon des impératifs de sécurité stricts. Et il agit, non seul, mais avec ses alliés. L’appui américain dans cette opération est plus qu’un soutien logistique : c’est un sceau politique.
Les États-Unis, dans un rare alignement stratégique post-2024, ont renouvelé leur engagement aux côtés d’Israël contre les milices pro-iraniennes. Cette coopération témoigne d’un fait fondamental que les détracteurs d’Israël oublient trop souvent : l’État hébreu n’est pas une entité coloniale anachronique, mais un allié-clé du monde libre dans la lutte contre l’islamisme radical.
À ceux qui haïssent Israël : voici votre miroir
Les ennemis d’Israël — et ils se multiplient sur les plateaux, dans les rues, et parfois dans les assemblées — devraient méditer sur ce qui s’est passé.
Une milice terroriste, fondée sur une théocratie chiite fondamentaliste, tire un missile sur un aéroport civil dans une démocratie. Cette démocratie riposte, avec précision, en ciblant des installations militaires. Et immédiatement, des voix s’élèvent en Europe, non pour dénoncer l’attaque initiale, mais pour condamner la réponse israélienne.
Ce renversement du réel est une perversion morale.
Car ce que démontre cette attaque conjointe, c’est qu’Israël n’est pas l’agresseur. Il est le rempart. Et dans ce rempart, il y a non seulement la sécurité de ses citoyens, mais aussi un modèle de civilisation que ses ennemis voudraient faire disparaître.
Lz ligne rouge est tracée
La frappe sur Hodeida n’est pas un épisode de plus dans une guerre oubliée. Elle marque une étape : l’entrée d’Israël dans une stratégie régionale de dissuasion élargie. Elle dit clairement que les missiles sur Tel-Aviv auront un prix. Et que les provocations sous-traitées par Téhéran ne resteront plus sans réponse.
Ce soir, c’est un port stratégique qui brûle au Yémen. Mais demain, c’est une autre base, un autre centre de lancement, un autre relais logistique qui disparaîtra.
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